World Impact Summit 2024 s’est tenu les 7 et 8 mars à Bordeaux pour les professionnels engagés dans la transition écologique de leur entreprise. Deux jours pour découvrir des solutions concrètes et innovantes pour réussir la transformation environnementale de l’entreprise. Ce salon international a pour but de trouver des réponses adaptées aux besoins spécifiques de chaque entreprise :
- Plus de 250 solutions concrètes pour une transition écologique efficace.
- 30 heures de contenu exclusif (conférences, ateliers et échanges avec des experts)
Thème du World Impact Summit 2024 :
l’engagement des femmes en faveur de la transition écologique
Elles sont les plus vulnérables face au changement climatique et ce sont aussi elles qui s’engagent pour diriger le changement. C’est face à ces constats, et afin de redonner aux femmes leur juste place dans les débats, que l’édition 2024 du World Impact Summit a choisit pour thème l’engagement des femmes dans la transition écologique.
Le festival Empow’Her “Agir pour un monde féministe”
Avez-vous déjà vu un monde véritablement équitable et durable ?
Un monde où tous les individus ont leur place. Où chacun·e, quel que soit son âge, son genre ou ses origines, a le pouvoir de choisir sa vie. Un monde où l’on respecte autant les êtres vivants que la planète. Ce monde existe ! Il est vivant dans le regard de tous·tes celles et ceux qui luttent contre toutes les formes d’oppressions et de discriminations. Il est visible à qui ose observer notre société avec un regard critique et entrevoir de nouvelles perspectives. Ce monde plus équitable et plus durable, c’est un monde féministe… Et il vous donne rendez-vous lors de la 4ème édition du festival Empow’Her les 19, 20 et 21 avril au CENTQUATRE-PARIS. Trois jours de découvertes, de débats et de fêtes pour construire ensemble un monde féministe et égalitaire.
Imaginer les choses autrement c’est le début du changement
Parce que nous œuvrons tous les jours pour l’autonomisation des femmes à travers le monde, notre festival s’engage pour rendre visible la place des femmes et celle des minorités dans notre société et faire entendre leurs voix. Cet événement est placé sous le signe de l’engagement, du collectif et de la joie. Parce qu’éduquer le regard à voir et reconnaître ce qui nous opprime, décrypter les mécanismes de domination et de discrimination présents dans tous les domaines de notre vie, qu’elle soit publique et privée, c’est déjà le début du changement.
Ensemble on va plus loin
Nous sommes de plus en plus nombreux·ses à rêver, à croire et à voir que les choses peuvent changer ! À travers une programmation définie avec un comité de programmation collaboratif, cette édition 2024 rassemble tous·tes celles et ceux qui aspirent à plus d’équité et agissent contre toutes les formes d’op- pressions. Au total, plus de 40 conférences et ateliers réuniront artistes, penseur·ses et grand public au- tour des enjeux féministes de notre société : santé, sexualité, culture, politique, sport, média, économie et écologie. Un grand mouvement féministe, festif et collectif est à l’œuvre ! C’est en célébrant toutes les initiatives et en créant des espaces de rencontres et de partages que nous inspirerons le changement !
L’équipe Empow’Her
De quelle manière aborde-t-on l’impact positif au WIS ?
“Avoir un impact positif” : beaucoup en parlent, certains l’incarnent, mais peu sont capables d’en donner une définition claire. Avoir un impact positif : oui, mais pourquoi, de quelles manières et comment le mesurer ? Voilà une question importante pour le World Impact Summit qui valorise les solutions à impact positif, celles qui contribuent à la transition écologique de notre économie. Parce qu’il ne suffit pas de s’auto-proclamer ‘solution à impact’ pour avoir un impact positif, cette solution doit s’intégrer dans un contexte, répondre à un besoin et éviter au maximum les effets rebond*.
Partant du postulat que chaque activité humaine engendre forcément un impact sur ses parties prenantes (clients, fournisseurs, investisseurs, collaborateurs…) ou sur la planète, le WIS s’est fixé un objectif pour cet événement : offrir la possibilité à chaque participant de rencontrer les partenaires qui l’aideront à engager ou accélérer sa transformation écologique et réduire son impact.
Une méthodologie basée sur trois phases (comprendre – mesurer – agir) pour permettre à chaque acteur de s’engager dans une démarche à impact.
Comprendre
Comme le dit l’adage, “il faut réfléchir avant d’agir”. Cela vaut également pour la transition que nous devons mener à tous les échelons de notre société et économie.
Ce besoin de comprendre peut être observé à travers plusieurs prismes.
- Comprendre la trajectoire climatique globale : le GIEC ne cesse de nous alerter à ce sujet. Certains médias, comme Youmatter, Blast, Le souffle de l’info, Vert, le média qui annonce la couleur, Pour un réveil écologique, Reporterre, parviennent à vulgariser ces notions. D’autres acteurs tels la Fresque du Climat ou la Fresque de la Biodiversité proposent des ateliers ludiques et pédagogiques pour mieux se saisir de ces enjeux.
