Plus de 10 ans après la création du Pacte Mondial, de la Global Reporting Initiative et de la mise en application de la loi NRE, la mise en œuvre des démarches RSE dans les entreprises ne se fait plus de façon défensive mais de façon volontaire et stratégique. La RSE s’inscrit plus que jamais dans la performance globale de l’entreprise et contribue à la mise en place d’un nouveau modèle de croissance. Il est en effet devenu réellement concevable pour de nombreux dirigeants d’entreprises d’intégrer le développement durable à leur business. Sous l’impulsion d’une réglementation française et internationale renforcée, une nouvelle étape va être franchie dans les prochains mois pour les entreprises côtées et non côtées. Ces nouveaux dispositifs devant leur permettre de mieux répondre aux enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance, décisifs pour leur compétitivité. Quelles attentes et obligations des différents acteurs face aux dispositifs de normalisation des pratiques RSE ? Quel plan d’action pour faire converger les stratégies financières et extra-financières ?
Alors qu’il est devenu réellement concevable pour de nombreux dirigeants d’entreprises d’intégrer le développement durable à leur business, comment conquérir de nouveaux marchés sous l’impulsion d’une stratégie DD ? Comment passer de la recherche de volume à la recherche de valeur ? Sur tous ces sujets, dirigeants d’entreprises, directeurs du développement durable, personnalités politiques, institutions, ONG, syndicats, experts, partageront leurs expériences et vous proposeront de nouvelles pistes d’action lors de séances plénières et conférences thématiques de cette 10ème édition du FEDERE organisée par LES ÉCHOS. Avec notamment les interventions de : Pierre DELSAUX, Commission Européenne – Gérald PACHOUD, ONU – Marie-France HOUDE, OCDE – Michel DOUCIN, Ministère des Affaires étrangères et européennes – Michèle ROUSSEAU, Directrice, adjointe à la commissaire générale au développement durable, CGDD – Simon GILLHAM, Vivendi – Pascal MARTIN, Rexel – Bernard GUIRKINGER, Suez Environnement – Sophie FLAK, Accor – Olivier LOUBIÈRE, Areva – Gilles LHERNOULD, Sanofi Aventis – Eric DUGELAY, Deloitte – Armand HATCHUEL, Ecole des Mines Paris Tech – Jean-Claude VOLOT, médiateur des relations inter-entreprises industrielles – Patrick PIERRON, CFDT – Hélène VALADE, C3D Hervé GUEZ, Natixis Asset Management – Philippe LEVEQUE, France Care International et de nombreux dirigeants et experts… AU PROGRAMME Valoriser sa politique RSE par le reporting et mieux répondre aux attentes des investisseurs La consultation publique lancée en Avril 2011 par la Commission Européenne sous forme d’un Livre Vert insiste sur la nécessité d’améliorer le cadre de la gouvernance des entreprises en Europe car le contexte économique actuel nécessite plus que jamais des entreprises responsables et durables. Parallèlement, l’entrée en vigueur dans les prochains mois des articles 225 et 224 de la loi Grenelle 2 en France, la révision des principes directeurs de l’OCDE et l’adoption de la norme ISO 26000 à l’international, incitent fortement les entreprises à organiser leur reporting sur des critères ESG pour mieux valoriser leur politique RSE. La mise en place d’indicateurs communs à tous les secteurs d’activité et des référentiels sectoriels sont indispensables pour faciliter les échanges avec les parties prenantes et mesurer les impacts des stratégies de développement durable. L’approche consistant à laisser les entreprises définir elles mêmes leur communication ESG a en effet montré ses limites. Mais comment faire émerger un protocole de reporting extra-financier uniforme qui permette aux entreprises d’un même secteur de se comparer comme le propose aujourd’hui le système comptable ? Comment rendre cohérente la réglementation française avec les initiatives internationales ? Le reporting obligatoire permettra-t il aux entreprises de mettre en œuvre une RSE plus performante ? Permettra-t-il d’ encourager un plus grand nombre d’actionnaires à s’intéresser à l’obtention de résultats sur la durée et aux performances de long terme ? La durabilité, source de croissance pour l’entreprise Confrontées à une crise écologique et sociale et à l’évolution des comportements de consommation, les entreprises voient dans le développement durable un moyen de reconsidérer leur mode de croissance. C’est également pour leurs dirigeants, l’opportunité de retrouver une légitimité face à des parties prenantes toujours plus exigeantes et critiques; ces dernières années , les restructurations, les délocalisations, les problèmes de respect des droits de l’Homme ajoutés à la pression actionnariale ont creusé un fossé entre entreprises et citoyens-consommateurs qui leur demandent de concilier progrès économique, progrès social et enjeux environnementaux. Mais comment passer d’une logique de recherche de volume et de quantité, à la création de valeur durable? De nombreux dirigeants d’entreprises et experts sont convaincus que la durabilité peut être source de croissance si l’on repense ses offres et ses process et si l’on accepte de faire évoluer son métier historique. Quels sont les secteurs et les marchés plus particulièrement concernés ? Quelles leçons tirer des retours d ‘expérience présentés lors du Forum ? Comment ces dirigeants d’entreprise ont-il su faire évoluer leur business model sous l’impulsion d’une stratégie de développement durable ? – Consultez le programme du 10ème Forum en cliquant ici. – Inscrivez-vous en cliquant ici. – Pour en savoir plus, télécharger le document de synthèse en cliquant ici.