
Des investissements
Le développement du photovoltaïque en France – SERIl y a quelques années la France se lançait dans la course à l’énergie solaire alors que de nombreux sceptiques n’y voyaient au mieux qu’une industrie dont la rentabilité n’apparaitrait qu’après plusieurs décennies Aux côtés de l’Allemagne, elle a participé à l’essor d’une filière industrielle dont le taux de croissance moyen mondial est de 45% par an depuis 2003. Une filière qui année après année dépasse les prévisions les plus optimistes.Des premiers résultats

Des atouts en France
Enfin, n’en déplaise aux mauvaises langues, la France possède les structures adéquates pour développer une filière industrielle : faible coût de l’énergie, qualité des infrastructures, accès à une main d’œuvre qualifiée sont autant de facteurs qui lui permettrait même de concurrencer l’industrie chinoise dans le domaine de la production de panneauxUn arrêt brutal, une filière à l’agonie malgré des perspectives internationales exceptionnelles
La France avait fait le bon choix. Jusqu’au moratoire de 2010. Aujourd’hui, alors que la plupart des pays amorcent une expansion massive du solaire photovoltaïque, à commencer par les Etats Unis, la Chine, le Royaume Uni, le Japon mais aussi le Brésil le Mexique ou même la Russie, la France abandonne la partie.


La transition énergétique ? Oui ! mais aussi des actions urgentes !
Malgré cela, la France n’y croit plus. Elle refuse de faire les derniers investissements qui permettraient à ses entreprises de briller sur la scène internationale. Économies de bout de chandelles dirait la sagesse populaire… La loi de transition énergétique se fixe des objectifs ambitieux, mais n’apporte aucune solution concrète. En particulier les outils nécessaires à l’essor des filières doivent être mis en place au plus tôt. Non seulement parce que les entreprises du secteur souffrent et voient leur compétitivité se réduire de plus en plus, mais aussi car 2014 constitue l’année charnière du secteur au niveau mondial.De l’espoir d’une prise de conscience
En dépit de ce climat délétère, instauré en parti par l’attitude égocentrique et la vision court-termite de certains professionnels du secteur, je continue à croire en la France, à croire en sa capacité à prendre conscience de son égarement avant qu’il ne soit trop tard et à amorcer le changement de cap qui fera d’elle un leader sur un secteur d’avenir. Je continue à croire en une France conquérante, en une France qui gagne. Lyon, Octobre 2014 Olivier Mormiche, Président d’In Sun We Trust