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Nauru, l’île dévastée. Comment la civilisation capitaliste a détruit le pays le plus riche du monde

Connaissez-vous Nauru ? Cette île du Pacifique est la plus petite République du monde, apparemment semblable à des dizaines d’autres. Elle fut même, dans les années 1970-1980, l’un des pays le plus riches du monde. Aujourd’hui, Nauru est un État en ruine, une île littéralement dévastée. C’est le récit de cet incroyable effondrement qu’a entrepris Luc Folliet.

Car tout commence à Nauru avec le phosphate, ce « cadeau de Dieu », dont l’exploitation démarre au début du XXe siècle. Lorsque les Nauruans conquièrent leur indépendance, en 1968, des centaines de millions de dollars tombent dans le portefeuille du nouvel État et de ses habitants, qui adoptent un mode de vie occidental et dépensent sans compter. Au début des années 1990, le phosphate s’épuise. Alors, l’île se vend à qui bon lui semble. Des centaines de banques off-shore choisissent de s’installer dans ce nouveau paradis fiscal. Mais rien n’y fait, Nauru devient l’un des États les plus pauvres au monde et loue sa terre à l’Australie voisine qui peut y « exporter » ses camps d’internement de réfugiés. On envisage même alors l’abandon de l’île et l’exil de ses habitants… Désastre écologique, faillite économique, hyperconsumérisme, maladies chroniques : l’histoire de Nauru raconte aussi notre histoire. Elle montre comment le rêve de prospérité peut, en quelques années, virer au cauchemar. – Références : Nauru, l’île dévastée de Luc Folliet – Éditeur : La Découverte – Collection : Poche/essai – Parution : mars 2010 – 2ème édition – 154 pages – ISBN : 9782707164315 – Prix public : 7 € Achetez « Nauru, l’île dévastée » chez notre partenaire Amazon.fr en cliquant ici

Interview de Luc Folliet

Critiques de la presse

« L’ouvrage ne se contente pas de partir à la découverte d’un territoire lointain. Mais il raconte l’échec d’un système économique, mal appliqué et qui conduit par l’exploitation outrancière d’une seule ressource à une faillite certaine. Une leçon à méditer en pleine crise économique car Nauru, un jour même appelé « Naurutopia », est aussi un centre de globalisation. L’île fut tout à tour un enjeu pour la Grande-Bretagne, l’Australie, l’Allemagne, le Japon, les États-Unis. « Un laboratoire à ciel ouvert », résume l’auteur. » LES ÉCHOS « Le sous-titre sent son actualité : Comment la civilisation capitaliste a anéanti le pays le plus riche du monde. A vrai dire, oeuvre documentée d’un journaliste indépendant, le bouquin a la valeur éternelle d’un conte philosophique: comment en effet, par folie des grandeurs, gabegie politique, dinguerie de la consommation, ce « pays »-là – un îlot perdu du Pacifique, Nauru, prononcez « Naourou », 21 km2, soit dix fois Monaco – a dilapidé sa prodigieuse cassette, s’est ensuite vendu sans vergogne aux plus offrants pour maintenir son exceptionnel niveau de vie, puis a sombré lamentablement, avant de tenter aujourd’hui, en serrant les paréos, une relance bienvenue mais délicate. Une histoire un peu connue, mais qui mérite d’être détaillée. » LE CANARD ENCHAÎNÉ « Le journaliste Luc Folliet retrace l’histoire emblématique d’un développement économique accéléré d’un pays et de son effondrement spectaculaire. […] Désastre écologique, faillite économique, hyperconsumérisme, maladies chroniques: si nous ne voulons pas que l’histoire de Nauru raconte aussi notre histoire, il faut agir très vite ! » L’ÉCOLOGISTE « Dans Nauru, l’île dévastée, Luc Folliet raconte comment une île du Pacifique est passée d’une richesse digne d’un Emirat à la ruine totale. Un livre très intéressant qui fait penser à bien des égards à la Polynésie française. » LES NOUVELLES DE TAHITI

 

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1 COMMENTAIRE

David Naulin
David Naulinhttps://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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