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Dimanche 29 Avril 2012 à 20h50

Capital Terre : le magazine d’enquête sur l’écologie de M6

Se loger mieux et plus écolo : Enquête sur la maison idéale

Dérivée de Capital, l’émission Capital Terre revient le 29 avril à 20h50 sur M6. Pour son 4ème numéro, Capital Terre a décidé de s’intéresser aux incroyables enjeux environnementaux de nos habitations. Une enquête pour explorer les nouvelles solutions écolos qui nous concernent tous. Des maisons en bois vosgiennes aux habitats groupés danois, des tours enterre du Yemen aux villas écolos australiennes, en passant par les immeubles incroyables de Singapour avec piscine à 200 mètres d’altitude, Thomas Sotto et son équipe vous feront découvrir des lieux spectaculaires….

Se loger mieux et plus écolo : Enquête sur la maison idéale. Chaque année, il se construit près de 30 millions de logements sur terre. Et chaque jour, des millions d’autres sont mis en travaux pour être transformés ou mieux aménagés. Toutes ces constructions – maisons, villas, immeubles – ont un impact inouï et insoupçonné sur l’environnement d’un bout à l’autre de la planète. Mais désormais, de nouvelles manières d’habiter mieux chez soi voient le jour. Il existe des solutions pour construire etvivre plus écolo, en dépensant moins et en étant plus respectueux de la planète. Maisons en matériaux naturels et renouvelables, isolation performante pour faire baisser la note de chauffage ainsi que les émissions de Co2 – songez que nos logements sont responsables du quart de ces émissions sur la planète et contribuent fortement au réchauffement climatique -, nouvelle façon d’habiter ensemble en partageant les frais et les équipements : vous découvrirez des solutions inédites, à la portée de la plupartd’entre nous.
Thomas Sotto et son équipe vous feront découvrir des lieux spectaculaires et tenteront de répondre à une question vitale : à quoi peut ressembler le logement idéal qui nous permette de vivre et d'habiter tous ensemble sur Terre sans porter atteinte à l'environnement ?
Thomas Sotto et son équipe vous feront découvrir des lieux spectaculaires et tenteront de répondre à une question vitale : à quoi peut ressembler le logement idéal qui nous permette de vivre et d’habiter tous ensemble sur Terre sans porter atteinte à l’environnement ?
Des solutions qui, aujourd’hui, s’imposent à nous de toute urgence. Car pour loger 200 000 habitants de plus chaque jour sur la planète, l’humanité construit toujours plus : des forêts de gratte-ciels ou des kilomètres de zones pavillonnaires s’étendent chaque jour un peu plus en réduisant les terres disponibles. D’un continent à l’autre, vous verrez d’ailleurs comment certains pays n’hésitent pas à piller du sable chez leurs voisins pour continuer à s’agrandir. Pour son 4ème numéro,Capital Terre a décidé de s’intéresser aux incroyables enjeux environnementaux de nos habitations. Une enquête pour explorer les nouvelles solutions écolos qui nous concernent tous. Des maisons en bois vosgiennes aux habitats groupés danois, des tours enterre du Yemen aux villas écolos australiennes, en passant par les immeubles incroyables de Singapour avec piscine à 200 mètres d’altitude, Thomas Sotto et son équipe vous feront découvrir des lieux spectaculaires et tenteront de répondre à une question vitale : à quoi peut ressembler le logement idéal qui nous permette de vivre et d’habiter tous ensemble sur Terre sans porter atteinte à l’environnement ? Bande annonce : Un film de Christophe Brulé, Emmanuel Leclercq et Jean-Bernard Schmidt, C-Productions

