En novembre 2010 était publiée la norme ISO 26000. Approuvée par 90 pays, elle fixe le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises. Pour permettre aux organisations de rendre compte de façon crédible de leurs actions en la matière et d’évaluer leur niveau d’engagement, AFNOR Certification a développé sur la base de la norme une évaluation : AFAQ 26000. Après trois ans d’existence, il était temps de faire un bilan statistique et qualitatif de l’expérience des organisations qui se sont soumises à cette évaluation, et d’apporter une réponse fiable à la grande question que se posent les entreprises : la RSE est-elle compatible avec la performance ?
Performantes et responsables, c’est possible !
Le nouveau livre d’AFNOR Editions, présente sous forme attractive et facile à lire, les informations livrées par plus de 200 entreprises pionnières dans l’évaluation AFAQ 26000 : retours d’expérience, verbatim, synthèses… Autant d’éléments qui montrent qu’incontestablement, RSE et performance sont compatibles. 4 grandes questions posées : Après un rappel concret de ce qu’est la RSE, le livre passe au crible toutes les interrogations que peuvent se poser les organisations avant de s’engager dans l’ISO 26000 : – les déterminants de l’engagement des entreprises, – comment mettre en œuvre une démarche RSE, – les bonnes pratiques et les indicateurs, – ce que rapporte la RSE… Les auteurs :- Florence Méaux est ancienne élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégée de physique, titulaire d’un DEA de physique quantique et diplômée de Telecom ParisTech. Elle a dirigé AFNOR Certification de 2006 à 2014. Depuis le 1er août 2014, elle a rejoint les services du Premier Ministre en tant que déléguée pour la rénovation de l’encadrement dirigeant de l’Etat.
- Alain Jounot est ingénieur en Physique des Matériaux. Il a débuté sa carrière dans le domaine de la recherche fondamentale avant de rejoindre le groupe AFNOR. Il a été responsable du département innovation en charge du développement du modèle AFAQ 26000. Il est depuis janvier 2011 Directeur commercial d’Afnor certification.
ISO 14001 version 2015 : l’enquête publique est ouverte jusqu’au 20 octobre
Découvrez et commentez les nouvelles voies proposées pour limiter les impacts environnementaux des organisations C’est une étape importante qui donne la parole aux futurs utilisateurs. Du 28 août au 20 octobre, la proposition de nouvelle norme internationale de management de l’environnement est ouverte aux commentaires de tous, en ligne et gratuitement. La publication est attendue à l’été 2015. Née en 1996 et révisée en 2004, l’ISO 14001 incite les organisations à améliorer durablement leurs pratiques environnementales. Adoptée par plus de 250 000 utilisateurs certifiés dans 155 pays et source d’amélioration de productivité pour les salariés[[- Source : Chaire performance des organisations de Paris-Dauphine. Magali Delmas, économiste de l’environnement à l’Institut de l’Environnement de UCLA et Sanja Pekovic, chercheur au sein de l’Université Paris-Dauphine, ont prouvé par une menée auprès d’un échantillon de 4 929 salariés français, que les entreprises qui adoptent des normes environnementales telles que l’ISO 14001 ont des employés 16% plus productifs que celles qui s’en affranchissent. Plus d’informations.]], la nouvelle version soumise aujourd’hui à commentaires confirme ses fondamentaux, mais explore de nouvelles voies. Décryptage des principales évolutions. Le management environnemental stratégique Une nouvelle exigence a été introduite pour encourager les organisations à s’intéresser davantage au contexte mouvant dans lequel elles évoluent. Elles sont invitées à identifier les attentes de leurs parties intéressées et les conditions environnementales (locales, régionales ou globales) qui peuvent affecter ou être affectées par leurs activités. Un plan d’action opérationnel peut ensuite être déployé pour atténuer les risques ou exploiter les opportunités. La protection de l’environnement Au-delà de la limitation des nuisances et des dégradations, la nouvelle norme ISO 14001 demande aux organisations, dans leur contexte particulier, d’être proactives en matière de protection de l’environnement. Cela peut inclure la prévention des pollutions, l’utilisation des ressources durables, l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, la protection de la biodiversité et des écosystèmes. La performance environnementale La notion d’amélioration continue évolue vers celle d’amélioration de la performance environnementale, pour compenser un « manque d’ambition » reproché à la version précédente. Il devient important d’associer des objectifs et des résultats mesurables pour démontrer, in fine, une réelle avancée vers le développement durable. La future norme engagera ainsi l’organisation à plus s’interroger sur le niveau de ses résultats et sur les bénéfices de sa démarche. Le cycle de vie En complément des exigences actuelles, qui s’étendent de l’extraction des matières premières à la distribution, les organisations devront aller plus loin en intégrant la maitrise des impacts associés à l’utilisation des produits et à leur traitement en fin de vie, ou à leur élimination. Cela n’implique toutefois pas de réaliser une analyse de cycle de vie (ACV). Implication de la direction et communication Une nouvelle clause assigne des responsabilités spécifiques aux responsables de l’organisation pour promouvoir le management environnemental en interne. De même, le développement d’une stratégie de communication a été ajouté. Il s’agit d’un engagement à communiquer des informations fiables et d’établir des mécanismes pour que les salariés puissent suggérer des améliorations du système de management environnemental. Pour l’externe, l’organisation décide de la communication mais doit considérer les exigences des autorités règlementaires et les attentes des autres parties intéressées. Documentation Pour tenir compte de l’utilisation d’outils informatiques dans la mise en œuvre des systèmes de management, la nouvelle version de la norme adopte le terme d’ « information documentée » plutôt que « documents » ou « enregistrements ». Afin de s’aligner avec l’ISO 9001, l’organisation déterminera quand des procédures seront nécessaires pour garantir la maitrise effective des processus. Prochaines étapes avant publication Suite à l’enquête publique, la commission de normalisation française (X30U) se réunira le 6 novembre , à Paris, pour examiner tous les commentaires reçus. Tous les contributeurs seront invités à cette réunion de dépouillement. Les contributions de chaque pays seront ensuite passées en revue par le groupe de travail ISO/TC207/SC1/WG5, en février 2015, afin de réviser le texte en fonction. Le projet sera enfin soumis au vote FDIS (Projet Final de Norme Internationale) avant publication de la NF EN ISO 14001: 2015, au 3ème trimestre 2015. – Participer à l’enquête publique ISO 14001 version 2015 La commission de normalisation AFNOR X30U « Outils d’aide au management environnemental »… Qu’est-ce qu’une norme ? Une norme est un document de référence publié par AFNOR, élaboré à la demande et avec le concours actifs des parties intéressées, fédérées de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Co-construite de manière itérative, une norme fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. 33 399 normes volontaires étaient disponibles à fin 2013, dont 1% rendues d’application obligatoire par la réglementation. Les normes volontaires vivent : elles sont revues systématiquement et a minima tous les cinq ans. Les utilisateurs décident leur maintien, leur mise à jour ou leur annulation. 2 194 nouvelles normes ont été publiées en 2013 (88% d’origine européenne ou internationale), dont 1 250 mises à jour. 1936 ont été supprimées. A propos d’AFNOR L’association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l’intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance. Les missions d’intérêt général sont assurées par l’association dans le cadre d’un décret qui lui confère l’animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l’élaboration et la diffusion des normes. Ses filiales – formation, évaluation et certification, réseau international – quant à elles, exercent des activités de marché dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat. Plus d’in