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Au cinéma le 16 mars 2011, le nouveau film des studios Disneynature

Jeu concours Pollen : votre histoire d’amour avec les pollinisateurs

A l’occasion de la sortie du nouveau film des studios Disneynature Pollen de Louie Schwartzberg le 16 mars prochain, vous avez été nombreux à participer à notre concours en partenariat avec Disney. Voici la liste des 16 gagnant(e)s et quelques unes de leurs contributions.

Après « La marche de l’empereur » et « Les Ailes pourpres », les studios DisneyNature présentent Pollen de Louie Schwartzberg que l’on pourra découvrir en France, en avant-première mondiale, le 16 mars 2011. Passionné par les fleurs depuis trente ans, cet américain les a filmées en accéléré 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 au point d’envisager de faire un film sur la relation existant entre les hommes, les plantes et les pollinisateurs. Notre vie sur Terre dépend d’une histoire d’amour « Avec POLLEN, raconte Louie Schwartzberg, nous souhaitons sensibiliser le public sur la protection des pollinisateurs. Nous espérons qu’ils tomberont amoureux de cette relation merveilleuse et auront envie de la protéger. Dans la dernière partie du film, nous parlons des dangers qui la menacent et de ce que nous pouvons faire. Grâce à ce film, les enfants vont apprendre beaucoup de choses. A eux de faire l’expérience de planter des fleurs sur leurs balcons et de voir les abeilles et les papillons les butiner… »

Vos contributions

Vous avez été nombreux à participer au concours Pollen organisé en partenariat avec Disneynature. Voici la liste des gagnant(e)s et plusieurs de leurs contributions : Nos quatre coups de cœur Nous avons choisi de particulièrement récompenser les quatre contributions suivantes. Leurs auteurs recevront chacun dans les prochains jours deux places de cinéma pour voir Pollen ainsi que le DVD La Marche de l’Empereur offerts par Disneynature: – Roland LETSCHER de TIEFFENBACH (67) :
© Roland LETSCHER
© Roland LETSCHER
Anne YUNG de PARIS (75) : Totalement aveugle de naissance, Anne Yung a décidé de participer au concours POLLEN par le biais d’un ordinateur adapté à sa déficience visuelle, c’est-à-dire équipé d’un logiciel de lecture d’écran pilotant un synthétiseur vocal. Dans l’incapacité (et pour cause) de prendre personnellement en charge un jardin ou une ruche, elle a pris la décision avec une de ses amies de « faire sa part », en s’associant financièrement au parrainage d’une ruche via le site http://www.untoitpourlesabeilles.fr. Mais ce qui a touché la rédaction de CDURABLE. info c’est sa très longue et belle contribution qu’elle nous présente en ces termes : « J’ai toutefois la faiblesse de croire que l’un des plus beaux fruits de mon amour pour mes « chères petites » comme il me plaît de les appeler, c’est la trouvaille que j’ai faite d’un vocable pour désigner les gens qui, comme vous, comme mon amie Isabelle et moi-même, aiment les abeilles. Une sorte de mot d’ordre ou de passe me semble devenu nécessaire pour livrer le combat de leur sauvegarde face aux périls multiples dont elles font l’objet et nous préparent une situation alimentaire dramatique si nous ne rectifions pas rapidement la trajectoire, tant il est vrai qu’officiellement, le nom de la personne qui s’intéresse aux abeilles n’existe pas encore. Eh bien, ce nom, j’ai eu l’inspiration de le mettre au monde… et c’est l’histoire d’amour qui en est à l’origine, que j’ai couchée sur la feuille virtuelle pour la répandre partout où mes petits moyens me permettent de la diffuser. Qu’importe finalement, que ces faits très simples me valent ou non de figurer parmi les gagnants du jeu, même s’il serait ridicule de cacher le plaisir que j’aurais à ce que mon histoire sorte du lot des milliers que vous ne manquerez pas de recevoir à cette occasion. Je vous la confie dans le seul but qu’elle vous soit agréable à lire et vous semble simplement belle ». Voici donc la contribution de Anne autour de la genèse du mot méliophile : GENÈSE D’UN MOT: MÉLIOPHILE ! par Anne YUNG Amoureux des abeilles ? Ce qui devrait exister depuis toujours, et qui pourtant reste à inventer ! Avez-vous observé qu’aucun dictionnaire francophone connu à ce jour n’a jamais répertorié le moindre vocable