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Ecologique & Social

Nous sommes ensemble pour transformer notre monde !

Le Pacte du Pouvoir de Vivre : 66 propositions pour donner à chacun le pouvoir de vivre

Alors que la société civile organisée peine à se faire entendre par le gouvernement depuis le début du quinquennat, 19 organisations ont décidé de s’unir pour porter ensemble la convergence de l’écologie et du social. Pour la première fois, elles s’engagent à faire front commun en défendant collectivement 66 propositions qui permettent d’offrir à chacun le pouvoir de vivre.

Notre priorité est la santé de chacune et chacun. Beaucoup de nos activités et rencontres avec les partenaires et nos publics sont reportées. C’est le temps pour de plus grandes solidarités et consciences. Le temps de lire aussi, nous partagerons sur les réseaux sociaux, les articles qui font sens à nos yeux dans un monde qui se transforme… les pistes de son renouvellement radical et la manière de concevoir et organiser les réponses. D’ores et déjà dans cette lettre quelques pistes qui nous permettent de penser demain dès aujourd’hui… Nous sommes déjà nombreux sur cette voie.

Pacte du Pouvoir de Vivre

4D a signé le Pacte du Pouvoir de Vivre présentant 10 mesures clés à mettre en place d’ici à 6 ans par les futurs maires pour améliorer concrètement la vie des citoyens. Ainsi, en ce temps de crise sanitaire, les enjeux environnementaux et sociaux doivent s’imbriquer pour donner à chacun le pouvoir de vivre. Le Pacte du Pouvoir de Vivre : 66 propositions pour réconcilier écologique et socialTélécharger Le Pacte du Pouvoir de Vivre : 66 propositions pour donner à chacun le pouvoir de vivre

Un objectif commun : ne plus dissocier les questions sociales et environnementales pour donner à chacun le pouvoir de vivre

Il n’y a pas d’un côté la question de la fin du monde et de l’autre celle de la fin de mois, les deux enjeux sont les deux faces d’une même pièce, s’alimentant et se combinant. Sortir des énergies fossiles, rénover les passoires énergétiques ou rendre accessible une alimentation bio et locale c’est à la fois améliorer le quotidien, préserver la santé et s’attaquer aux défis environnementaux. Vouloir traiter l’écologie sans traiter le social c’est aller droit dans le mur. L’opposition d’une partie de la population à la hausse de la taxe carbone telle qu’elle avait été proposée par le gouvernement actuel en est le parfait exemple. Il est nécessaire et possible de faire autrement : • Donner à chacun le pouvoir de vivre, dans un cadre commun en protégeant notre avenir et celui des générations futures ; • Remettre l’exigence de justice sociale au coeur de l’économie ; • Préparer notre avenir en cessant de faire du court terme l’alpha et l’oméga de nos politiques publiques ; • Enfin, partager le pouvoir pour que chacun puisse prendre sa part dans la transformation de nos vies. Tels sont les 4 axes majeurs de ce Pacte.

Porter collectivement les 66 propositions du pacte écologique et social

01-globe.pngCe pacte rassemble 66 propositions qui permettent à la fois de lutter contre le dérèglement climatique, enrayer l’érosion de la biodiversité et améliorer le quotidien des citoyens. Ces propositions sont le fruit des débats et des travaux collectifs menés en leur sein, au plus de près de leurs sympathisants, adhérents, militants. Elles sont la voix de plusieurs millions de personnes. Ce pacte vise à guider toutes les politiques publiques pour que dans chaque nouvelle loi, dans chaque nouveau décret, et à toutes les échelles, les questions sociales et écologiques soient non seulement prises en compte mais qu’elles deviennent le cœur de chaque décision politique. Nos organisations appellent le gouvernement, les élus, les employeurs, et plus généralement tous les décideurs, à mettre en œuvre ce pacte à leur niveau. Elles appellent également les citoyens et les autres organisations de la société civile à se mobiliser pour en soutenir les propositions.

