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Rapport Développement Durable 2018 de la CPME

La CPME présente son dernier rapport développement durable

Exercice de transparence et d’exemplarité à destination des TPE-PME

Exercice de transparence et d’exemplarité à destination des TPE-PME, la CPME présente ses positions et ses propositions pour l’avenir. Formation au développement durable, réduction du coût des déchets, passage de la sous-traitance à la co-traitance ou affichage environnemental sont autant de thèmes développés dans ce rapport. De nombreux témoignages de branches professionnelles, Unions territoriales de la CPME, élus, ONG ou partenaires viennent illustrer chacun des thèmes.

Rapport 2018

Mobilité, transition énergétique, RSE, économie circulaire… : retour sur l’année 2018 avec les démarches de la CPME en matière de développement durable. Rapport Développement Durable 2018 de la CPME

Rapport 2015

160614104642-cgpme-rapport-dd-2015.pdf

Rapport 2013

Aujourd’hui, pour répondre aux demandes d’exemplarité et de transparence, la CGPME publie son troisième rapport développement durable. Pour illustrer l’importance prise par ces questions dans le quotidien de nos entreprises, nous avons obtenu les témoignages de nombreuses fédérations professionnelles, partenaires et ONG. Ce rapport développement durable n’est évidemment pas exhaustif, mais il retient, en se basant sur les trois piliers du développement durable (économie, environnement et social) ainsi que sur la gouvernance des entreprises, l’essentiel de ce qui peut être abordé par les TPE-PME … cgpme-rapport-dd-2013-vf-bd.pdf Télécharger le Rapport Développement Durable 2013 de la CGPME

Rapport 2012

Rappoort Développement Durable 2012 de la CGPME
Rappoort Développement Durable 2012 de la CGPME

Rapport 2011

Rapport Développement Durable 2011 de la CGPME
Rapport Développement Durable 2011 de la CGPME

Préface

Raréfaction des ressources, changement climatique, augmentation du coût de l’énergie, inflation démographique … Nos sociétés ont à faire face à des enjeux environnementaux tels que nous devons limiter nos impacts à une dimension soutenable. La question du « pourquoi agir ? » est derrière nous. Nous devons tous à la place qui est la nôtre agir collectivement pour renverser la tendance. Mais la question du « comment agir ? » est encore d’actualité. Depuis quelques années, la prise de conscience est réelle et le Grenelle de l’Environnement a depuis 2007 contribué à modifier progressivement les comportements. Tout concourt à ce que les acteurs économiques, sociaux, politiques et associatifs s’engagent à réduire les impacts de leurs activités sur l’environnement, tout en garantissant cohésion sociale et performance économique. Les TPE-PME qui représentent plus de 90% des entreprises françaises sont parmi les principaux leviers d’action pour que changent nos modes de production et de consommation. Elles ont bien conscience de la part qui est la leur pour qu’en matière environnementale, mais aussi sociale et sociétale, la conversion des activités et des comportements ait un effet positif. Le fait qu’aujourd’hui la demande influe directement sur l’offre n’y est pas étranger. Nous sommes convaincus que les opportunités liées à une économie plus verte, plus respectueuse du monde qui nous entoure et donc plus durable – au coeur de laquelle on retrouve innovation, recherche, diversité, nouvelles technologies, proximité – sont à la portée de tous. Pour cela, un impératif : que nos entreprises puissent s’approprier de façon raisonnée, adaptée et progressive ce qui est encore perçu comme une contrainte. Les nouvelles réglementations doivent respecter le tempo de l’entreprise ! Beaucoup de nos PME-PMI sont engagées dans ces démarches environnementales et de développement durable. Notre rôle est de les accompagner et de les valoriser pour encourager et inciter toutes celles qu’il reste encore à mobiliser et à convaincre à anticiper, s’investir et agir. Jean-François Roubaud
Président de la CGPME