Revoir les précédentes émissions

Quelles solutions pour vivre sans pétrole ? Un documentaire réalisé par diffusé sur M6 le 07/09/2011 J’achète, je jette : comment consommer sans piller la planète ? De Paris à Shanghai, de New York à Dubaï, notre mode de vie devient quasiment le même d’un bout à l’autre de la planète : nous achetons, nous jetons, et tout ce que nous consommons a un impact insoupçonné sur la planète. Vêtements, objets ménagers, jouets ou écrans plats, pour arriver dans nos rayons, tous ces produits ont réalisé un parcours mondialisé. Il a fallu des matières premières pour les fabriquer et aller puiser dans les ressources de notre planète aux 4 coins du globe. Et après s’en être servis, les produits que nous jetons vont encore connaître un sort en grande partie méconnu. Pour ce deuxième documentaire, Capital Terre décrypte l’impact de notre consommation sur la planète à l’ère du tout-jetable. Le jean par exemple, c’est devenu l’uniforme mondial, il s’en vend 2 milliards par an. Mais pour fournir la planète, cela veut dire cultiver en masse du coton, la plante la plus gourmande en eau de la planète : 11 000 litres pour un seul kilo de coton. Quels bouleversements majeurs cette culture entraîne-t-elle sur l’environnement et la vie de millions de gens ? Quelles alternatives se mettent en place ?
Guy Lagache - Crédit : M6
Guy Lagache – Crédit : M6
Une autre matière a conquis notre époque : le plastique. Emballages ou objets du quotidien, il est partout dans nos vies. Au point de l’envahir. Car une fois jetés, seule une petite partie est recyclée. Le reste se retrouve dans la nature. Que faire de tous ces déchets ? Et face à cette menace, quels nouveaux produits plus « propres » les industriels inventent-ils ? Nous craquons aussi de plus en plus pour des appareils high-tech : ordinateurs, écrans plats ou téléphones portables. Seul souci : à force d’en changer de plus en plus souvent, on en oublie qu’il faut toujours plus de matières premières pour les fabriquer, des matières qui s’épuisent et parfois extraites au détriment de populations entières. Le recyclage de nos vieux appareils est-il une réponse satisfaisante ? De la France au Congo, de la Chine à l’Irlande ou l’Italie, Capital Terre est parti enquêter pour comprendre dans quelles conditions, souvent extrêmes, nos ressources naturelles sont exploitées… Quelles répercussions toute cette production a sur l’environnement et la vie des hommes… Et quelles solutions existent déjà pour que nous puissions consommer tout en respectant la planète. Un grand voyage pour enquêter sur les effets de notre mode de vie mondialisé mais aussi découvrir les innovations déjà à notre portée face à ces enjeux. Un documentaire réalisé par Guy Lagache, Jean- Bernard Schmidt et Emmanuel Leclercq diffusé sur M6 le 16/02/2011
Guy Lagache - Crédit : M6
Guy Lagache – Crédit : M6
7 milliards sur terre : comment tous se nourrir sans detruire la planète ? Un documentaire réalisé par Guy Lagache, Jean- Bernard Schmidt et Emmanuel Leclercq diffusé sur M6 le 24/03/2010

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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5 Commentaires

  1. Capital Terre : le magazine d’enquête sur l’écologie de M6
    La surconsommation est la source de beaucoup de maux : endettement, pollution par les émission de CO², augmentation des déchets …

    Le fait de mettre en avant ces dangers, à une heure de grande écoute qui plus est, et sur un média national, est une excellent chose.

    Pour notre part, sur http://www.e-loue.com, nous proposons depuis deux années une alternative à cette surconsommation : la location d’objets entre particuliers. Louer au lieu d’acheter permet en effet de consommer utile.

    Comme nous sommes militants d’une consommation plus responsable, plus tournée vers le développement durable et l’écologie, il est plaisant de voir qu’un grand média s’intéresse aussi à ce thème plus qu’important pour les décennies à venir.

    Vivement ce soir, donc, pour voir ce que nous a concocté Guy Lagache et son équipe ^^

  2. Capital Terre : le magazine d’enquête sur l’écologie de M6
    je viens de regarder les deux numéros qui ont été fait pour l’instant de cette nouvelle émission.

    Sur la question de l’information, je n’ai pas appris grand chose, étant donné que je suis déjà bien informée, par contre voir en image ce qui se passe, où ça se passe et par qui ça se passe donne une autre dimensions plutôt directe de ce que l’on consomme !

    Sans être moralisateur, le message de l’émission est vraiment, je trouve, regardez ce que vous consommez, regardez où c’est fait et ce que ça engendre et regardez ce qu’il est possible de faire pour améliorer un peu tout ça..

    je trouve ça très bien ! et pour une fois, moi qui suis anti-TV, je trouve que c’est quelque chose de bien !

  3. Capital Terre : le magazine d’enquête sur l’écologie de M6
    Super reportage j espère qui v on faire en sorte que la vie humaine vive encore …

