Les forêts sont essentielles à l’Homme. Elles captent le CO2, favorisent la formation des nuages, donc de la pluie, elles protègent également les sols de l’érosion et garantissent un habitat à la faune sauvage… La forêt joue un rôle primordial dans le fragile équilibre que nous formons avec la nature. Elle est essentielle à l’humanité et pourtant depuis que l’homme est apparu sur Terre, il a détruit 50% des forêts de la planète. Pour ce huitième épisode de Vu du Ciel, Yann Arthus-Bertrand et son équipe sont partis à Madagascar, « l’île Rouge » de l’Océan Indien. Cette île connaît une déforestation intensive très ancienne, qui est malheureusement toujours d’actualité. Mais sur place, les initiatives pour lutter contre l’abattage sauvage des arbres se multiplient afin de sensibiliser la population locale aux richesses naturelles de leur île. Yann Arthus-Bertrand poursuit son tour du monde et son état des lieux de la planète avec comme fil conducteur les forêts qui souffrent des excès de l’homme. De Madagascar, en passant par les Etats-Unis, le Brésil, le Cameroun, ou encore par l’Erythrée, Yann Arthus-Bertrand part à la découverte des plus belles forêts, ceux qui la peuplent, ceux qui la protègent ou encore ceux qui en vivent. Cet épisode de Vu du Ciel, L’appel de la Forêt, c’est la découverte de lieux mais c’est surtout une rencontre avec ceux et celles qui protègent ce patrimoine inestimable.
Parmi les reportages proposés dans ce nouvel épisode de Vu du Ciel, découvrez notamment : – Les baobabs, des géants pleins de mystères. l’allée des baobabs est le rassemblement de ces arbres le plus spectaculaire de la grande île. Une vingtaine de ces géants pluricentenaires s’y dressent. C’est à leur pied que Yann Arthus-Bertrand part à la rencontre de Pascal Danthu, botaniste passionné par ces géants et découvre cet arbre au tronc épais avec des branches quasi-atrophiées, semblables à des racines poussant vers le ciel. – Les Lavakas : ces plaies ouvertes de Madagascar. Yann Arthus-Bertrand nous emmène sur les Hautes-Terres de l’île à la découverte d’un paysage incroyable : les Lavakas, qui signifie en malgache « grand trou ». Il y rencontre Charles Rakotondrainibe qui nous explique ce phénomène : avec la disparition de la forêt et le surpâturage, le sol n’est plus protégé, la pluie ruisselle et emporte la terre. Résultat : des trous gigantesques dans le sol. – Lémuriens : le premier cri. A l’Est de Madagascar vivent 11 espèces de lémuriens dont le plus grand d’entre eux, l’Indri. Mais leur situation est précaire : les deux tiers des lémuriens sont aujourd’hui menacés d’extinction à cause de la disparition des forêts. Jonah Ratsimbazafy est un primatologue passionné. Il nous emmène dans cette réserve à la rencontre de ses protégés qui ont eux aussi un rôle à jouer dans la sauvegarde des forêts. – A Madagascar, 80 % de la population malgache vit avec à peine plus d’un euro par jour. Depuis 20 ans, le Père Pedro lutte avec acharnement pour sortir ces gens de la misère. Pour lui, un des moyens d’aider concrètement cette population locale est de retrouver le lien qui unit l’Homme à la terre. – A la recherche des dernières tribus. Au Brésil, dans la forêt amazonienne, il y aurait encore à ce jour une quarantaine de tribus d’Indiens isolés qui n’ont jamais eu de lien avec la civilisation. Un homme a été chargé par le gouvernement brésilien de les protéger : Sidney Possuelo, considéré comme le plus grand spécialiste des communautés indiennes de ce pays. – Trafic au pays de l’or vert. Au cœur de la forêt tropicale camerounaise, des hommes se livrent à une déforestation intensive menaçant l’écosystème du pays. Un véritable trafic, facilité par la corruption locale, s’exerce en toute impunité. C’est en caméra cachée que les reporters ont remonté la filière de ce commerce illégal de bois précieux souvent destiné à décorer nos intérieurs… – Le vieil homme et la Mangrove. L’Erythrée est un pays aride, ravagé par trente années guerres et où la population locale meurt de faim. Un scientifique américain, Gordon Sato, a décidé d’aider cette population et a ainsi réalisé l’impensable : faire pousser des mangroves le long de la Mer Rouge pour fournir tout au long de l’année de la nourriture à leurs bétails.Les chiffres clés de l’émission
– 50% des forêts ont été détruites par l’homme – Les forêts tropicales n’occupent que 7% des continents – Les forêts tropicales abritent 50% des espèces vivantes – Chaque jour, 1 arbre rejette des centaines de litres d’eau dans l’air – L’Afrique perd 4 millions d’hectares de forêts par an – 50% des médicaments que nous utilisons sont issus des plantes – Le bois fournit 80% des besoins en énergie de Madagascar – 1 kg de charbon de bois nécessite 10 kg d’eucalyptus – 1 four solaire permet d’économiser chaque jour 11 kg de bois – En moins d’1h30, près de 2 500 hectares de forêt ont été détruits. Soit l’équivalent de 3500 terrains de football – La déforestation contribue pour 20% des émissions de gaz à effet de serre. – Consulter le site officiel de l’émission Vu du CielPour en savoir plus : trois lectures indispensables