C’est tout cela le Pacte social & écologique : un avenir qui offre à chacun le pouvoir de vivre et d’agir !

Le Pacte du Pouvoir de Vivre : 66 propositions pour donner à chacun le pouvoir de vivre
Le Pacte du Pouvoir de Vivre : 66 propositions pour donner à chacun le pouvoir de vivre
RÉINVENTER LE BIEN COMMUN POUR REFAIRE SOCIÉTÉ 02-blance-1.pngNotre incapacité à agir collectivement vient d’abord de ce que nous avons abandonné l’idée de bien commun. De la galère des « invisibles » à la sécession des plus riches, de la fragmentation sociale et territoriale du pays à la persistance des discriminations et des inégalités environnementales, le sentiment se développe que les différentes catégories sociales n’habitent plus le même monde, ne partagent plus la même réalité. Ce renoncement à ce qui crée du commun et à faire société a généré la tentation du repli sur soi et du sauve-qui-peut individuel. Il est urgent d’inverser cette tendance. Les solutions seront nécessairement collectives. Il nous faut réaffirmer l’objectif d’accès de tous aux droits fondamentaux, de mixité sociale, de solidarité des territoires, et reconstruire même l’idée de fraternité. Pour construire cette société du commun, il faut :

Garantir l’accès à un logement digne

– 1. Encadrer les loyers dans les zones tendues – 2. En finir avec les logements indignes et les passoires énergétiques en finançant leur rénovation et en interdisant à terme leur mise en location – 3. Investir massivement dans le logement social et très social avec l’objectif de mixité sociale, notamment en revenant sur les ponctions HLM – 4. Revenir sur les coupes opérées sur les APL depuis 2017

Combattre les inégalités dans l’éducation et la formation et construire des parcours d’émancipation

– 5. Faire reculer le poids de l’appartenance sociale sur la réussite scolaire. – 6. Investir dans les politiques publiques d’éducation populaire. – 7. Développer une culture d’écoute des aspirations individuelles dans l’éducation, l’orientation et la formation tout au long de la vie. – 8. Faire du compte personnel de formation un levier d’éducation permanente autant que d’adaptation aux métiers. Un travail émancipateur – 9. Généraliser les accords de qualité de vie au travail dans les entreprises et administrations. – 10. Faire évoluer automatiquement les grilles salariales en fonction de l’évolution du SMIC dans le privé et le public. – 11. Lutter contre les recours abusifs aux contrats courts et / ou au temps partiel subi.

Construire un bouclier de services publics dans tous les territoires

– 12. Systématiser la proposition d’accompagnement humain à l’exercice des droits. – 13. Généraliser les maisons de services au public. – 14. Garantir un accès à la santé, en développant notamment les maisons et centres de santé accessibles tous.

Une solidarité intergénérationnelle

– 15. Garantir une protection sociale pour tous les jeunes : la Garantie Jeunes Universelle. – 16. Garantir une retraite par répartition avec un niveau de pension qui ne puisse pas être inférieur au SMIC pour une carrière pleine. – 17. Donner les moyens d’une politique ambitieuse du grand âge et de la perte d’autonomie.

Construire l’égalité réelle entre les femmes et les hommes

– 18. Construire dès le plus jeune âge une culture de l’égalité entre femmes et hommes. – 19. Réévaluer les classifications pour revaloriser les métiers majoritairement occupés par des femmes. – 20. Promouvoir l’orientation non genrée lors de la formation initiale.

Lutter contre les discriminations

– 21. Construire une politique nationale de lutte contre les discriminations. – 22. Renforcer les moyens dans les territoires du défenseur des droits et de l’inspection du travail pour lutter contre les discriminations.

Accueillir dignement les migrants dans le respect des droits fondamentaux

– 23. Construire et garantir un régime du droit d’asile européen dans le respect de la Convention de Genève. – 24. Promouvoir une politique d’intégration bienveillante qui s’inscrit dans notre devoir d’hospitalité.

