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Le Réseau mondial de réserves de biosphère de l’UNESCO accueille 22 nouveaux sites

Lors de sa 21e session qui s’est tenue du 25 au 29 mai 2009 sur l’île de Jeju (en République de Corée), le Conseil international de coordination du Programme L’Homme et la biosphère (MAB-CIC) a ajouté 22 nouveaux sites, situés dans 17 pays, au Réseau mondial de réserves de biosphère de l’UNESCO (RMRB), qui en compte désormais 553 dans 107 pays.

Les réserves de biosphère sont des sites reconnus par l’UNESCO, dans le cadre de son Programme sur l’Homme et la biosphère, qui innovent et font la démonstration de nouvelles approches de gestion intégrée de la biodiversité et des ressources terrestres, côtières et marines. Les réserves sont aussi des sites d’expérimentation et d’étude pour le développement durable, en particulier lors de l’actuelle Décennie pour l’éducation au service du développement durable. Lancé au début des années 70, le MAB propose un agenda de recherche interdisciplinaire et de renforcement des capacités, en vue d’améliorer les relations des hommes avec leur environnement. Il s’intéresse notamment aux dimensions écologiques, sociales et économiques de la perte de biodiversité et à la limitation de cette perte. Il utilise son Réseau mondial de réserves de biosphère comme un outil d’échange de connaissances, de recherche et de surveillance continue, d’éducation et de formation, ainsi que de prise de décision participative.

Les 22 nouvelles réserves de Biosphère

Vhembe, Afrique du Sud. Réputée pour sa diversité biologique et culturelle, la réserve comprend la partie nord du Kruger National Park, le site Ramsar des Makuleke Wetlands, les Soutpansberg et le Blouberg qui sont des éléments clés de la biodiversité, le paysage culturel du Mapungube et le plateau du Makgabeng, riche en art rupestre. Les activités humaines sur le site sont surtout agricoles, avec notamment la production de fruits et légumes tropicaux, l’élevage et des réserves de chasse. Les principaux groupes de la région – Venda, Shangaan et Sepedi – disposent d’un savoir autochtone particulièrement riche, qui va de la sculpture sur bois et de la confection de tambours à la médecine traditionnelle. – Bliesgau, Allemagne. Cette réserve applique le concept d’« entre-ville » pour relier deux paysages très contrastés : l’un, densément peuplé et urbanisé au nord avec la ville de St-Ingbert et l’autre, faiblement peuplé et rural au sud. Le site soutient actuellement des recherches approfondies sur les évolutions écologiques de ses zones urbaines, suburbaines et rurales dans le cadre du changement climatique. Les diverses activités menées en faveur du développement durable, notamment des initiatives pédagogiques et de sensibilisation à l’environnement, constituent une source d’inspiration pour la région. Une association pour la biosphère a été spécialement créée pour le site.
Bliesgau - © Biosphärenzweckverband Bliesgau  - School youth hostel
Bliesgau – © Biosphärenzweckverband Bliesgau – School youth hostel
Swabian Alb (Jura souabe), Allemagne. Située dans le Jura européen, cette réserve est couverte de forêts de hêtres, de pins et d’épicéas, de vastes vergers, pâturages et prairies. Proche de Stuttgart, le site couvre une surface de 84 500 ha et compte 150 000 habitants. Les programmes de développement durable pour la biosphère sont liés à l’agriculture et à la sylviculture, aux entreprises vertes et à l’écotourisme, ainsi qu’à la promotion des produits locaux et des industries artisanales. Des plans ont également été mis en place pour renforcer l’utilisation des énergies renouvelables, notamment pour les transports. La réserve intègre le camp d’entraînement militaire de Münsingen, situé dans le Jura vallonné. Cette zone, interdite au public pendant 110 ans (jusqu’en 2005), est restée intacte et a conservé les caractéristiques des paysages culturels des XVIIIe et XIXe siècles. C’est l’une des plus grandes zones non morcelée et préservée des nuisances sonores du Bade-Wurtemberg. – Great Sandy, Australie. Couvrant des territoires terrestres, côtiers et marins, la réserve abrite les plus grandes forêts pluviales poussant sur le sable. Elle comprend le site naturel de l’île Fraser et ses lacs dunaires d’eau douce, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1992. La communauté locale Burnett Mary Regional Group for Natural Resources Management a promu la désignation de la zone comme réserve de biosphère encourageant l’écotourisme et l’agriculture biologique de niche.