    En ce moment, les médias parlent beaucoup de la Suède qui est une pionnière en matière d’énergies renouvelables. Beaucoup de pays, dont la France, veulent prendre exemple sur elle. Un tour d’horizon, une revue de presse s’imposent pour que vous puissiez comprendre comment la Suède a pris une longueur d’avance sur nous pour protéger l’environnement. Elle a concocté des recettes simples et intelligentes, voilà le secret écologique !
    Le site http://www.good-news.fr évoque « Une Suède sans pétrole ». La Suède s’est engagée à se passer de pétrole d’ici 2020 ! Se passer de pétrole signifie être en mesure, d’ici 15 ans, de proposer systématiquement une alternative renouvelable aux énergies fossiles, à un prix plus attractif. La Suède, où 26% de l’énergie primaire est d’ores et déjà d’origine renouvelable (contre 7% en France), utilisera notamment des incitations fiscales à destination des particuliers, tant sur l’habitat que sur les transports (véhicules verts détaxés et bénéficiant de parkings gratuits, biocarburants bon marché, péages urbains, etc) et s’appuiera sur un ambitieux plan, doté de 87,5 millions d’€ par an. Certains diront qu’il ne s’agit que d’un pays de 9 millions d’habitants, dont il sera difficile de suivre l’exemple. D’autres leur répondront qu’une telle politique énergétique est particulièrement ambitieuse dans un pays où il fait si froid et où le soleil est rare pendant la moitié de l’année… Il semble que la meilleure leçon à tirer de la politique suédoise est sa capacité à fédérer les habitants, industriels, universitaires, agriculteurs et constructeurs automobiles du pays autour d’un projet fort et à mettre en avant cette ambition sur la scène internationale. Une belle idée de programme pour les présidentiables français de 2007, non ?
    Le quotidien Libération se penche sur le biogaz en Suède. A Linköping, taxis, bus, camions poubelle et même le train régional, reliant la ville de 82 000 habitants à Västervik, à une centaine de kilomètres, carburent au biogaz. Un combustible renouvelable qui a le vent en poupe en Suède, où déjà plus de 8 000 voitures en consomment. Au début des années 1990, Linköping étudie les alternatives aux transports collectifs fonctionnant au diesel : « La qualité de l’air dans le centre-ville était exécrable », se souvient Helena Kock Åström, coordinatrice auprès de la direction de l’environnement. « C’était soit l’électricité, soit le gaz », précise Carl Lilliehöök, PDG de Svensk Biogas. Mais Linköping n’est raccordé à aucun réseau de gaz naturel et l’électrification du centre-ville coûte cher. La municipalité opte alors pour le biogaz. A l’époque, la station d’épuration récolte déjà le gaz produit par le traitement des eaux usées. Mais sa teneur en dioxyde de carbone est trop élevée pour s’en servir de carburant. Il faut en extraire le CO2, afin de produire un combustible répondant aux spécifications du gaz naturel, composé à 97 % de méthane. Des techniques sont testées. Et finalement, les cinq premiers bus, livrés par le constructeur suédois Scania, entrent en service en 1991. L’expérience est concluante. Toutefois, la production de biogaz est limitée. Une idée germe alors : pourquoi ne pas utiliser les déchets « propres » des abattoirs et des usines agroalimentaires du coin, pour produire du méthane ? « C’était faire d’une pierre trois coups, résume Carl Lilliehöök. Les abattoirs cherchaient à écouler leurs déchets. Nous manquions de matière première. Et les agriculteurs avaient besoin de fertilisants. » La station de traitement des déchets organiques voit le jour en 1996. Outre les déchets des abattoirs, elle recycle les effluents d’élevage, certaines ordures produites par les industries pharmaceutiques et agroalimentaires, ainsi que 6 000 tonnes d’alcool, saisies chaque année par les douanes. Le mélange est versé dans un digesteur. La décomposition dure une trentaine de jours. Les déchets traités sont ensuite mis à la disposition des agricultures, qui les utilisent comme fertilisants, et le gaz épuré est livré aux stations-service. Linköping produit actuellement près de 6 millions de m3 de biogaz par an, l’équivalent de 6 millions de litres d’essence, soit un quart du biogaz produit en Suède. Le tout pour environ 4 couronnes le m3 (0,42 euro). Le biocarburant est revendu 9,46 couronnes (1 euro) le m3 à la pompe. « Les voitures qui roulent au biogaz coûtent plus cher à l’achat, mais en trois ans, la différence est remboursée, affirme Carl Lilliehöök. Ensuite, les automobilistes y gagnent.» Afin d’encourager la consommation de biogaz à Linköping, la municipalité a adopté des mesures favorisant le biocarburant. Les parkings sont gratuits et le stationnement coûte moins cher pour les taxis et les voitures de fonction qui roulent au biogaz. Et, depuis le 1er octobre 2006, Linköping a passé un accord avec une société privée qui gère le parc municipal composé de 25 voitures, mises à disposition des habitants le soir et les week-ends. L’aventure ne fait que commencer, à en croire Carl Lilliehöök : début novembre 2006, l’entreprise municipale Svensk Biogas inaugurera dans la ville voisine de Norrköping une usine, qui produira du biogaz à partir de cultures agricoles. Avec un avantage : les fertilisants pourront même être utilisés par l’agriculture biologique.
    Le site [http://www.moteurnature.com