pour désigner ceux qui aiment passionnément les abeilles, non seulement pour leur miel mais aussi en tant que coproductrices de fruits et de légumes ? Ce qu’on ne vous dit que très rarement, c’est que le miel, pour ne parler que de lui, peut se conserver pour une durée allant jusqu’à… cinq cents ans! Ces insectes au corps minuscule, dont la durée de vie n’excède pas 45 jours, ont donc la capacité de fabriquer un produit plus stable et moins périssable que tout ce que l’industrie agro-alimentaire humaine a pu mettre au point avec tout son savoir-faire scientifique. Je pourrais aussi vous parler des vertus tant préventives que curatives de la gelée royale ou encore de la propolis, qui ne sont que quelques exemples des trésors dont nous sommes redevables à Apis Melifera. Ma passion pour le monde des abeilles, pour ces toutes petites bêtes loin de l’être au point de s’être organisées en société incroyablement évoluée, voire intelligente, ne date pas d’hier. Enfants déjà, mes camarades de classe et moi-même étions fascinées, toutes oreilles grandes ouvertes, lorsque l’institutrice nous relatait dans le cadre de ce que l’on nommait alors la « leçon de choses », la fabuleuse histoire des abeilles. Le bourdonnement incessant de leurs petites ailes, semblable à un chant divin et qui avait pour beaucoup d’entre nous la même poésie que celui des oiseaux, la pensée des voyages incessants que font leurs corps minuscules pour nous offrir ce bouquet de saveurs à nul autre pareil, la vision mentale de leurs mouvements pour aérer la ruche afin de la maintenir à bonne température, autant de secrets qui sont à la portée de qui veut les découvrir, mais que nous ne faisions alors qu’effleurer du bout des doigts… Du miel, je n’avais pourtant connu, jusqu’à l’âge de sept ans, que le goût des bonbons qui m’étaient donnés, tantôt pour le plaisir, tantôt pour apaiser une irritation de la gorge. Mon premier contact avec la saveur naturelle du miel avait eu pour cadre une tartine dont ma petite tête enfantine avait décrété que je ne l’apprécierais pas, associant le miel à des souvenirs auxquels il n’était strictement pour rien. Heureusement que la vie m’a donné l’occasion de ne pas en rester à cette idée préconçue! Aujourd’hui, c’est bien volontiers que je me régale d’une petite cuillerée de miel, sachant de surcroît que fondu dans une infusion portée au-delà de la température humaine, il perd ses vertus. Comme quoi pour trouver son île aux trésors, il faut parfois savoir brûler les vaisseaux de nos opinions toutes faites… Je suis en effet, « devenue grande » comme on dit, et, la vie suivant son cours, j’ai attendu Melissa, dont le nom signifie « petite abeille », puisque le mot Melis en latin, désigne précisément l’humble abeille ouvrière. Voilà qui ne s’invente pas! Ce début de grossesse me rendant malade, j’étais allée passer quelque temps en Bretagne. Je n’étais pas en état de travailler efficacement et j’avais pris la décision, raisonnable selon moi, de m’éloigner de l’effervescence parisienne pour aller chercher du repos sous la protection de gens susceptibles de prendre soin de moi. Un jour, l’homme du couple qui m’hébergeait avait annoncé que les pompiers étaient en intervention dans le village, car un essaim était malencontreusement entré dans une boîte aux lettres. L’anecdote, pourtant en tous points banale, m’avait marquée, j’aurais sans doute été bien incapable d’expliquer pourquoi. Compte tenu du fait que dans un organisme vivant, c’est la fonction qui fait l’organe, c’est l’évidence du besoin de pouvoir employer un vocable élégant pour définir une réalité, (que celle-ci soit d’ailleurs nouvelle, ou ancienne mais méconnue), qui en fait apparaître le manque dans notre langue. C’est ainsi que la récente prise de conscience, largement relayée par les médias et en particulier la télévision, au sujet de la dramatique disparition de ces êtres si utiles que sont les abeilles, a éveillé chez beaucoup de gens une passion pour cette espèce menacée, liée à un intérêt soudain pour leur cause qui est la nôtre, puisque, nous le savons trop, sans pollinisation, pas de fruits et légumes, et les conséquences tragiques qu’entraînerait la mortalité en masse des abeilles, si elle devait se poursuivre à ce rythme, sont faciles à deviner. Avec