Great Sandy -  © Fraser Coast South Burnett Tourism - Humpback whale
Great Sandy – © Fraser Coast South Burnett Tourism – Humpback whale
Fuerteventura, Espagne. Deuxième plus grande île de l’archipel des Canaries, elle est la plus proche de la côte d’Afrique occidentale. Le site est constitué d’un vaste ensemble d’écosystèmes comprenant aussi bien des zones désertiques ou semi-désertiques que des habitats côtiers et marins. L’île est caractérisée par une riche diversité d’espèces marines (dauphins, cachalots, tortues marines qui se reproduisent sur ses plages, etc.). La réserve de biosphère constitue également l’un des principaux observatoires géo-paléontologiques du monde. La population du site met l’accent sur le développement de pratiques d’écotourisme durable. L’île investit aussi afin d’augmenter sa capacité énergétique renouvelable, principalement grâce à l’éolien et au solaire. Elle se veut un modèle de la mise en place de la directive de l’Union européenne sur l’énergie renouvelable.
Fuerteventura © UNESCO/Cabildo de Fuerteventura
Fuerteventura © UNESCO/Cabildo de Fuerteventura
Altaisky, Fédération de Russie. Cette réserve s’étend sur les parties nord-est et est de l’Altaï, le long d’immenses chaînes de montagne. Remarquable par sa biodiversité et son patrimoine culturel, elle couvre 3 532 234 ha et compte 15 000 habitants. L’aire centrale fait partie des Montagnes dorées de l’Altaï, site naturel inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. La réserve, qui coopère avec celle d’Ubsunurskaya Kotlovina et celle de Khakassky, joue un rôle clé pour le tourisme, notamment le développement de l’écotourisme. La zone, qui a le statut de réserve depuis 1932, compte parmi les espaces du monde les moins affectés par l’intervention humaine et recèle une faune et flore très riche. Plusieurs peuples autochtones vivent dans l’aire de transition de la réserve : Toubalars, Tchelkanes, Télenguites, Koumandines, Téléoutes…
Altaisky -  © A. Lotov - Teletskoe lake
Altaisky – © A. Lotov – Teletskoe lake
Nokrek, Inde. Situé dans l’Etat de Meghalaya, ce point clé pour la biodiversité présente des écosystèmes et des paysages naturels préservés. Peuplée d’éléphants, de tigres, de léopards et de gibbons houlocks, la zone est également réputée pour ses variétés sauvages d’agrumes qui serviront peut-être de pool génétique pour la production commerciale d’agrumes. – Pachmarhi, Inde. Situé au coeur de l’Inde, dans l’état du Madhya Pradesh, ce site abrite des réserves de tigres et d’autres réserves de faune. Sa situation, à l’interface entre des forêts tropicales, humides et sèches, et des forêts de basses montagnes subtropicales, en fait un paradis pour les botanistes. Grâce à leurs traditions sociales et culturelles, les tribus locales contribuent à la préservation de la forêt tout en tirant profit des diverses ressources alimentaires, agricoles et économiques de la zone. – Similipal, Inde. Cette réserve de tigres située dans l’est de l’Inde, dans l’Etat d’Orissa, était autrefois le terrain de chasse du maharadjah du Mayurbhanj. Cet environnement tropical abonde en tigres, éléphants, panthères, cervidés et héberge de nombreuses espèces de plantes, ce qui en fait un laboratoire vivant pour les spécialistes de l’environnement. Les populations tribales de la zone vivent de l’agriculture, de la chasse et de la cueillette des produits de la forêt, mais ils ont désespérément besoin de sources de revenus complémentaires pour sortir de la pauvreté. – Giam Siak Kecil – Bukit Batu, Indonésie. Cette zone de tourbières de Sumatra se distingue par son exploitation durable du bois et deux réserves de faune qui hébergent des tigres de Sumatra, des éléphants, des tapirs et des ours à collier. Le suivi des espèces phares et l’étude approfondie de l’écologie des tourbières figurent parmi les activités de recherche menées sur place. Les résultats des premières études montrent que la faune et la flore pourraient contribuer au développement économique durable de la zone et à l’amélioration de la situation économique des habitants. Le site offre aussi une expérience intéressante en matière de dioxyde de carbone (CO2) dans le cadre des mécanismes de commerce du carbone. – Jabal Moussa, Liban. Ce site, qui fait face à la mer Méditerranée à l’ouest, s’étend sur les hauteurs du versant occidental de la chaîne du Mont Liban située au nord du pays. Cette zone relativement étendue (6 500 ha), sauvage et préservée, est protégée par des arrêtés municipaux visant à sauvegarder son intégrité écologique, ses systèmes naturels et ses espèces. Jabal Moussa est réputée pour la vallée d’Adonis, espace historique préservé qui inclut d’anciennes terrasses agricoles et des sentiers datant de la période romaine. Son paysage est parsemé de cours d’eau, de pacages, de forêts mixtes composées de chênaies, de pinèdes, d’oliveraies et de nombreuses espèces de plantes importantes pour l’économie. La vallée sert également d’habitat préservé à une faune variée : loups, hyènes, damans, oiseaux et reptiles.
