À l’automne 2008, les principales places boursières se sont effondrées dans le sillage de Wall Street, plongeant du même coup le monde dans la crise. Si le désastre financier fut une surprise pour beaucoup, quelques-uns l’avaient néanmoins anticipé. Le véritable krach avait en effet commencé quelques mois plus tôt aux États-Unis, un krach obscur celui-là, silencieux, lié à l’inconséquence des subprimes, ces produits financiers inventés par des apprentis sorciers pour jouer avec les dettes des classes les plus défavorisées. Très vite, quelques personnes ont compris que ce système courait droit à sa faillite. Certains d’entre eux se sont tus, par peur ou espoir de se tromper, d’autres ont essayé en vain de briser le silence et l’indifférence, d’autres enfin ont décidé de parier sur cette catastrophe pour gagner plus d’argent encore.
C’est à ces quelques visionnaires que s’intéresse ici Michael Lewis. Privilégiant l’aspect humain à l’analyse d’un système trop souvent opaque et anonyme, il nous livre une galerie de portraits édifiants. Ses « modèles », qui mêlent de façon incroyable cynisme et naïveté, autisme et arrogance, nous accompagnent ainsi dans un récit passionné et passionnant, où la morale et les millions de dollars sont quantité négligeables, les anecdotes plus édifiantes les unes que les autres. Combinant la grande et les petites histoires, il nous livre au final le document le plus captivant, le plus humain et le plus instructif sur la crise et le monde financier tel qu’il se présente aujourd’hui. Le casse du siècle est un best-seller aux États-Unis (600 000 exemplaires). Paru sous le titre The Big Short, Brad Pitt en a acquis les droits d’adaptation. « Personne n’écrit sur la finance et l’argent avec un tel sens de l’humain et du romanesque. Michael Lewis est notre nouveau Tom Wolfe. » The New York Times « Lewis décortique le système en moraliste autant qu’en analyste. C’est de loin le meilleur ouvrage sur la crise. » Le Monde L’auteur : Michael Lewis est né à La Nouvelle Orléans en 1960. Il a travaillé comme investisseur, au milieu des années 1980, pour la banque Salomon Brothers, expérience qui lui a donné la matière de son premier livre, Poker Menteur (Dunod, 1993), comparé, lors de sa sortie au Bûcher des vanités, de Tom Wolfe. Il est aujourd’hui journaliste à Vanity Fair. Références : Le casse du siècle de Michael Lewis – Éditeur : Sonatine Editions – Traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau – Date de parution : 23 septembre 2010 – 200 pages – ISBN-13: 978-2355840531 – Prix public : 20 €