l’émergence de cette cause, est apparue l’absence cruelle d’un terme propre à définir tout être humain qui, sans nécessairement se lancer personnellement dans l’apiculture, se veut l' »ami des abeilles », s’intéresse simplement à leur mode de vie, ou encore se pose en défenseur de leur existence (ou plutôt, dans le contexte actuel, de leur survie). L’éducation aux richesses de la nature passe aussi par les mots, qui sont énergie, et en trouver un digne de porter le drapeau de la passion pour la sauvegarde de nos petites amies si précieuses, n’est pas chose facile. Avec une amie, Isabelle (dont leprénom a pour anagramme « abeilles », ça ne s’invente décidément pas non plus!), nous avons eu beau chercher partout, nous n’avons rien trouvé de satisfaisant: « abeillophile », déniché au hasard du Web, c’est facile, pas cher,et ça ne rapporte rien à la langue française. N’importe quel bateleur du dimanche pourrait sans nul doute engendrer chaque jour pléthore de mots passe-partout de cet acabit ! Aucune contribution valable non plus dans un terme aussi plat, à la poésie qu’il y a dans le fait d’être amoureux de ces petits êtres si ardents au travail pour le bien d’une humanité ingrate, laquelle non seulement ne rend pas aux abeilles une parcelle du bienfait qu’elles lui donne, mais encore a fini par réussir à se faire croire que les abeilles avaient besoin d’elle pour ne pas disparaître! Bienvenue au royaume des pompiers pyromanes, ce monde à l’envers où Homo Sapiens Sapiens, loin de mériter le nom ronflant qu’il s’est attribué par usurpation d’identité, est devenu fou au point de scier en toute quiétude la frêle branche sur laquelle lui-même et ses enfants sont assis? Ce monde qui ne sait même pas comment appeler ceux qui aiment les abeilles pour de vrai! Donc, on l’a dit, « abeillophile », ce n’est pas beau, cela ne sonne pas en conformité avec l’esprit du Français, et par conséquent, c’est un mot qui n’a que des chances infinitésimales de s’imposer. « Apicophile », pourquoi pas, mais mon amie et moi-même avons l’intuition que ce n’est pas encore la bonne formule. Alors, la nature ayant horreur du vide, il m’est apparu que le mot magique, il fallait l’inventer. Mue par mon regret qu’un tel terme n’ait pas à ce jour, été créé en Français (tant de collectionneurs des choses les plus insolites ont trouvé un nom, et tant d’amateurs de toutes sortes d’animaux en ayant été dotés d’un eux aussi), mais surtout par le désir de remédier à ce manque en proposant l’invention d’un vocable qui sonne bien en Français tout en désignant clairement un « ami des abeilles », j’ai finalement mis au monde le substantif « méliophile ». Outre qu’il semble correctement formé (du latin Melis (petite abeille butineuse) et l’inévitable racine grecque (Phileô » (aimer, être amateur de), il nous est à toutes deux, (et cela ne gâterien), très agréable à l’oreille, sans paraître trop technique par excès de longueur. Les termes hybrides issus tout à la fois du latin et du grec ne sont pas chose rare en Français, et l’un de mes grands rêves serait qu’après avoir franchi avec succès le sas de la commission de terminologie ou de néologie ad hoc, il soit relayé d’abord par les savants et autres chercheurs spécialistes du petit monde des abeilles, puis par les présentateurs de journaux télévisés ou radio-diffusés, voire les journalistes de la presse écrite, afin qu’il soit à terme, reconnu en usage par les lexicographes, et finalement attesté et agréé par sa Majesté l’Académie Française… Je ne serais pas peu fière, je l’avoue, d’être encore en vie pour assister à cette sorte de couronnement de mon invention, dût mon petit nom ne jamais lui être associé dans la mémoire collective. Nous en avons appelé pour ce faire, avec toute l’humilité qui s’impose et répondant en cela à unelogique qui nous paraissait imparable, à ce que nous estimions être une voix autorisée et compétente, à savoir l’association Défense de la Langue Française, afin que fût accompagné sur les fonts baptismaux du vocabulaire francophone, le « bébé » lexicologique de la trouvaille duquel, moi qui ai publié un premier livre, « LES JEUX DIVINEMENT ESPIÈGLES D’UNE P’TITE MAMAN », (éd. Bénévent), je suis modestement l’auteur. Amoureuse tout autant de notre langue que de mes « chères