Rendre accessible à tous une nourriture saine et éco-responsable

– 25. Généraliser les repas bio dans les établissements publics et privés. – 26. Favoriser l’accès aux produits locaux éco-responsables en organisant les circuits courts sur les territoires. REMETTRE L’EXIGENCE DE SOLIDARITÉ ET DE JUSTICE SOCIALE AU CŒUR DE L’ÉCONOMIE 03-euro.pngLes inégalités sociales rongent progressivement notre cohésion, le sentiment d’appartenance commune et ce qui l’accompagne : la fiscalité, la redistribution, l’État-providence. À quoi bon payer taxes et impôts si c’est pour maintenir de telles situations de précarité ou de fragilité économique, ou si les services publics de proximité ferment ? Comment accepter de participer au bien collectif et de prendre sa part aux efforts communs alors que 10 % des ménages détiennent 50 % du patrimoine privé du pays ? Le temps est venu de dire et de valoriser ce qui compte : le travail collectif et les savoir-faire que chacun développe, les activités qui créent de vraies richesses, le lien social… Nous devons rompre avec les logiques court–termistes et prédatrices qui épuisent les ressources naturelles planétaires et les individus au travail. La crise sociale et écologique nous impose de poser la question du sens et des finalités de l’activité économique. Notre objectif, c’est le projet d’une société juste, dans lequel l’emploi se développe, et le travail et la richesse sont équitablement répartis. Il nous faut inventer un autre partage des richesses et promouvoir des modèles économiques plus collectifs qui ne laissent personne de côté, sans distinction d’origine. Le contexte de mutations que nous vivons actuellement appelle des solutions d’avenir. Il est temps d’imaginer ensemble une nouvelle politique économique, sociale, fiscale pour notre économie en transition. Pour une économie au service de l’humain et pour rompre avec le moins-disant social et environnemental, il faut :

Une économie et une finance vraiment responsables

– 27. Adosser la rémunération variable des dirigeants à la performance sociale et environnementale, et pas seulement financière. – 28. Rendre les stratégies climat des entreprises réellement compatibles avec l’accord de Paris. – 29. Taxer plus fortement les dividendes et taxer le rachat par les entreprises de leurs propres actions. – 30. Conditionner les aides publiques aux entreprises pour les rendre solidaires de leur territoire. – 31. Soutenir l’économie sociale et solidaire (coopératives, mutuelles et associations) et des modèles d’organisation d’entreprises plus responsables. – 32. Porter politiquement les spécificités du modèle non-lucratif français au niveau européen. – 33. Définir des services sociaux d’intérêt général préservés des logiques de marché.

Redonner du sens au partage des richesses

– 34. Plafonner les rémunérations des dirigeant.e.s d’entreprise, et encadrer les écarts entre les plus hautes et les plus basses rémunérations. – 35. Négocier le partage de la valeur ajoutée au sein des entreprises et avec les sous-traitants. – 36. Revaloriser les minimas sociaux et les faire évoluer au même rythme que les revenus du travail.

Engager une réforme de la fiscalité pour plus de justice

– 37. Introduire une plus grande progressivité de l’impôt (impôt sur le revenu et fiscalité indirecte). – 38. Taxer les hauts patrimoines – 39. Mettre fin aux dérogations bénéficiant aux revenus du capital. – 40. Evaluer, modifier et réorienter les dépenses (niches) fiscales et les aides publiques aux entreprises pour qu’elles profitent à l’emploi, à la transition écologique, à l’investissement social et à la qualité de vie. – 41. Augmenter les moyens pour lutter contre l’évasion et l’optimisation fiscales, et promouvoir une assiette commune consolidée pour l’impôt sur les sociétés au niveau européen.

Appliquer le principe de pollueur/payeur à tous

– 42. Mettre fin aux exonérations de la taxe carbone française pour certains secteurs, en particulier le transport aérien et maritime, les entreprises du marché carbone européen et le transport routier de marchandises.

Utiliser de nouveaux indicateurs de richesse

– 43. Concevoir, piloter et évaluer les politiques économiques en fonction de leur impact sur la qualité de vie, la justice sociale, la réduction des inégalités, l’usage sobre des ressources et leur capacité à favoriser des emplois de qualité.

