Dans l'actualité :

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

La vie sauvage des animaux domestiques

La vie quotidienne d'une ferme comme vous ne l'avez jamais vue !

Réalisé par Dominique Garing avec la voix de André Dussollier, La vie sauvage des animaux domestiques est un documentaire animalier pas comme les autres. Il nous invite à découvrir la ferme d’à-côté, celle de notre imaginaire collectif ou de notre enfance. Dominique Garing a choisi les armes de la fiction pour raconter, d’un point de vue inconnu et surprenant, l’histoire de ces animaux domestiques. Résultat ? Un film positif qui sensibilisera les plus jeunes à cette étonnante vie animale et qui donnera à tous l’envie de retrouver ce modèle de ferme, très loin de l’univers concentrationnaire des élevages industriels.

Plus de 200 animaux Ce pourrait être un poème à la Prévert ! Plus de deux cents animaux peuplent La vie sauvage des animaux domestiques. Qu’ils soient sauvages, domestiques , sédentaires ou migrateurs, vous ne les avez jamais vu comme cela ! Parmi eux, quelques héros : une jeune poule noire, géline de Tourraine, qui, nouvelle venue dans la ferme, doit se faire une place dans le poulailler pour “nicher” tranquillement ; un couple de cochons découvrant les joies d’une vie sans fermier mais aussi ses dangers ; un renard affamé qui aimerait bien changer de régime alimentaire et troquer les mulots pour un bon poulet ; un chat tigré découvrant une chatte tigrée ; une jument qui apprend à son poulain à se mettre debout ; un hérisson dérangé pendant son hibernation. Mais aussi : 4 châtons – 9 lapins – 8 souris dont 1 souris verte – 2 chiens – 1 chouette et ses 4 chouettons – 2 étalons Comtois – 16 dindons – 19 pintades – 13 porcelets – 37 poules – 3 coqs – 7 poussins – 1 hérisson – 1 grenouille – 1 couleuvre – 1 escargot – 20 canards – 2 hirondelles et leur portée – 1 rossignol – 1 sanglier – 2 marcassins – 17 vaches limousines et leurs veaux – 1 poisson rouge – 8 oies – 1 jars – 1 fouine – 3 campagnols – 1 pie – 3 cigognes – 5 rats – 2 rats des moissons – 1 blaireau – des fourmis – 1 ver de terre – des papillons – et comme dans toutes les fermes : des mouches et, parfois, quelques humains…

Entretien avec le réalisateur Dominique Garing

D’où vous est venue l’envie de faire ce film ? Au début, je voulais faire un film pour mes enfants. J’avais la possibilité de faire des films, alors pourquoi ne pas en profiter et… leur faire découvrir les animaux de la ferme. J’ai donc d’abord fait une douzaine de films de 5mn pour enfants sur les animaux . En faisant ces films, je me suis aperçu qu’il y avait une autre dimension à exploiter, et qu’à partir de leurs comportements, on pouvait aller encore plus loin et faire un travail beaucoup plus sérieux sur ces animaux . J’ai fait pas mal de recherches et j’ai énormément appris en discutant avec les agriculteurs sur les comportements animaliers. Par exemple, j’ai appris qu’une truie, si on la laissait tranquille au bord d’une haie au moment de mettre bas, elle allait faire son nid, seule, en cassant les branches de la haie. Ou, autre exemple, que la poule crie différemment si un danger vient du ciel ou de la terre, de sorte que les poussins viennent soit s’éparpiller, soit se regrouper autour d’elle. C’est cela que j’avais envie de montrer, des scènes que je n’avais jamais vues, ni même lues. Et mon intérêt et ma passion pour cet univers est venu de là, de ma propre découverte… Comment s’est déroulé le tournage ? Comme La vie sauvage des animaux domestiques est un film fait pour le cinéma, il fallait qu’on accentue la scénarisation et la dramaturgie… on a donc passé beaucoup de temps à mettre en scène plus qu’à faire de l’observation. De toute façon, une fois sur le plateau, ce n’était pas forcément évident de faire des observations avec une équipe de 40 personnes. Les animaux ne sont pas à l’aise, et ça a été très compliqué de les rendre tranquilles… Mais je pense qu’avec les images qu’on a faites, on va pouvoir sensibiliser le public à cette étonnante vie animale et j’espère que les spectateurs auront un autre regard sur ces animaux. Des difficultés particulières ? Une des grandes difficultés de ce film était de rendre la vie de ces animaux crédible, c’est-à-dire créer un espace et un scénario où tout ce qu’on voit est plausible. C’est en ce sens-là que ce film est un documentaire : la vie de la ferme telle qu’on la voit est crédible. Le jeune couple qu’on a filmé pourrait vivre économiquement de son activité, avec le nombre d’animaux, la surface d’exploitation. Je pense qu’on a réussi à filmer une vraie ferme en activité du point de vue des animaux. Et je crois que de ce côté-là, on a gagné. Comment définiriez-vous le ton du film ? C’est définitivement un film positif. Cela peut vouloir dénoncer l’univers «concentrationnaire» des élevages de volailles, de cochons, etc… Moi j’ai voulu montrer le côté positif. Qu’est-ce qui se passerait dans une ferme si on laissait un peu plus de place aux animaux ? Et bien voilà, ça se passerait comme ça. Je pense que c’est plutôt un film utopique. Des fermes comme celle-ci, il en faudrait beaucoup plus. Si tous les animaux de boucherie vivaient dans ces conditions-là, certes ils seraient certainement plus chers et il y en aurait beaucoup moins sur le marché, mais je pense qu’on peut arriver à trouver un autre équilibre. Alors fiction ou documentaire ? Pour moi, c’est une fiction humaine avec un documentaire animalier… c’est même pas un documentaire animalier, c’est un documentaire avec des animaux . C’est la vie de la ferme vue dans le dos des humains… C’est plus qu’un documentaire, c’est moins qu’une fiction, c’est un film de cinéma, tout simplement.

 

A lire

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Une Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique

Au G20 2024 à Rio de Janeiro, le gouvernement...

L’avenir de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est-il en danger ?

Dans un contexte économique incertain, où les entreprises jonglent...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse du GIEC est sans équivoque : le réchauffement de la température moyenne mondiale s’accélère et...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de forêts, retrait-gonflement des argiles…, le changement climatique impacte déjà notre quotidien, notre environnement et nos...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans, parti découvrir l’art de faire communauté. Tous les mois, il nous partage des pépites pour...

1 COMMENTAIRE

  1. La vie sauvage des animaux domestiques
    J’irai voir ce film, qui doit être très intéressant et plein de jolies images. Mais il ne reflète la réalité de la vie que d’un tout petit pourcentage d’animaux : près de 98% des autres animaux « de ferme » sont élevés selon les critères de l’élevage industriel. Je pense que ce ne sera pas dit – juste dit, même en quelques mots – ce qui est dommage.