petites », commej’aime les appeler, et dont je dis à l’envi qu’elles mériteraient bien que soit officiellement établi un beau nom propre à évoquer comme il se doit, ceux qui les aiment, je revendique une certaine légitimité pour préconiser un mot nouveau sur un sujet, en l’occurrence celui des abeilles, qui du reste est présent dans cet ouvrage, et davantage encore dans mon nouveau livre à paraître. Devant le silence retentissant (nous sommes du reste les seules personnes à l’avoir entendu retentir jusqu’à présent, et il se pourrait bien que cela change), qui a répondu à nos tentatives pour faire passer le message, aussi bien dans la rubrique « courrier des lecteurs » de leur revue, que dans celle, censément plus spécifique, du « courrier des internautes », nous avons fait le choix de ne pas attendre des autres la diffusion de notre découverte tout autant conceptuelle que langagière. Nous avons entrepris dès juillet 2010, une vaste campagne de propagation de notre mot, et avec lui de nos idées sur la sauvegarde de nos précieuses amies les abeilles, dans tous les espaces des blogs ou sites de journaux évoquant le sujet et offrant à leurs lecteurs la possibilité de s’exprimer. C’est donc sans aucun appui des associations supposées représentatives en matière de langue française, de notre propre initiative et de manière tout à fait artisanale, que le substantif « méliophile » commence à se répandre, doucement mais sûrement, dans la blogosshère et, par ricochet, dans le petit monde apicole… où les retours que nous avons obtenus jusqu’à présent sont très majoritairement, positifs et encourageants. Alors, faut-il s’adresser directement aux intéressés, ou bien passer au risque de s’y perdre, par quelque obscure voie hiérarchique ? Je ne saurais évidemment répondre objectivement aujourd’hui à cette question. Toutefois, à quoi bon modifier une méthode qui gagne ? Alors, pourquoi pas décider que désormais, un amoureux des abeilles, qu’il soit apiculteur ou seulement défenseur de leur cause, sera appelé « méliophile »?Méliophiles nous sommes, méliophiles nous resteront, et chiches qu’afin de faire accepter ce mot des lexicographes de tous les pays de la francophonie, et même des académiciens, partout où on aime les abeilles, on le fera entrer dans l’usage en le disséminant comme la meilleure et la plus douce des épidémies. Vive les abeilles, et vive ceux dont à l’évidence vous êtes, vous qui m’avez lue jusqu’au bout, j’ai nommé les… méliophiles ! – Jean-Jacques FASQUEL de PARIS (75) : « J’habite à Paris dans une résidence de 560 logements qui a été en 2008 la pionnière du compost en pied d’immeuble dans la capitale. Notre projet s’est depuis complété avec la mise en place d’un jardin partagé mais également de l’installation de deux ruches en juin dernier. Et dès la mi-septembre les 70 jardiniers-composteurs de notre résidence se sont déjà délectés du premier « Miel du 107 », un miel « mille fleurs » . Certains sont tellement fiers de leur petit pot qu’ils ne veulent l’entamer pour pouvoir continuer à le montrer ! Alors devant cet appétit de miel et devant les attaques que la pollution fait subir à nos nouvelles amies, nous allons en ce printemps installer deux nouvelles ruches. Qu’on se le dise le Cruiser ne passera par nous ! » Jean-Jacques Fasquel est entrepreneur-salarié de la Coopérative d’Activités et d’Emplois Port Parallèle. Il s’occupe notamment de CompoSt’ory (http://compostproximite.blogspot.com) et anime le blog « Développement Durable et Communication » sur http://jjfasquel.blogspot.com/. Voici la photo de deux ruches installées dans sa résidence à Paris :
© Jean-Jacques FASQUEL
© Jean-Jacques FASQUEL
© France DENIS
© France DENIS