RÉCONCILIER TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET JUSTICE SOCIALE POUR CONSTRUIRE UN AVENIR PARTAGÉ

04-plante.pngL’urgence du changement climatique, la montée des inégalités et l’augmentation des mobilités en France, en Europe et dans le monde, ne nous permettent plus de perpétuer un modèle aujourd’hui épuisé. Notre mode de développement nous prive aujourd’hui de notre avenir. Nous n’avons donc pas d’autre choix que de changer de modèle. Il n’y a pas à opposer justice sociale et protection de l’environnement, efficacité économique et qualité de vie. Il est essentiel que l’ensemble de la population puisse intégrer et participer équitablement à la transition écologique, et profiter de ses bénéfices possibles (santé, emplois, économies, etc.). Laisser les plus fragiles à l’écart de cette transformation et de ses opportunités serait profondément injuste et tout simplement inacceptable. Pour faire prévaloir le long terme, il faut :

Évaluer l’impact de toute nouvelle loi et politique publique sur les 10% les plus pauvres de la population et au regard des objectifs de développement durable

« Considérer les progrès de la société à l’aune de la qualité de vie du plus démuni et du plus exclu est la dignité d’une Nation fondée sur les droits de l’Homme ». (Joseph Wresinski) Les personnes les plus pauvres sont les premières touchées par le changement climatique mais aussi par les mesures prises pour y pallier. Par exemple l’augmentation du coût de l’énergie ou celle des loyers après rénovation des logements ou des quartiers pèse durement sur les personnes les plus pauvres. Construire une société où chacun a sa place impose d’agir de manière globale, dans tous les domaines en même temps. Si toutes les politiques publiques étaient tenues de veiller à l’accès de tous aux droits de tous, ce serait un grand pas vers une société qui ne laisse personne de côté. Pour cela l’État doit se donner pour exigence d’évaluer l’impact des nouvelles lois et politiques publiques sur les 10 % les plus pauvres de la population. De même l’urgence climatique et sociale impose de concevoir et mettre en œuvre des politiques cohérentes et prospectives qui englobent le respect de la terre et de tous les êtres humains sans exception. L’agenda 2030 adopté par l’ONU en 2015 propose 17 objectifs couvrant l’ensemble des défis pour avancer vers un monde viable pour tous. Ce plan d’action d’ensemble, que la France s’est engagée à mettre en œuvre, offre un cadre d’analyse global et cohérent pour mesurer l’efficacité de nos lois et politiques publiques. Pour cela, l’État doit se donner comme exigence d’évaluer toute nouvelle loi et politique publique au regard des Objectifs de Développement Durable.

Développer des mobilités plus durables et sortir de la dépendance aux énergies fossiles

– 44. Fixer la fin de vente des véhicules essence / diesel neufs à un horizon compatible avec l’Accord de Paris. – 45. Réengager l’État dans le maillage ferroviaire du territoire, pour lutter contre le dérèglement climatique et les fractures territoriales. – 46. Faire respecter l’obligation de plans négociés de mobilité dans les entreprises / administrations et les territoires. – 47. Instaurer le droit pour tous les salariés de bénéficier du remboursement employeur pour les frais de covoiturage ou de vélo liés aux trajets domicile-travail.

Organiser la transition écologique dans les territoires et anticiper les mutations de l’emploi

– 48. Créer des budgets participatifs au niveau local pour organiser la transition : 10 milliards de l’État, 10% du budget des collectivités locales, 10% du budget de l’ANRU. – 49. S’engager résolument dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie, créatrices d’emplois non-délocalisables. – 50. Garantir l’accompagnement des salariés et des entreprises quant aux conséquences de la transition écologique sur l’emploi.

