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Bonne nouvelle de la LPO pour les oiseaux migrateurs : deux accords mondiaux historiques viennent d’être conclus en leur faveur

LPO France - Agir pour la biodiversité
LPO France – Agir pour la biodiversité
Deux accords mondiaux sans précédent ont été conclus le week-end dernier à l’issue de la 11ème session de la Conférence des Parties (COP) à la Convention sur la conservation des Espèces Migratrices qui s’est tenue à Quito en Equateur, du 4 au 9 novembre. Ils permettront d’agir en faveur des espèces d’oiseaux migrateurs à l’échelle de la planète. La LPO se réjouit de ces résultats prometteurs qui constituent aussi une reconnaissance du travail effectué en amont par le réseau BirdLife[[La LPO est le partenaire officiel en France du réseau BirdLife International (120 représentants et près de 2,8 millions d’adhérents dans le monde).]]. Elle souhaite à présent que l’Etat français les mette à exécution.
Grues © Fabrice Cahez LPO
Grues © Fabrice Cahez LPO
Après 6 jours de négociations, les 120 pays signataires et 900 délégués ont ainsi permis d’établir la feuille de route visant à éradiquer les causes d’intoxication et un plan d’actions novateur a été ratifié en faveur de plus de 400 espèces d’oiseaux ! Une nouvelle qui fait d’ailleurs échos au rapport publié lundi 3 novembre par le journal scientifique Ecology Letters révélant que l’Europe, abritant 421 millions d’oiseaux de moins qu’il y a 30 ans, apparaît incapable d’enrayer la disparition de nombreuses espèces. Les actions en faveur des oiseaux migrateurs s’intensifient En vue de limiter les risques d’empoisonnement des oiseaux migrateurs, une première résolution encourage désormais les Etats à réduire et minimiser l’usage de rodenticides, insecticides et appâts empoisonnés et à supprimer progressivement toutes les munitions au plomb. Ce dernier, retiré des peintures et de l’essence se retrouve dans la nature en raison des munitions utilisées par des millions de chasseurs à travers le monde. L’usage du Diclofénac, médicament vétérinaire fortement toxique et présentant le plus de risques d’empoisonnement d’oiseaux migrateurs sera interdit. Pour rappel, le déclin des populations de vautours en Inde au cours de la période 1992-2007 a varié entre 95% et 99,9% selon les espèces concernées, au point d’en interdire sa commercialisation dans cette région du monde. Les effets indésirables du Diclofénac sont d’ailleurs bien connus en médecine humaine pour leurs effets secondaires cardio-vasculaires à tel point que les scientifiques ont demandé son interdiction en 2013. Cette résolution constitue donc un évènement clé dans ce combat contre les menaces d’empoisonnement. Un plan d’actions pour les oiseaux terrestres Le Plan d’Actions pour les Oiseaux terrestres présente les améliorations possibles du statut de conservation de plus de 400 différentes espèces utilisant la voie migratoire africo-eurasienne. Il identifie les besoins en préservation à l’échelle du paysage et affirme que chacun à sa façon peut œuvrer pour qu’un vrai changement s’opère. Plus d’un quart des 52 espèces sur la liste rouge des Oiseaux à préserver font leurs nids en Europe et passent l’hiver en Afrique Sub-saharienne. Des oiseaux comme la tourterelle, le coucou, les engoulevents, les vautours et bien d’autres encore vont bénéficier de ces deux accords positifs et uniques en leur genre. Si les décisions prises par les gouvernements lors de la Conférence de la CMS reflètent la prise de conscience croissante d’une responsabilité commune et partagée vis-à-vis de la protection de la faune, les Etats doivent désormais joindre l’acte à la parole. La prochaine conférence de la CMS se déroulera en 2017 aux Philippines. Approfondir La Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (entrée en vigueur en 1983), énonce que les Etats doivent être les protecteurs des espèces migratrices qui vivent à l’intérieur ou qui traversent leurs juridictions nationales. Les espèces migratrices sont notamment menacées par le rétrécissement de leur habitat, la chasse, ou encore la dégradation de leurs aires d’alimentation. Contact
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