- Comprendre les impacts de nos propres activités sur l’environnement : afin de pouvoir prendre des mesures adaptées. Ces impacts sont nombreux et à différentes échelles : une société de transport de marchandises n’aura pas le même impact sur l’environnement qu’un grand groupe d’assurances. Nous évoluons tous dans des secteurs d’activité possédant chacun leur caractéristiques et leurs impacts.
Mesurer
Lorsque l’on comprend ses impacts et de ce sur quoi il est possible de faire levier, il est nécessaire de les évaluer : c’est la mesure d’impact.
Cette étape est cruciale car elle donne les clés à chaque décideur de la quantité d’externalités négatives générées par ses activités et des postes sur lesquels il est le plus urgent d’agir.
Quels sont les outils de mesure à disposition des organisations ?
- La méthodologie la plus connue est le bilan carbone. Il offre la possibilité à chaque organisation de calculer son impact à travers le prisme des émissions de GES (gaz à effet de serre) émises par ses activités. Pour cela, on y applique 3 scopes : les émissions de gaz à effet de serre directes (chauffage, transport…), les émissions de GES indirectes (émissions liées au processus de production) et toutes les autres émissions indirectes (achats de marchandises, communication…).
- Les impacts d’ordre social : Il est également possible de considérer l’impact d’une organisation à travers le prisme de la création de nouveaux emplois, de la formation et l’éducation des jeunes générations, ou encore l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap ou de grande pauvreté, etc.
- L’impact sur la biodiversité et le vivant : ces approches sont généralement bien plus complexes qu’un simple bilan carbone, du fait que la biodiversité ne possède pas un unique indicateur, comme cela peut être le cas avec le carbone. La biodiversité dépend de la bonne santé d’écosystèmes entiers, de la survie d’espèces et de la diversité génétique. Cependant, il est possible de citer le Global Biodiversity Score® (GBS) pour les entreprises et institutions financières ou encore le Biodiversity Footprint for Financial Institutions (BFFI).
Il revient à chaque organisation de choisir sa porte d’entrée. Une chose est sûre, la comptabilité des organisations ne peut pas dépendre que d’une évaluation financière pour juger de sa bonne ou mauvaise santé. Elle devra également inclure des critères tels que les impacts sociaux ou environnementaux.
Agir
Compte tenu de l’urgence, il semble évident que nous devons agir en conséquence et rapidement. Mais l’urgence ne doit pas faire oublier qu’il est aussi important de prendre des mesures en connaissance de cause et basées sur des faits scientifiques et découlant d’un plan d’action.
Le champ des possibles est immense pour les entreprises et les collectivités. Que ce soit sur le volet de l’énergie, de la mobilité, de la gestion des déchets ou du numérique, nombreuses sont les solutions qui peuvent contribuer à la transformation des organisations et les aider à adopter de nouvelles pratiques, plus sobres et vertueuses.
L’essentiel réside dans la façon dont les organisations prennent des décisions. Une démarche à impact positif se doit d’être mûrement réfléchie car elle implique une mutation profonde de l’organisation. De plus, l’un des enjeux majeurs se situe dans sa capacité à intégrer l’ensemble de ses parties prenantes dans son processus de transformation.
Enfin, il est nécessaire, une fois l’action entreprise, d’évaluer l’impact des actions engagées, et d’adapter le plan d’action en conséquence.
Choisir les bonnes initiatives de transition écologique :
Les initiatives de transition sont nombreuses et variées. Voici quelques idées de mise en place d’actions concrètes intégrant les impacts environnementaux, sociaux et sociétaux de façon globale :
- Agir pour les transports et la mobilité;
- S’engager dans la rénovation énergétique, pour réduire la consommation énergétique (isolation des bâtiments, optimisation du chauffage…);
- Maîtriser la gestion des déchets;
- Investir dans les énergies décarbonnées;
- Adopter les produits éco-responsables (confectionner des produits à partir de matériaux recyclés et/ou recyclables);
- Intégrer une économie verte (procédés moins polluants ou moins consommateurs d’énergie et éco-activités);
- Mettre en place des politiques de qualité de vie au travail, favoriser les liens sociaux au sein de l’entreprise;
- Instaurer des politiques de lutte contre les discriminations, d’inclusion, d’égalité hommes femmes;
- Promouvoir l’emploi durable, la formation, la transmission des savoirs, etc.
Il existe de multiples façons de mettre en œuvre une transformation profonde. Cela impose d’engager sa structure dans un long processus et de mobiliser sa chaîne de valeur dans la totalité. Mais face aux défis qui se dressent devant nous, il est encore possible d’engager un sursaut si l’ensemble des acteurs s’accordent sur le fait qu’il s’agit là d’un objectif commun. Ensemble, se transformer.