Jabal Mossa - © Association for the protection of Jabal Moussa   - The western slopes of the northern Mount Lebanon Chain
Jabal Mossa – © Association for the protection of Jabal Moussa – The western slopes of the northern Mount Lebanon Chain
Tasik Chini, Malaisie, est la première réserve de biosphère UNESCO dans ce pays. Situé au sud de la péninsule, le site est le bassin versant du lac Tasik Chini, sanctuaire de nombreuses espèces endémiques d’eau douce. Des recherches intensives et un suivi sont menés par de nombreuses institutions. Autour du lac et des rivières qui l’alimentent, l’artisanat (textiles par exemple) devrait représenter un important potentiel pour le développement de toute la région. – Lagunes de Montebello, Mexique. La réserve s’étend sur une zone hydrologique d’une riche diversité biologique. Sa situation, dans le massif central mexicain, à la frontière de la région montagneuse du Chiapas et de la plaine côtière du Golfe du Mexique, lui confère une importance particulière. Son paysage karstique et sa cinquantaine de lagons de tailles diverses en font une région d’une incroyable beauté. Le site est d’une importance cruciale pour la collecte d’eau douce et la régulation climatique. Les communautés locales sont associées à la gestion des ressources écologiques du site. Elles pratiquent diverses activités agricoles en mettant de plus en plus l’accent sur les pratiques compatibles avec la protection du site. Ainsi, la production traditionnelle de café est passée à une production de café bio, alors que la reforestation et les activités touristiques sont des alternatives qui contribuent au développement durable de la zone.
Lagunes de Montebello -  © UNESCO/Favio Mayorga  - Lagunas de Montebello, Mexico
Lagunes de Montebello – © UNESCO/Favio Mayorga – Lagunas de Montebello, Mexico
Ile Flores, Portugal. Cette île, qui fait partie du groupe occidental de l’archipel des Açores, constitue la partie émergée d’un mont sous-marin situé près du rift médio-atlantique. Elle est née d’une activité volcanique qui a commencé il y a moins de dix millions d’années. La réserve de biosphère comprend toute la partie émergée de l’île Flores et certaines zones marines adjacentes qui bénéficient de paysages magnifiques et d’atouts géologiques, environnementaux et culturels incontestables. De hautes falaises surplombent une grande partie de la côte parsemée d’îlots. Territoire de pêche traditionnelle, le site attire également les touristes, en particulier les adeptes de la plongée sous-marine, de la marche et de l’observation des baleines et des dauphins. – Geres / Xures est une réserve transfrontalière (Espagne et Portugal), établie sur la base de la continuité biogéographique des chaînes Galaico-Miñotas et des vallées associées que se partagent les deux pays. L’importance du site d’un point de vue écologique tient à sa richesse en écosystèmes de forêts et de tourbières, ainsi qu’au grand nombre d’espèces endémiques qui se sont développées sous les influences croisées des climats océanique et méditerranéen. Avec des communautés locales qui font partie intégrante du paysage régional, des centres de développement durable ont été installés dans la réserve de biosphère. Un plan conjoint de gestion permettra aux deux pays de profiter mutuellement de leurs expériences et de coopérer à la gestion durable des écosystèmes. – Mont Myohyang, République populaire démocratique de Corée. Selon la légende, ce site sacré aurait vu naître le roi Tangun, ancêtre du peuple coréen. Cette splendide zone montagneuse s’élève à près de 2 000 mètres d’altitude. Ses rochers et falaises spectaculaires offrent un habitat à 30 espèces de plantes endémiques, 16 espèces de plantes en danger dans le monde et 12 espèces animales également menacées. Le site recèle par ailleurs une grande variété de plantes médicinales.