    >http://www.moteurnature.com] s’intéresse à l’éthanol en Suède. La Saab 9/5 BioPower est commercialisée en Suède. Elle ne fonctionne cependant pas avec un biocarburant, mais au maximum avec de l’E85, soit un carburant composé à 85 % d’éthanol, associé à 15 % d’essence. Flexible, la voiture accepte aussi l’essence classique, et donc tous les carburants mélanges d’éthanol et d’essence, jusqu’à cette proportion de 85 %. Les émissions de gazs à effet de serre ne sont donc pas supprimés, mais même en comptabilisant les émissions des tracteurs lors de la récolte des plantes, on estime que l’usage de l’E85 permet une réduction des émissions de dioxide de carbone de presque 70 % !

    Le gain est donc considérable, et très habile le gouvernement suédois encourage, et facilite l’usage de ce carburant avec une taxation considérablement réduite. Les quelques stations qui vendent ce carburant en Suède, le vendent 40 % moins cher que l’essence sans plomb courante ! Autre avantage, les véhicules fonctionnant à l’E85 sont exemptés des taxes à la circulation…
    Le quotidien Le Figaro souligne la présence des biocarburants. Stockholm est la seule ville au monde où tous les bus de ville carburent au bioéthanol. Une conversion qui date de 1990 quand, pour réduire la pollution atmosphérique, l’équivalent suédois de la RATP avait décidé de tester pendant trois ans une trentaine de bus à l’éthanol. L’expérience se révèle concluante et d’autres agglomérations suédoises suivent. Quinze ans plus tard, la Suède est devenue le plus grand consommateur d’éthanol d’Europe. Le pays a même été choisi par les Américains pour être le laboratoire d’essai de la Ford Focus « flexifuel » (85% d’éthanol et 15% d’essence) sur le continent européen. La filière sucre des biocarburants consiste à produire de l’éthanol à partir des plantes sucrières (canne à sucre ou betterave), du blé ou du maïs. Ce «bioéthanol» peut-être mélangé à l’essence en des proportions variables. Les bus de Stockholm, eux, utilisent de l’éthanol pur sans une goutte de pétrole. Le bioéthanol est classé parmi les sources d’énergie renouvelables puisque produit à partir des matières premières agricoles. Sa combustion s’inscrit dans un cycle fermé. Le carbone émis a en effet été au préalable absorbé par la plante en croissance. A l’opposé, l’utilisation de l’essence contribue à libérer dans l’atmosphère de nouveaux volumes de CO2 qui, auparavant, se trouvaient emprisonnés dans le sous-sol depuis des millions d’années. D’après Bruxelles, si toutes les voitures de l’Union passaient à un mélange 10% d’éthanol pour 90% d’essence, les émissions de CO2 chuteraient considérablement. Autre avantage de l’éthanol, sa combustion est plus propre que celle de l’essence ou du diesel car il réduit les émissions de particules. L’éthanol est un carburant connu depuis que l’automobile existe mais son manque de rentabilité a toujours été un frein à un développement à grande échelle en Europe. Il coûte 0,5 dollar le litre environ et même avec un baril à 50 dollars, il dépasse le prix de revient de l’essence qui se situe autour de 0,4 dollar. Surtout : pour arriver à produire la même énergie qu’un moteur à essence, un moteur à éthanol consommera 30% de plus de carburant. Plus de 80% de l’éthanol consommé en Suède provient de la canne à sucre brésilienne. Avec 38% de la production mondiale, le Brésil est le numéro un de l’éthanol. Cependant, en Europe, la jachère industrielle des terres cultivées à des fins non alimentaires a permis ces dernières années d’augmenter de façon significative les productions. En Suède, les pouvoirs publics sont persuadés que l’éthanol sera la source d’énergie dominante de l’Union dans les quinze prochaines années. La ville de Stockholm a reçu pour mission de développer le projet européen BEST qui doit aider des villes, Lille et Rome en particulier, à recourir à l’éthanol. D’aucuns redoutent que ces aides, conjuguées aux directives sur les biocarburants, créent une forte demande qui engendrera une tension sur le marché mondial du sucre. En Suède et en Finlande, on s’y prépare déjà en développant la fabrication de l’éthanol à partir de la cellulose du bois. Une solution qui évite le conflit avec le secteur alimentaire et ne génère plus de sous-produit (mélasse de canne, pulpe de betterave) dont l’alimentation animale est saturée.