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C'est le premier événement international sportif à réaliser son bilan carbone

La Coupe du Monde de Rugby 2007 sous le signe de l’environnement

La sixième édition de la Coupe du Monde de Rugby a été conçue, selon les organisateurs et les pouvoirs publics, comme un modèle en termes d’éco-événement. C’est le premier grand événement sportif – plus de 2,5 millions de spectateurs attendus pendant 45 jours dans douze sites français – à avoir réalisé son « bilan carbone », un état des lieux de sa consommation d’énergie tous postes confondus, des transports (y compris intercontinentaux) jusqu’au ramassage des déchets dans les stades.

A ce titre, Jean-Louis BORLOO, Roselyne BACHELOT et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET ont tenu à s’entourer de Bernard LAPASSET, président de la Fédération Française de Rugby (FFR), président du Comité d’Organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2007, d’Etienne THOBOIS, directeur général du Comité d’Organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2007, de Pierre GADONNEIX, président d’EDF et de Michèle PAPPALARDO, présidente de l’ADEME pour présenter les points forts du programme environnement qui accompagnera le troisième événement sportif mondial. Une démarche que Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET entendent généraliser auprès de l’ensemble des organisateurs de festivals culturels, de manifestations sportives et d’expositions et de salons professionnels, notamment avec le lancement du guide de l’eco-communication dont le ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables a confié l’élaboration à l’ADEME. Fruit d’une collaboration entre les instances du rugby et l’Ademe, le caractère exemplaire de ce programme se traduit à la fois par : – l’intégration de l’éco-responsabilité dans la conception de l’organisation de la compétition afin d’en limiter l’impact sur l’environnement – l’utilisation du formidable vecteur de communication que constitue l’image du rugby et de la Coupe du Monde – pour promouvoir auprès du public les messages en faveur du respect de l’environnement sur l’ensemble de la durée du tournoi

Une coupe du Monde qui intègre les exigences environnementales sur plusieurs fronts

La réalisation pour la première fois sur un événement de cette envergure d’un bilan carbone par l’Ademe est à souligner. 46 000 tonnes équivalent CO2 de gaz à effet de serre seront générées uniquement par l’organisation du tournoi, soit 8% des 570 000 tonnes équivalent CO2 émises au total en comptabilisant le déplacement et la consommation des spectateurs, ce chiffre correspond aux émissions annuelles des Iles Samoa, pays participant à la compétition. Le déplacement des personnes est responsable de 84% des émissions
Philippe BERNAT‐SALLES, Romain MAGELLAN... s’engagent pour les gestes éco-responsables
Philippe BERNAT‐SALLES, Romain MAGELLAN… s’engagent pour les gestes éco-responsables
Sur le plan des transports, le Comité d’Organisation a privilégié le rail pour assurer les nombreuses liaisons sur le territoire français (transport des joueurs et des délégations). Concernant les carburants, le Diester 30 sera utilisé en région parisienne pour les véhicules Peugeot réservés aux invités officiels. En outre, l’accent a été mis pour promouvoir les modes de transport « doux » avec l’installation de parkings à vélo surveillés comme à Toulouse, Marseille et Montpellier. Les collectivités locales ont renforcé leur offre de transport en commun en adaptant des rotations et des dessertes sur les lignes existantes ou encore en mettant à disposition des lignes spécifiques à l’exemple des tramways de Nantes pour le stade de la Beaujoire ou de Bordeaux pour le stade Chaban-Delmas. Sur le plan de la performance énergétique, la plupart des villes hôtes ont lancé des diagnostics sur leurs stades pour permettre de réduire durablement les consommations d’énergie. A cet égard, certains stades ont été équipés en installations solaires, tel est le cas pour le Stade du Manoir de Montpellier, le stade Geoffroy Guichard à Saint Etienne, qui sous l’impulsion de la Métropole a été équipé de 2 600 m2 de panneaux solaires photovoltaïques, lesquels produiront plus de 200 000 kWh , soit la plus grande installation publique de France métropolitaine. A noter également pour le Centre National de Rugby de Linas-Marcoussis la mise en place d’une installation solaire thermique. D’autres stades ont lancé une étude de faisabilité relative à ce type d’équipement à l’image du Stade de France.
Les supports de communication sont édités sur papier certifié PEFC
Les supports de communication sont édités sur papier certifié PEFC
Parallèlement, le Comité d’organisation à travailler au développement de la collecte sélective des déchets dans l’enceinte et aux abords des stades qui sera effective dès la Coupe du Monde sur quelques sites comme à Marseille et pérennisée après l’événement. Par ailleurs, un soin particulier a été apporté aux supports de communication en optant pour du papier certifié PEFC, pour des encres à bases végétales et pour un imprimeur, labellisé Imprim’vert, qui assure la traçabilité du traitement des déchets dangereux. Le Comité d’Organisation a intégré les principes promus dans le programme environnement au travers d’un module de formation des 6 000 volontaires et d’une charte d’engagement des équipes.