France DENIS de BARLY (62) pour son témoignage : « En 1981, mon futur époux, apiculteur de cœur et moi même nous sommes installés le jour de la Saint Valentin. Nous n’imaginions pas alors que notre petite union et sa passion toujours grandissante pour les abeilles allait nous lier plus tard à l’histoire de tous les êtres humains. Récemment il a augmenté considérablement son nombre de ruches. Comme il n’en vit pas, il n’y associe pas la notion de rentabilité qui fausse toutes les meilleures intentions du Monde. C’est là notre trésor. Par ailleurs, j’ai créé une association à but pédagogique via l’apiculture. Celle-ci, tel notre petit fils âgé de 6 mois, s’éveille simplement. Par une approche ludique, elle vise à sensibiliser la population au rôle primordial que joue l’abeille dans la préservation de la biodiversité. Nous trouvons utiles l’engagement de chacun pour préserver les pollinisateurs face à ceux qui agissent maladroitement (agriculture intensive, commercialisations mal contrôlées, …). Nous pensons que bientôt les plus mauvais produits seront bannis mais nous savons que les biotechnologies leur succéderont. Alors, nous nous questionnons : «Pourquoi un miel est-il déclaré impropre à la commercialisation et à la consommation au Luxembourg s’il a des traces d’OGM? (09/02/2011 5.21 pm source AFP). Pourquoi une clause de sauvegarde concernant l’OGM M 810 a-t –elle été défendue par notre Président ? Pourquoi dit-on qu’une terre cultivée via OGM peut « contaminer » les autres cultures alentour ? Pourquoi les cultures biologiques proches ne seront plus reconnues comme telles ?… Pourquoi enfin veut-on toujours préserver le naturel via le surnaturel ?…. A l’image de celle d’un couple, l’histoire de la Nature est chaque jour unique mais aussi, parfois bien menacée. « Notre futur dépend d’une Histoire d’Amour qui nourrit le Monde. Tout ce qui nous entoure dépend d’une relation unique ». Nous vivons tous cette Histoire, la notre et celle de nos enfants, nous voudrions qu’elle dure toujours ! Quand je regarde mon époux s’affairer autour de ses abeilles, j’ai l’impression de regarder un artisan, d’assister déjà à un reportage sur un métier d’antan et je ne peux m’empêcher de penser à mon petit fils. J’ai peur pour lui, j’ai peur pour toute sa génération et celles à venir. Est-ce que dans 20 ans, grand père et petit fils pourront s’asseoir l’un près de l’autre et contempler encore la formidable danse des abeilles autour des ruches ? Est–ce qu’ils pourront récolter et déguster ensemble un miel naturel utile à leur bonne santé et à celle des autres ? Est ce que mon simple témoignage, celui d’une femme ordinaire, de celle qui comme beaucoup d’autres a connu la joie d’enfanter peut encore croire à La VIE pour des milliers d’années sur Terre ? Comme une mère prend soin de son enfant, ne peut-on prendre soin de la Terre comme elle a pris soin de nous ? Comme moi, n’aimeriez-vous pas lui dire encore longtemps : « je t’aime ». Je t’aime très fort mon enfant ! » Les 12 autres contributions récompensées 12 autres contributions ont été également sélectionnées. Leurs auteurs recevront chacun un lot offert par Disneynature : – Alain QUEMENER de BREUX JOUY (91) : « J’ai hérité de mon grand-père la passion des abeilles. Depuis maintenant 3 ans je participe à cette magie de la nature et je mets toute mon énergie et ma conviction à protéger et faire prospérer ces petites bêtes ! D’une ruche la première année, j’en suis maintenant à 9… Le printemps arrive. J’ai hâte de voir mes amies à nouveau s’activer pour le bien être de l’Humanité ».
© ALAIN QUEMENER
© ALAIN QUEMENER
Marjorie LAMBOTTE de MARTIGUES (13) pour sa photo prise sur le mont Aigoual, représentant un bourdon dans une campanule :
© Marjorie LAMBOTTE
© Marjorie LAMBOTTE
Françoise DE PROYART de IDRON (64) pour sa photo intitulée « bon appetit ! » :
© De Proyart Françoise
© De Proyart Françoise
Chloé LE SAUX de QUIMPER (29) : Voici la contribution de Chloé, 10 ans. Depuis l’étude des « petites bêtes », en classe de CE2, elle se passionne pour la faune de son jardin :
© Chloé LE SAUX
© Chloé LE SAUX
Claire DIMIER-VALLET de GRENOBLE (38) pour sa photo intitulée rencontre au soleil :
© Claire Dimier-Vallet
© Claire Dimier-Vallet
Eugény BODIN de LILLE (62) pour sa photo intitulée « Apprivoiser & Dompter un tempérament piquant ! » :
© Eugény BODIN
© Eugény BODIN
Marko SAVIC de CALAIS (62)
© Marko SAVIC
© Marko SAVIC
Ils ont également gagné un lot : Louis et Jules HIBON de SAINT-SATURNIN-LES-AVIGNON (84). 😉 Pour finir, voici ma petite contribution personnelle. Cette photo a été prise la semaine dernière depuis le jardin de CDURABLE.info situé dans les Cévennes :
© David Naulin
© David Naulin

 

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David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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