TPE-PME & Développement Durable en 9 questions

9 questions à Guillaume de Bodard et de Stéphane Maureau Q1 : En quoi les patrons de TPE-PME peuvent-ils se reconnaître dans les principes du développement durable ? Guillaume de Bodard[[Guillaume de Bodard est Président de la Commission Environnement et Développement Durable de la CGPME et Directeur Général de Calix Conseil]]: Appliqué à l’entreprise le développement durable revient à veiller à la durabilité de nos activités comme à celle du monde qui nous entoure. Être à l’écoute de nos salariés et de nos clients, développer une entreprise dans un bassin d’emplois en tenant compte de l’ensemble de nos partenaires, veiller à l’environnement en utilisant des produits ou matériaux moins polluants, adapter son offre et répondre aux besoins des donneurs d’ordre, adopter un mode de production responsable et durable… Les valeurs que portent les chefs d’entreprise adhérents à la CGPME sont effectivement proches des principes fondamentaux du développement durable. Responsabilité, éthique, transparence, rendre compte à ses parties prenantes : le Code Éthique de la CGPME ne dit pas autre chose, en replaçant toujours l’Homme au coeur de l’entreprise. La devise de la CGPME n’est-elle pas « Notre valeur ajoutée, c’est l’Homme » ? Q2 : Pourquoi un Rapport Développement Durable pour la CGPME ? Guillaume de Bodard : Depuis 2007 et le Grenelle de l’Environnement, la Confédération s’est davantage impliquée sur toutes les questions liées à l’environnement et au développement durable. Il nous a donc semblé naturel de faire un exercice de transparence et d’exemplarité en présentant le bilan de notre action sur tous ces sujets. Nous avons également voulu mettre à l’honneur nos branches professionnelles et nos territoires. Enfin avec ce rapport, nous rappelons que 99% des entreprises françaises sont des TPE-PME et qu’elles sont donc les véritables leviers de diffusion et de mise en oeuvre des principes du développement durable, ce qui est trop souvent oublié. Q3 : La CGPME a participé dès 2007 au Grenelle de l’Environnement. Que pensez-vous de ce processus et en quoi implique-t-il directement les entreprises ? Guillaume de Bodard : Il y a eu un véritable élan au début du Grenelle, qui a réussi le tour de force de mettre autour de la table 5 parties prenantes qui n’avaient pas l’habitude de travailler ensemble sur ces sujets : l’État, les collectivités locales, les salariés, les employeurs et les ONG. Sur ce point le Grenelle a été très novateur. C’est un processus de long terme qui implique tous les acteurs sociaux et économiques. Mais il est clair que c’est sur les entreprises que repose avant tout la mise en oeuvre des engagements du Grenelle. Nous veillons à la CGPME à ce que ces mesures soient réalistes et applicables pour les TPE-PME. On ne peut pas demander le même effort à un grand groupe et à une PME de 50 salariés ! Q4 : En tant que chef d’entreprise, pensez-vous que les principes du développement durable sont davantage des opportunités ou des contraintes pour les chefs d’entreprise ? Stéphane Maureau[[Stéphane Maureau est Président Directeur Général de la société Evasol]] : Pour tout chef d’entreprise, les principales préoccupations gravitent autour des actionnaires, des clients et des employés. Il s’agit sans cesse de conjuguer 3 objectifs indissociables : créer de la valeur pour satisfaire ses actionnaires, contenter ses clients pour les garder et en conquérir d’autres et fédérer ses salariés autour d’un projet collectif mobilisateur qui a du sens. Dans une PME, le développement durable peut apparaitre au début comme une contrainte déconnectée des préoccupations premières de l’entreprise. C’est le cas quand un donneur d’ordre impose le respect d’une charte « x » ou exige l’obtention d’une certification « y ». Pourtant, le « développement durable », les « démarches qualité », l’adhésion à la « Charte de la Diversité » par exemple sont autant d’outils qui peuvent aider le chef d’entreprise dans son quotidien. Les principes du développement durable donnent du sens à son activité sur le long terme. Ils contribuent ainsi à construire un sentiment d’appartenance commun à tous les salariés. De cette fierté naît une mobilisation et un engagement du personnel, que l’on retrouve rapidement dans la satisfaction des clients. De cette satisfaction naîtra la fidélisation et la conquête de clientèle, puis la production de profits. Ces principes sont, à mon sens, pour tout chef d’entreprise un support managérial et une aide au développement. Q5 : Tous les secteurs représentés par la CGPME (industrie, services, commerce, artisanat) sont-ils engagés au même niveau en faveur de l’environnement et du développement durable ? Guillaume de Bodard : Les questions environnementales