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Climat : l’étendue de la banquise dans l’Antarctique n’a jamais été aussi faible en janvier

L’étendue combinée des banquises de l’Arctique et de l’Antarctique a été la plus faible jamais enregistrée pour le mois de janvier, a indiqué jeudi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Icebergs dans la mer de Bellingshausen en Antarctique.
Icebergs dans la mer de Bellingshausen en Antarctique.
Selon l’observatoire du changement climatique Copernicus (C3S) de l’Union européenne et le National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américain, l’étendue de la banquise autour de l’Antarctique a atteint un nouveau record à la baisse pour un mois de janvier, battant celui établi en 2017. De plus, il s’agit de la troisième plus faible mesure pour un mois de janvier pour l’Arctique. L’étendue de la banquise est l’un des indicateurs climatiques utilisés par l’OMM dans ses rapports sur l’état du climat mondial. La température est un autre indicateur, et les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais observées. Janvier a été le septième mois le plus chaud jamais enregistré, indique l’observatoire. De plus, il s’agit du troisième mois de janvier le plus chaud pour l’Europe, qui a connu des températures exceptionnellement douces le jour de l’an. Le rapport indique aussi que l’Arctique se réchauffe plus de deux fois plus vite que la moyenne mondiale. En 44 ans d’observations satellites, la banquise a reculé de manière spectaculaire. La banquise de l’Arctique atteint généralement son étendue maximale annuelle fin février ou début mars, lorsque celle de l’Antarctique atteint son étendue minimale. Ainsi le record minimum date de février 2022, ou l’étendue de la banquise de l’Antarctique était la plus faible avec 2,26 millions de kilomètres carrés de glace mesurés par le National Snow and Ice Data Center.
Vue aérienne de la fonte des glaciers sur l'île King George, en Antarctique.
Vue aérienne de la fonte des glaciers sur l’île King George, en Antarctique.

Effets du changement climatique

Chaque année, à cette époque, l’été ronge la banquise autour de l’Antarctique. Mais cette année, l’Antarctique occidental, en particulier, a été plus chaud que d’habitude, ce qui, combiné à des vents forts et à de grandes vagues, a contribué à créer d’immenses zones libres de glace dans la région allant de la mer de Weddell, et à l’ouest vers la mer de Ross, en passant par la péninsule antarctique. Il s’agit d’une immense zone où la banquise est bien inférieure à la normale. Cela porte son étendue totale autour de l’Antarctique à un niveau record bas pour le mois de janvier. « Tout au long de l’année dernière, l’étendue de banquise a été généralement faible en Antarctique, et cela laisse des traces car la nouvelle banquise qui se forme au cours de l’hiver devient plus fragile et risque de se briser plus facilement et à fondre », a déclaré Gorm Dybkjær, chercheur au Centre national de recherche sur le climat de l’Institut danois de météorologie. « Cela se transforme rapidement en un cercle vicieux où la banquise aura du mal à se reconstituer, comme on le voit dans l’océan Arctique », a-t-il ajouté. Selon le chercheur, Il est encore trop tôt pour conclure si la banquise continue de rétrécir en Antarctique ou s’il s’agit simplement de fluctuations naturelles à long terme du climat. « Nous avons besoin d’une base statistique plus solide avant de pouvoir évaluer si les changements sont dus au changement climatique. Nous pouvons toutefois affirmer que la diminution de l’étendue de la banquise en Antarctique correspond à ce que nous prévoyons en cas d’augmentation de la température mondiale », a-t-il ajouté. « Quoi qu’il en soit, il est certain que nous suivrons de près cette évolution dans les années à venir, ainsi que celle de la banquise autour de l’Arctique », a conclu Gorm Dybkjær. onu_infos-18.png

 

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