Plaidoyer pour la forêt de Pascal Yvon : Contes, littérature, paysages : chacun sait ce que nous devons à nos forêts. Mais, réalités écologiques obligent, nos forêts peuvent aussi contribuer efficacement au développement durable. Face aux défis écologiques que nous devons désormais relever sans délai, la forêt est un atout majeur. D’abord parce que les forêts luttent efficacement contre l’augmentation de l’effet de serre. Ensuite parce que le bois est un formidable matériau écologique, un matériau ancestral mais infiniment moderne. Encore faut-il, pour cela, gérer efficacement et durablement nos ressources forestières : un vrai métier, pour lequel ce livre fournit les principes essentiels. Tel est l’objectif de ce livre, agrémenté de schémas et illustrations, à la fois plaidoyer écologique pour la forêt et guide pratique de gestion forestière. – Acheter cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 18,91 € Plaidoyer pour l’arbre de Francis Hallé : De l’ombre des jardins à la flambée dans l’âtre, de l’aspirine aux pneus d’avion, du bois de lit au papier de ce livre, il y a peu de domaines de notre vie où l’arbre n’ait sa place, avec la discrétion qui le caractérise. Et s’il est à ce point notre partenaire dans l’entreprise souvent hasardeuse qu’est la vie sur la Terre, n’est-ce pas aussi parce que nous partageons avec lui d’impérieux intérêts : lumière et eau, fertilité des sols, espace et chaleur ? Qu’est donc au fond ce compagnon quotidien ? Comment définir cette forme de vie extraordinairement ancienne, au modèle architectural aussi singulier que rigoureux, et capable de grandes prouesses ? Ecartant volontairement tout anthropomorphisme, mais n’oubliant jamais ce que nous devons à l’arbre, Francis Hallé pose ici les bases d’une analyse structurale et fonctionnelle de ce végétal multiforme. L’arbre, en effet, se décline, surtout dans les contrées tropicales, en un nombre illimité d’espèces dont beaucoup restent à découvrir. Des arbres donc. Au long de vivants et minutieux portraits – ceux par exemple du Durian, des Eucalyptus ou de l’Hévéa –, l’auteur relate l’intense dialogue de certaines espèces avec l’homme et révèle la profonde et encore mystérieuse “altérité” de l’arbre, si différent de l’homme, lui ayant tant apporté et ayant si peu reçu en retour. Plaidoyer pour l’arbre et son altérité, mais également plaidoyer pour l’homme. Car quand l’auteur défend l’idée que l’homme a contracté vis-à-vis de l’arbre une dette fondamentale, c’est pour mieux dire combien notre héritage arboricole et sa rassurante et exemplaire présence à nos côtés font de nous des êtres plus humains. – Acheter cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 27,55 € Ces forêts qu’on assassine : « Je m’installai dans l’hélicoptère et m’apprêtai à vivre la magie de la forêt tropicale d’un autre point de vue. La canopée, véritable toit du monde végétal, se dévoila à mesure que nous nous élevions dans le ciel bleuté. Ici et là émergeaient, comme des sentinelles isolées, des arbres majestueux, sur les branches desquels je pouvais apercevoir, en plissant un peu les yeux, un calao faisant une courte escale dans sa traversée de l’océan végétal. Mais soudain, une fracture, une plaie béante, couleur sang, de terre mise à nu. Le royaume d’émeraude avait fait place à une singulière étendue géométrique, à un immense damier ocre et vert. Plus d’exubérance ni de fantaisie, mais ce même dessin, désolant, austère et monotone sur des kilomètres et des kilomètres. Le responsable : la culture extensive du palmier à huile. » Quand elle survole cette forêt agonisante de Bornéo, Emmanuelle Grundmann sait que la moitié des forêts tropicales ont déjà été rasées par l’homme. Et que chaque année, sur l’ensemble du globe, ce sont environ treize millions d’hectares de forêts qui disparaissent, victimes des haches, tronçonneuses, bulldozers et feux non accidentels. Hier le caoutchouc, aujourd’hui l’huile de palme. Ici les crevettes, là la pâte à papier. Depuis toujours, les ressources de la forêt excitent la convoitise des hommes, qui la pillent, la détruisent, la polluent, en exterminent les espèces animales et en chassent les communautés autochtones, pour le plus grand profit de quelques-uns. Ces forêts qu’on assassine est un livre de combat, qui dénonce les conséquences catastrophiques de cette déforestation galopante. Les responsables de ce carnage (entreprises, hommes politiques, institutions internationales) y sont rudement interpellés. Les forêts sont les poumons de la planète. Aujourd’hui, elles sont rongées par un cancer mortel dont nous, les hommes, portons l’entière responsabilité. Espérons que ce livre contribuera à nous ouvrir les yeux et à stopper le massacre avant qu’il ne soit trop tard. – Acheter cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 17,10 €