sont globalement mieux appréhendées par nos entreprises que les sujets liés au développement durable, qui semblent moins concrets. Traditionnellement les secteurs de la mécanique, de la métallurgie, du recyclage, de l’imprimerie, du bâtiment sont très avancés sur le volet environnemental : traitement et statut des déchets, règlement REACH, pollution des sites et sols, prévention des risques sont intrinsèquement liés à leur activité. Les questions sociétales comme la diversité ou la gouvernance sont souvent mieux intégrées par les services, pour lesquels ils constituent une véritable plus-value. Q6 : Comment la CGPME accompagne-t-elle les entreprises sur la voie du développement durable ? Quel rôle joue-t-elle pour sensibiliser et inciter les TPE-PME à adopter cette démarche ? Guillaume de Bodard : Notre objectif premier est de relayer auprès des pouvoirs publics les besoins, mais aussi les préoccupations des chefs d’entreprise qui veulent agir en la matière sans perdre ni leur compétitivité, ni leurs emplois. Les comportements évoluent et nos entreprises doivent les anticiper pour rester dans la course. Le rôle de la CGPME est donc d’être en amont et d’accompagner les TPE-PME sur la voie du changement, tout en travaillant étroitement avec les décideurs pour que nos spécificités et nos demandes soient prises en compte. La montée en puissance des branches professionnelles sur ces questions est un signe de l’intérêt croissant de tous les secteurs d’activité. L’expertise des fédérations sur leurs métiers est fondamentale pour nous. Q7 : On voit bien quel est le rôle des fédérations professionnelles dans l’appropriation du développement durable par les TPE-PME. Comment se situent les Territoires, qui sont aussi les adhérents de la CGPME, dans cette mission ? Stéphane Maureau : La dimension territoriale du sujet est essentielle, même si elle reste encore à développer à ce jour. Collectivités, entreprises, associations interviennent sur des bassins d’emplois et tous doivent mutualiser leurs efforts pour y développer richesse, emploi et activité durable. Les Unions Territoriales de la CGPME sont des relais sur le terrain. Leur action est le plus souvent tournée vers la valorisation des entreprises et le partage de bonnes pratiques concrètes et applicables au quotidien dans les entreprises. Q8 : Quels sont les résultats concrets obtenus par la CGPME en faveur des entreprises depuis le Grenelle de l’Environnement ? Guillaume de Bodard : Notre première réussite a été, je crois, de faire comprendre que le monde de l’entreprise n’était pas uniforme et que grandes et petites entreprises ne pouvaient répondre aux mêmes exigences. Nous avons donc obtenu que les TPE-PME soient exclues de l’obligation de publier dans leur rapport annuel des informations environnementales, sociales et sociétales. Autre exemple sur la formation au développement durable qui était un consensus du Grenelle mais qui n’aboutissait pas. Nous avons obtenu qu’un groupe de travail dédié, composé des acteurs centraux de la formation que sont les organismes de formation, les OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés), les fédérations professionnelles, les régions… soit constitué rapidement. Enfin, sur la fiscalité environnementale la CGPME a obtenu la diminution de la TGAP Imprimés et la mise en place d’un seuil excluant les entreprises mettant moins de 5 tonnes de papier sur le marché. Q9 : En quoi le développement durable va-t-il devenir incontournable pour les PME ? Stéphane Maureau : Les TPE-PME vont être confrontées de plus en plus aux mutations de notre société. Les clients et les consommateurs, les marchés, qu’ils soient publics ou privés, sont déjà très demandeurs de produits et de services plus respectueux de l’environnement. Il est donc essentiel d’alerter les chefs d’entreprise sur ces nouveaux enjeux, de les y sensibiliser et d’anticiper avec eux ces évolutions. La question du développement durable n’est plus celle du « pourquoi ? », mais davantage celle du « comment ? ». Mais rien ne se fera si cette tendance va à « rebrousse poils ». Ce mouvement doit se faire avec les patrons de TPE-PME, de manière volontaire, raisonnée et progressive !

Téléchargement

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Documents joints

CPME

Créée en 1945, la CPME est une organisation patronale interprofessionnelle qui représente les petites et moyennes entreprises patrimoniales et leurs patrons. Forte de 200 branches professionnelles et de 121 Unions Territoriales, la CPME représente plus de 600 000 entreprises.
Ses missions : promouvoir et défendre les TPE-PME, les représenter, être force de
propositions.

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Cyrille Souche
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