La promotion des bonnes pratiques environnementales

Dans le cadre du tournoi, une série d’action de promotion des bonnes pratiques environnementales à destination de tous les publics sera déclinée sur l’ensemble de sa durée, dont notamment :
Emile N’TAMACK s'engage pour les gestes éco-responsables
Emile N’TAMACK s’engage pour les gestes éco-responsables
– Une campagne d’affichage mettant en scène des joueurs internationaux de rugby pour valoriser les éco-gestes du quotidien qui sera relayée par le Comité d’Organisation et par les villes hôtes. Des joueurs internationaux français se sont personnellement engagés dans cette campagne de sensibilisation : David AURADOU, Olivier BROUZET, Philippe BERNAT‐SALLES, Romain MAGELLAN et Emile N’TAMACK, et ont ainsi contribué à illustrer l’engagement du monde du rugby pour la protection de l’environnement. L’ADEME, le Comité d’Organisation ainsi que les Villes Hôtes (notamment les villes de Lens et Saint‐Denis) assureront l’exposition visuelle de ces affiches sur le territoire.
Le Passeport de l’éco-supporter
Le Passeport de l’éco-supporter
– Le passeport de l’eco-supporter en version française et anglaise parrainé par Raphaël IBANEZ, capitaine du XV de France qui propose des réponses simples pour agir concrètement pour la protection de l’environnement, ce support sera diffusé très largement.
Terre Ovale
Terre Ovale
– Un conte écologique « Terre Ovale » à destination des plus jeunes est proposé par l’association PACHAMAMA de Jean-François TORDO, ancien capitaine de l’équipe de France de rugby, ambassadeur pour l’Environnement auprès de la FFR, est diffusé par l’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré) dans plus de 1 000 écoles engagées dans l’opération SCOLARUGBY). – Parallèlement, les villes hôtes ont également préparé des actions de communication d’accompagnement sous la forme d’exposition et de débats ou encore en proposant des produits issus du commerce équitable et de l’agriculture biologique.

Limiter l’impact des événements sur l’environnement avec comme priorité la lutte contre le changement climatique

Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET - © Ministère de l'écologie
Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET – © Ministère de l’écologie
La présentation du programme environnement de la Coupe du Monde de Rugby a été l’occasion pour Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET d’appeler appellent les organisateurs de manifestations culturelles et sportives et de salons professionnels à mettre en place des démarches écoresponsables. La création d’événements est par nature éphémère et du fait de la forte concentration de population qu’elles rassemblent, les manifestations culturelles, sportives ou professionnelles ont souvent un fort impact environnemental (consommation de papier, flux de déchets, dépense d’énergie.). Pourtant, il existe aujourd’hui des moyens de limiter cette empreinte négative (éco-conception des stands, papier éco-labellisé, invitation virtuelle, vaisselle consignée ou lavable, choix de filière de recyclage.). Cette démarche a d’ores et déjà adoptée par quelques précurseurs comme le festival rock des Vieilles Charrues ou le Mondial de Hand-ball féminin 2007 mais aussi cette année la Techno-Parade qui s’engage pour l’environnement autour du slogan : « Fête la Planète ». Afin que ces exemples ne restent pas isolés mais deviennent rapidement la règle générale Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET ont lancé un appel auprès des organisateurs d’événements pour qu’ils intègrent l’éco-responsabilité en amont de la conception de leurs manifestations. > Pour en savoir plus, consultez sur Cdurable.info, l’article consacré aux manifestations éco-responsables

 

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