Un Numéro « Spécial 100 ans » pour fêter un siècle de l’hebdomadaire professionnel Recyclage Récupération

« 1909-2009, cent ans d’info » Recyclage Récupération, un titre qui évolue avec son temps Le Chiffonnier de Paris est né en 1909. Cinquante années plus tard, le titre évolue et devient La Récupération pour, quelques décennies plus tard, afficher Recyclage Récupération. L’hebdomadaire se complète, une fois par mois, d’un magazine.

En 2009, Recyclage Récupération est La revue incontournable du secteur. Elle instruit pour ses lecteurs, semaine après semaine, la vie des acteurs du recyclage, en grande majorité des PME fortement implantées dans le tissu local. Elle suit l’évolution des marchés, veille les nouveautés technologiques qui transforment les métiers et rend compte des évolutions juridiques. Grâce à son carnet d’adresses et ses annonces classées, elle est l’intermédiaire entre tous les acteurs de la profession. C’est également le seul hebdomadaire à fournir à ses lecteurs, l’évolution de l’ensemble des cours des matières premières secondaires, situées au coeur de ce que l’on appelle désormais « l’économie circulaire ». Cet anniversaire a été l’occasion, pour l’équipe de la revue, aidée par un professeur d’université, spécialiste des métiers, de plonger dans l’histoire de la profession de la récupération et du recyclage. Ce numéro « Spécial 100 ans », est une véritable fresque retraçant les bouleversements de ce secteur à travers les grands moments du XXe siècle, les défis économiques, les évolutions technologiques, les nouveaux marchés et les nouvelles filières. Tout ce qui fait le quotidien d’une entreprise du recyclage est dans Recyclage Récupération. Pour illustrer un siècle de progrès, les lecteurs ont partagé leurs souvenirs en envoyant leurs photographies et documents historiques et des « grands témoins » ont été sollicités pour un exercice de prospective sur l’évolution de la profession.

Le journal s’est inscrit tout au long de ces années dans la proximité des professions du recyclage. Recyclage Récupération a toujours à coeur de poursuivre cette mission en offrant chaque semaine, à ses lecteurs, les meilleures informations. Recyclage Récupération est une publication Victoires Éditions 38, rue Croix-des-Petits-Champs-CS30016 75038 PARIS Cedex 01 Contact Rédaction : Martine CHARTIER

Edito du 12 Octobre 2009 : «C’est pour quand le bonheur ?»

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits.» La Déclaration universelle des droits de l’homme est un texte de référence auquel il n’est jamais vain de faire appel. C’est particulièrement le cas en ces temps difficiles où la fraternité a disparu de nos sociétés dites civilisées et où l’est de l’Afrique, une fois de plus, est menacé de famine. Il n’y a pas incompatibilité entre l’économie, le travail, l’éducation, la préservation des ressources et autres sujets environnementaux, et le bien-être. En 2008, Joseph Stiglitz, professeur d’économie à la Columbia Business School, prix Nobel d’économie en 2001 et ancien conseiller du président Bill Clinton, se voit confier par Nicolas Sarkozy la mission de présider une commission destinée à déterminer les limites du PIB en tant qu’indicateur des performances économiques et du progrès social. Le rapport de la mission remis au président en septembre dernier intervient en pleine période de crise, ce qui en souligne davantage le contenu. Ainsi, indiquent ses auteurs, « ceux qui s’efforcent de guider nos économies et nos sociétés sont dans la même situation que celle de pilotes qui chercheraient à maintenir un cap sans avoir de boussole fiable ». Les instruments dont ils disposent, tel le produit intérieur brut (PIB), ne sont guère adéquats. « Ces préoccupations, indique la commission, sont encore plus prononcées pour ce qui est de la pertinence de ces données en tant qu’outils de mesure du bien-être sociétal. » Enfin des économistes qui clament haut et fort que nous ne pouvons plus nous contenter de notions aussi vagues que le PIB et qu’il est urgent d’améliorer les indicateurs de mesure. En clair, qu’il faut impérativement se préoccuper de la qualité de la vie. Et si le bonheur était pour demain ?

 

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