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Une étude révèle que le secteur du bâtiment doit changer pour atteindre les objectifs mondiaux en matière d’énergie

Efficacité Energétique dans les Bâtiments : nouveau rapport international du WBCSD

Un nouveau modèle conçu par le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development, WBCSD) révèle que la consommation d’énergie dans les immeubles peut être réduite de 60 % d’ici à 2050 – condition essentielle pour le respect des objectifs mondiaux en matière de changement climatique – mais qu’une action immédiate est indispensable pour transformer le secteur du bâtiment. Tel est le principal message du rapport issu du projet de recherche sur l’efficacité énergétique des bâtiments, de 15 millions de dollars sur 4 ans, initié par le WBCSD, dans le cadre de l’étude la plus rigoureuse jamais réalisée sur ce sujet.

Le rapport sur l’efficacité énergétique des bâtiments intitulé « Transforming the Market: Energy Efficiency in Buildings » (Transformer le marché : efficacité énergétique des bâtiments), son modèle de simulation unique en son genre et une feuille de route pour transformer le secteur du bâtiment ont été présentés ce jour à Paris lors du Forum mondial sur l’efficacité énergétique de l’Alliance to Save Energy. Le rapport sera également publié à Washington, D.C. et à Pékin. « L’efficacité énergétique est rapidement devenue l’un des grands enjeux de notre époque et les bâtiments en sont une des composantes majeures. Ils consomment plus d’énergie que tout autre secteur et contribuent donc dans une large mesure au changement climatique », souligne Björn Stigson, président du WBCSD. « Sans mesures immédiates, des milliers de nouveaux bâtiments seront construits sans aucune considération pour l’efficacité énergétique et des millions de bâtiments existants consommant plus d’énergie que nécessaire seront toujours présents en 2050. Agir maintenant implique de réduire leur consommation énergétique et de faire de réels progrès en faveur de la lutte contre le changement climatique ». « Le marché ne pourra pas à lui seul introduire les changements nécessaires. La plupart des propriétaires et occupants de bâtiments ne sont pas assez informés sur la consommation d’énergie et ne s’en soucient pas suffisamment. Cette inertie est renforcée par les affirmations selon lesquelles les coûts sont trop élevés et les économies trop faibles. C’est pourquoi nous appelons à fournir un effort important, coordonné et mondial. Si nous pouvons faire cela, nous réduirons les émissions de gaz à effet de serre et stimulerons parallèlement la croissance économique », explique-t-il. Le projet a adopté une approche micro-économique basée sur des mécanismes de marché pour comprendre quelles sont les barrières à la réduction de la consommation d’énergie, en s’appuyant sur l’analyse la plus détaillée de l’état actuel de la demande énergétique dans les bâtiments. La consommation d’énergie par type de bâtiment a été analysée pour des millions de constructions existantes et neuves puis extrapolée pour l’année 2050, en tenant compte de critères tels que le climat et les conceptions des bâtiments. Grâce à des simulations, les chercheurs ont été en mesure de montrer quelle est la réponse du marché face à diverses combinaisons d’options financières, techniques, comportementales et réglementaires, identifiant ainsi la combinaison optimale pour parvenir à une transformation de chaque marché examiné. Le rapport issu de ce projet formule six recommandations principales : – Renforcer la réglementation thermique et les labels afin de permettre une meilleure information – Inciter les investissements en efficacité énergétique – Encourager les approches globales et les innovations – Développer et utiliser des technologies de pointe qui pour faciliter les comportements économes en énergie – Développer une mains d’œuvre pour les économies d’énergie – Mobiliser en faveur d’une culture consciente des enjeux énergétiques
Télécharger le rapport
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Qui a développé le projet ? : L’EEB est mené et financé par le Conseil Mondial des Affaires pour le Développement Durable (WBCSD), qui regroupe environ 200 entreprises majeures, investies dans le développement durable. 14 compagnies participent directement à l’EEB. United Technologies Corporation et Lafarge co-président le rapport. Les douze autres compagnies sont : Actelios, ArcelorMittal, Bosch, CEMEX, DuPont, EDF Group, GDF SUEZ, Kansai Electric Power Company, Philips, Skanska, Sonae Sierra, Tokyo Electric Power Company (TEPCO).

 

Plusieurs centaines de dirigeants politiques, d’entreprises, d’ONG du monde entier se réunissent aujourd’hui jusqu’au 29 avril au Palais des Congrès de Paris dans le cadre du premier forum de l’efficacité énergétique. C’est dans ce cadre que le Conseil Mondial des Affaires pour Le Développement Durable (WBCSD) présente le deuxième et dernier volet de son rapport sur le thème de l’Efficacité Energétique dans les Bâtiments. Consulter le site du Energy Efficiency Global Forum

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1 COMMENTAIRE

  1. Efficacité Energétique dans les Bâtiments : nouveau rapport international du WBCSD
    Ok c’est super de parler de l’efficacité énergétique des bâtiments. Une chose importante à préciser, c’esst qu’il faudrait que cette efficacité technique prenne en compte l’empreinte écologique des travaux à effectuer. En effet cela ne sert à rien d’isoler des batiments avec des matéraux industriels et augmenter l’empreinte écologique de la maison de 40 ou 50 ans. Il faudrait veiller à utiliser des matériaux locaux comme la terre, la paille, le chanvre….de façon à ce que le projet global du concept maison devienne même un puits de Carbone. Jean-François gérant de HBE

David Naulin
David Naulinhttps://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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