Instaurer une fiscalité écologique solidaire et sociale

– 51. Adopter une trajectoire de la taxe carbone compatible avec l’Accord de Paris et reverser l’ensemble des recettes de la fiscalité écologique aux ménages et au financement de la transition. – 52. Supprimer les subventions et mesures fiscales dommageables à l’environnement et à la préservation du patrimoine naturel.

Adopter un plan d’investissement dans la transition écologique

– 53. Sortir les investissements verts du calcul du déficit public dans les règles européennes. – 54. Définir un plan d’investissement public et privé dans la transition écologique à hauteur des 55 à 85 milliards d’Euros manquants par an entre 2019 et 2023.

Soumettre la politique commerciale et d’investissement de l’Union européenne aux objectifs climatiques, environnementaux et sociaux.

PARTAGER LE POUVOIR POUR MIEUX AGIR

05-partage.pngNotre démocratie est sans doute moins malade de ses institutions que de l’esprit dans lequel nous les faisons fonctionner. Nous survalorisons le vote aux dépens de la délibération, l’opinion aux dépens de la réflexion collective, la concurrence électorale aux dépens de la mobilisation collective. Ce faisant, nous nous sommes enfermés dans un face-à-face entre gouvernant.e.s et gouverné.e.s, qui ne permet plus l’expression des espérances individuelles et collectives ni des alarmes sociales, civiques et environnementales. Ce face-à-face ne produit en retour qu’une défiance abyssale envers les politiques ou les institutions. Notre modèle démocratique ne renaîtra pas si nous ne savons pas mieux partager le pouvoir tout en apprenant à mieux coopérer, si nous ne savons pas mieux débattre en amont et en aval du processus législatif, et surtout si nous ne savons pas donner plus de pouvoir d’expression et de participation aux plus défavorisé.e.s de notre société. Pour mieux partager le pouvoir, il faut :

Permettre l’expression et la participation de tous les citoyen.ne.s

– 55. Accroître le pouvoir d’expression des plus défavorisé.e.s. – 56. Mettre en œuvre une stratégie nationale sur l’engagement citoyen tout au long de la vie. – 57. Soutenir la vie associative et syndicale en renforçant ses moyens et en prenant en compte ce qu’elle représente. – 58. Inclure des citoyen.ne.s tiré.e.s au sort dans le CESE (Conseil économique social et environnemental) et les CESER (Conseil économique social et environnemental Régional). – 59. Mieux inscrire le CESE dans le processus d’élaboration législatif et renforcer son rôle d’évaluation des lois et des politiques publiques.

Co-construire les politiques publiques

– 60. Multiplier les jurys citoyens pour l’évaluation des projets de loi, des politiques publiques, mais aussi avec un droit d’interpellation des gouvernements et institutions. – 61. S’appuyer sur la vitalité associative dans les politiques publiques et l’encourager en permettant partout le déploiement des initiatives citoyennes. – 62. Impliquer les citoyens et la société civile organisée dans l’élaboration des politiques de redistribution et politiques sociales.

Partager le pouvoir dans les entreprises

– 63. Instaurer une représentation pour moitié des salarié.e.s dans les conseils d’administration et les conseils de surveillance. – 64. Rendre obligatoire la négociation dans les entreprises sur leur « raison d’être » (finalités économiques, sociales, environnementales, sociétales).