Mont Myohyang - © Mount Myohyang Biosphere Reserve
Mont Myohyang – © Mount Myohyang Biosphere Reserve
Shinan Dadohae, République de Corée. Le site couvre un archipel du sud-ouest du pays. Il est constitué de zones terrestres et marines ainsi que de grandes zones intertidales qui hébergent une extraordinaire variété d’espèces et servent de lieux de repos à des oiseaux migrateurs rares. Des formes traditionnelles de pêche (la pêche à la main, par exemple) et la production de sel continuent d’y être pratiquées. – Lajat, Syrie. Situé à l’extrême sud de la Syrie, à la frontière avec la Jordanie, ce site, célèbre pour sa richesse biologique, offre quelques-uns des paysages les plus impressionnants de la région. Les dispositifs existants de pâturage en rotation, la restauration des paysages, les fouilles et la mise en valeur des ruines archéologiques de Lajat constituent autant de possibilités de développement de l’activité humaine dans le respect de la durabilité écologique. Lajat peut également servir d’outil pédagogique illustrant l’importance de la faune et la flore dans la vie et l’économie locales ainsi que l’interdépendance de la diversité culturelle et biologique. – Desnianskyi, Ukraine. Situé en Polésie orientale, le long de la rivière Desna, le site de 58 000 hectares recouvre toute une mosaïque d’écosystèmes : forêts, rivières, lacs, plaines d’inondation, marécages. Il est très important pour la recherche environnementale, notamment le suivi d’espèces rares, comme les ours et les lynxs. Les principales activités humaines sont l’agriculture, la sylviculture, la pêche et la chasse sportive. Parmi les activités relevant du développement durable, on trouve de l’agriculture biologique et de l’écotourisme le long de la Desna, ainsi que des activités éducatives développées dans le cadre du camp pour écoliers Desnianski Zori. Le développement d’un tourisme transfrontalier durable se fait en collaboration avec la Fédération de Russie, à travers un projet de création d’une réserve de biosphère à cheval sur les deux pays. – Delta de l’Orénoque, Venezuela. Ce site se caractérise par la remarquable biodiversité de ses écosystèmes terrestres et aquatiques, qui hébergent plus de 2 000 espèces de plantes et une faune terrestre et aquatique très variée. La diversité biologique de la réserve de biosphère est complétée par la richesse culturelle du peuple Warao. La promotion des activités de production au sein du site contribue au renforcement de la communauté Warao, à la protection de leur territoire et à l’amélioration de leurs conditions de vie. – Mui Ca Mau, Viet Nam. Située à la pointe sud du pays, cette réserve montre des systèmes de succession écologique sur des terres alluviales récentes. Elle joue également un rôle important en termes de conservation de la nature car elle se trouve à la frontière de la mangrove et des forêts de niaoulis. Elle constitue en outre une zone de reproduction et de nidification d’espèces aquatiques. Les programmes de développement durable de ce site concernent principalement l’écotourisme et le tourisme culturel qui ont pour mission de mettre en valeur le riche patrimoine de ses habitants. Des formations sont également prévues pour améliorer l’agriculture et la pêche. – Cu Lao Cham – Hoi An est un site à la fois côtier, ilien et marin de la partie centrale du Vietnam qui est célèbre pour ses espèces marines : coraux, mollusques, crustacés et algues. La réserve de biosphère inclut également Hoi An, un site culturel du patrimoine mondial qui est un ancien port illustrant la fusion des cultures européenne et vietnamienne. En mariant des atouts culturels et des avantages naturels en termes de biodiversité, Cu Lao Cham -Hoi An est bien placé pour l’écotourisme durable. Le Conseil international de coordination a également approuvé l’extension de 4 réserves déjà existantes : Mata Atlantica (Brésil), La Campana-Peñuelas (Chili), Carélie du nord (Finlande), et Dyfi (Royaume-Uni), désormais rebaptisé Biosffer Dyfi Biosphere.

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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