Accroître le droit d’expression au travail

– 65. Généraliser les espaces d’expression des travailleurs et travailleuses pour intervenir sur les transformations de leur travail (cadences, évolution des tâches, conditions de travail…). – 66. Faire participer tous les salarié.e.s à la définition de l’agenda social dans l’entreprise, à l’initiative des Institutions Représentatives du Personnel (IRP). LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES du pacte du pouvoir de vivre Associations environnementales, d’éducation populaire, de lutte contre la pauvreté, de soutien à l’accueil des migrants ; syndicats, fondations et mutuelles : nous avons fait le constat que la société civile organisée peine à se faire entendre par le gouvernement depuis le début du quinquennat. A l’origine, 19 organisations ont décidé de s’unir pour porter ensemble un pacte de la convergence de l’écologie et du social. Elles sont maintenant plus d’une cinquantaine à avoir rejoint le Pacte. Pour la première fois, nous nous engageons à faire front commun en défendant collectivement 66 propositions qui permettent à chacun le pouvoir de vivre. Ces propositions sont le fruit des débats et des travaux collectifs menés par toutes nos organisations au plus de près de nos sympathisants, adhérents, militants et des personnes à qui l’on apporte une aide. Elles représentent la voix de plusieurs millions de personnes. Au niveau national
  • Aequitaz
  • Animafac
  • Association 4D
  • APF France Handicap
  • ATD Quart Monde
  • CCFD – Terre solidaire
  • Céméa
  • Le Ceras
  • CFDT
  • CFTC
  • La Cimade
  • Cnajep
  • Les Compagnons Bâtisseurs
  • Les convivialistes
  • Les COOP’ HLM
  • COORACE
  • Equalis
  • FAGE
  • FAS
  • La FCSF
  • La CSF
  • Fédération Léo Lagrange
  • Emmaüs France
  • Fing
  • La Fonda
  • Fondation Abbé Pierre
  • Fondation Armée du Salut
  • Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme
  • Forum réfugiés – Cosi
  • Les Francas
  • FranceNature Environnement
  • France Terre d’Asile
  • Humanité & Biodiversité
  • Le Labo de l’ESS
  • La ligue de l’Enseignement
  • Le Mouvement Associatif
  • LVN personnalistes et citoyens
  • Mutualité Française
  • Nouveaux Droits de l’Homme
  • OPH, la Fédération
  • Oxfam
  • Pacte Civique
  • Fédération des PEP
  • Les petits débrouillards
  • REFEDD
  • Réseau Action Climat France
  • Secours Catholique Caritas France
  • Solidarité Laïque
  • Solidarités Nouvelles pour le Logement (SNL)
  • Territoires Zéro chômeur de longue durée
  • Unadel
  • Union sociale pour l’habitat (USH)
  • UNHAJ
  • UNIOPSS
  • UNSA
Au niveau régional – Club Convaincre – Rhône – Cité Métisse – Pays de la Loire

 

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Directeur de la Publication Cdurable.info depuis 2005. Cdurable.info a eu 18 ans en 2023 ... L'occasion d'un nouveau départ vers un webmedia coopératif d'intérêt collectif pour recenser et partager les solutions utiles et durables pour agir et coopérer avec le vivant ...

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1 COMMENTAIRE

  1. Nous sommes ensemble pour transformer notre monde !
    Beaucoup d’idées , même une grande majorité d’idées vont à mon avis devenir indispensables à la survie de notre humanité, mais je pense que pour certaines « idéologies », il faut y réfléchir en toute conscience. Je m’explique, dans le paragraphe « Construire l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », il ne faudrait pas confondre équité, égalité de traitement et de considération… choses tout à fait sensées, avec « égalité des genres », trop souvent utilisée par une bienpensance qui oubli que l’on vit sur une planète en harmonie parfaite, ou qui l’était avant nos interventions d’êtres se croyants plus fort que la nature qui a fait que nous avons tout ce que nous avons, et aujourd’hui plus que jamais elle se rappelle à nous !
    Alors ne jouons pas avec cet équilibre naturel, il y a des différences réelles entre un chat et un chien, un arbre et un caillou, un blanc et un noir, une homme et une femme … Et de ces différences faisons en une force en les valorisant, non en voulant à tout prix les effacer,les faire disparaitre reviendrait à mon avis (et ça n’engage que moi), à renier ce que nous sommes, à renier et détruire ce que la nature à harmonisée pour notre équilibre !
    Oui, instaurons un monde ou nous aurions tous les mêmes droits, les mêmes devoirs aussi, qu’importe le sexe, la couleur, la religion ou la culture, et même plutôt deux fois qu’une, il serait temps ! Mais ne laissons pas notre société déboussolée par de simples manques de repères qu’elle a elle même mis en place détruire cette harmonie.
    Bon courage à tous pour la suite, prenez soin de vous.