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Les livres de la rentrée 2009

Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde

Après Pesticides, révélations sur un scandale français, le nouveau livre de Fabrice Nicolino

Fabrice Nicolino publie un livre passionnant et préoccupant sur l’industrie de la viande. Jamais lu ? En tout cas, jamais écrit. Ce livre sur la viande est rempli de très nombreuses révélations sur un univers que personne ne souhaite voir de près. La France a connu après 1945 une révolution de son régime alimentaire qui n’a rien de naturel. Elle consommait peu de viande, elle en « bouffe » des millions de tonnes chaque année.

Qui a voulu ce complet bouleversement ? Les jeunes « technocrates » autour de De Gaulle, après 1958, mais aussi les pontes de l’Inra, un institut public au service direct des intérêts industriels. Ce livre raconte la genèse d’un changement radical, et met des noms sur des actes. Joseph Fontanet, François Missoffe, Edgard Pisani, Edgar Faure, du côté des politiques, suivis par Henri Nallet, Édith Cresson, Michel Rocard quand la gauche a pris le pouvoir en 1981. Raymond Février et Jacques Poly du côté des chercheurs et des techniciens. Tous ont été au service de la bidoche. Ensemble, ils ont imposé que la France devienne un immense hachoir à viande qui abat chaque année plus d’un milliard d’animaux domestiques. Des animaux traités comme des bêtes, parqués dans le noir, entravés, farcis d’antibiotiques et .d’hormones qui mettent en péril la santé humaine. Nul n’a jamais parlé ainsi des dangers gravissimes que représentent le MRSA, le MAP, et toutes ces maladies émergentes qui donnent des sueurs froides aux autorités sanitaires.
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La situation est-elle hors de contrôle ? Oui. Ce livre révèle que la panique a gagné quantité de bureaux officiels. Et comment l’élevage industriel cherche à masquer des vérités affolantes. Qui sait en France que l’élevage mondial émet plus de gaz à effet de serre que la totalité des transports humains, automobiles, bateaux et avions compris ? Qui sait que notre bétail est nourri par du soja transgénique venu du Brésil, grand responsable de la déforestation en Amazonie ? Qui reconnaît que les demandes chinoise et indienne de viande seront impossibles à satisfaire dans quelques années, faute de sol et d’eau ? Qui ose écrire que la demande globale de viande industrielle conduit tout droit à de nouvelles et tragiques famines de masse ? Si la France est à ce point sourde et aveugle, c’est que l’agriculture industrielle y fait la loi depuis 1945. Un lobby d’une puissance exceptionnelle s’est installé au cœur même de l’État et ne cesse d’empêcher toute évolution qui remettrait en cause les places et rentes acquises. Ce livre plonge au cœur des mystères et attaque sans hésitation le noyau dur de ce lobby. En donnant des noms : Serge Michels, Louis Orenga, Thierry Coste. Enivrés par un pouvoir sans frein, les défenseurs de la bidoche ont plongé la France dans une crise globale dont elle n’est pas près de sortir. Sauf si. Sauf si le mouvement des consommateurs décide de s’attaquer enfin aux immenses intérêts, visibles ou masqués, de la viande industrielle. Une viande qui est devenue l’ennemi de l’homme. Fabrice Nicolino est journaliste. Il est l’auteur notamment de Pesticides, révélations sur un scandale français (2007) vendu en grand format à 35 000 exemplaires. Consulter son blog. – Références : Bidoche de Fabrice Nicolino – Editeur : Editions LLL, les liens qui libèrent – Date de parution : 7 octobre 2009 – 385 pages – ISBN-13: 978-2918597018 – Prix public : 21 €

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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13 Commentaires

  1. Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
    Fantastique. Quel bonheur que Fabrice Nicolino ait écrit ce livre.
    Beaucoup de livres ont déjà été écrits sur le sujet des élevages industriels et de l’énorme danger qu’ils représentent pour l’écologie et la santé humaine, mais pour nous qui luttons pour sauver les animaux de ces vies de torture et de ces morts atroces, chaque nouveau livre faisant connaître l’enfer caché des animaux est une joie.

      • Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
        j’habite entre 2 élevages intensifs et je ne peux pas vendre ma maison parce que personne n’en veut, vous pensez bien. Qui parle de paysans : ils n’existent plus.ce ne sont plus que des éleveurs. Ce n’est pas une profession honorable. Ils s’occupent juste de camp de concentration pour animaux. Qui sont les animaux dans cette affaire.
        l’homme n’a pas de limite dans l’horreur à quelque niveau que ce soit.
        On veut des légumes et des fruits, l’homme n’est pas carnivore il a juste les dents trops longues: argent pouvoir
        celà me rappelle quelqu’un qui a exterminé pour l’argent, le pouvoir, et parce qu’il considérait qu’il était supérieur. En horreur aucun doute.
        Honte à ceux qui torturent les animaux innocents pour satisfaire nos estomacs. Honte à moi qui suit impuissante et à qui on dit de la fermer parce que çà pue et çà pollue autour de chez moi.
        Il serait bien qu’on mette le nez de ces pollueurs et assassins dans la merde de ces pauvres animaux.

  2. Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
    bien vu

    juste un ptit truc :
    Fabrice Nicolino publie le 7 octobre prochain un livre passionnant et préoccupant sur l’industrie de la viande. Jamais lu ? En tout cas, jamais écrit.

    on peut qd meme citer le livre :
    « le grand massacre » paru dans les années … 70, 80 ???

  3. Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
    Il n’y a pa de plus misérable auteur que celui qui ne connait pas son sujet mais qui prétend au contraire Savoir. M. Nicolino fait véritablement parti de cette catégorie. Pour l’avoir entendu parlé à la radio cet après midi, je ne peux que constater sa méconnaissance totale du sujet. Encore une fois, il s’agit d’un auteur qui surfe sur la vague de la peur collective et du complot ! Tout cela pourquoi ? Pour discréditer une profession qui fait des efforts gigantesques et bien évidemment pour vendre son livre. Pas de problème à gagner de l’argent avec un livre « honnête », mais dans ce cas c’est très malsain.
    M. Nicolino nous fait de belle théorie sur l’alimentation des animaux bourrées d’antibiotiques, d’hormones et de stimulant d’appétit.
    Les animaux ne recoivent d’antibiotique QUE s’ils sont malades et sur ordonnace vétérinaire. Les délais d’attentes sont évidemment respectés. Des contrôles sont réalisés sur la viande et la tracabilité permet de remonter sur les éventuels fraudeurs.
    A ce que je sache, les hormones sont interdites en France. Même le plus hardi des commerçant n’essaierai pas d’en incorporer dans de l’aliment du bétail sous peine de prison.
    De même, les stimulants d’apétit n’xistent pas.

    Les maladies que citent l’auteurs existent bel et bien. Dans toutes les espèces d’animaux, il y a des maladies spécifiques à l’espèce qui ne se transmettent pas à l’homme. Celles là en font partie. Il y aura toujours des maladies, chez l’homme et chez les animaux. D’ailleurs, la MAP (Maladie d’Amaigrissement du Porcelet) citée par l’auteur comme « le MAP » montre très bien sa méconnaisance du sujet. Par ailleurs un vaccin existe sur cette maladie comme la rubeole ou les oreillons chez l’homme!!!

    Ce sont là quelques exemples des énormités que l’auteur assène comme des vérités. Evidemment, un public non averti est naturellement sensible à ce genre de discours. L’entretien de la peur est très rémunérateur pour ces gens. Sous peine de désinformation, un seul conseil, n’achetez pas ce livre.

    Pour cloturer, je remarque que de plus en plus de journalistes s’improvisent pseudo-scientifiques. Je dirai « pas de problème » si le travail d’investigation est correctement réalisé. A fortiori, il n’a pas du tout été réalisé ici, ou du moins unilatéralement.

    • Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
      @ M.Le Quéré
      Il n’y a de plus misérable éleveur de porcs, vaches ou autres… hors-sol comme M. Le Quéré sans doute qui prétend tout savoir sur l’animal qu’il élève contre nature et contre la nature qu’il salope et pollue jusqu’à l’écoeurement. Vous n’étiez pas aux manifestations de Hillion bien sûr pour admirer votre oeuvre sur les plages des côtes d’Armor. Vos congénères ne se manifestent que par des actes violents et d’intimidation ou des menaces odieuses.
      Au sujet des antibiotiques, tout le monde doit savoir que c’est plus de 80% de la production française qui est destinée aux élevages intensifs.
      Il est encore temps cher Monsieur de devenir végétarien (je vous conseillerai scientifiquement) et de changer de métier qu’on ne peut qualifier de plus malsain contrairement au livre de M. Nicolino qui est de salubrité publique. Achetez le livre de M. Nicolino et en complément indispensable achetez le livre de M. André Ollivro : Le Scandale des Algues Vertes, aux éditions du temps.
      Ces deux ouvrages et les contre-vérités que vous venez d’asséner ouvriront l’esprit du public non averti qui y puisera les références scientifiques dont vous déplorez et dont ces deux auteurs signalent les sources.
      Bien à vous.

      • Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
        @M. Bariseau, eh bien non je ne suis pas éleveur. Contrairement à ce que vous affirmer, je ne prétends pas tout connaitre sur les animaux. Ce que je reproche à l’auteur du livre, c’est justement de se poser en donneur de leçon alors que véritablement des incohérences, des raccourcis et des mensonges sont tenues dans ses propos. Il y a peu de vérité scientifique là dedans.
        Vraisemblablement, vous méprisez les éléveurs comme vous semblez me méprisez. je crois surtout que le monde agricole et le monde écologiste ne se comprenne pas tout simplement faute d’écoute réciproque. Chacun campe sur ses positions. Evidemment les « extrémistes » de chacun des bords entretiennent le dégout de l’autre. Je n’irai pas plus loin dans la discussion car mon but n’est pas de vous convaincre. Je ferai simplement comme vous, je vous conseillerai un livre. Il est intitulé « Les nitrates et l’homme : toxiques, inoffensifs ou bénéfiques ? » et a été écrit par Mms J. et J.Y. Lhirondel.
        Bien à vous

  4. Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
    Bravo F. Nicolino. Elevage intensif=élevage contre-nature et contre la nature. Plus de 80% de la production française d’antibiotiques est destinée aux élevages intensifs. Un complément indispensable au livre de F.Nicolino est le livre d’André Ollivro :Le Scandale des Algues Vertes. Le public non averti puisera dans ces deux ouvrages les références scientifiques sérieuses dont les auteurs signalent les sources.

  5. Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde
    Monsieur Nicolino a raison quand il dit que dans les pays occidentaux nous consommons trop de viande. Mais il y a aussi de la très bonne viande et nous devons consommer mieux. Au consommateur de décider et de choisir! Christophe Dardus

  6. LE PLUS VIL DES METIERS
    Regardez-les avec leurs blouses blanches maculées du sang de leurs victimes, regardez-les ces bourreaux modernes, ces dépeceurs de cadavres qui se targuent de caler agréablement vos estomacs avec les fraîches dépouilles de leurs proies scientifiquement engraissées puis criminellement découpées, consciencieusement mises en parcelles, professionnellement mises en étalage avec goût, art, raffinement. Regardez-les comme ils sont vils avec leurs gros bras de tueurs, leurs muscles de forças, leurs épaisses moustaches d’ogres, leurs pognes d’assommeurs, leurs horribles instruments de charognards ! Ils sont d’autant plus vils qu’ils s’ignorent tels qu’ils sont en vérité. Je veux parler des bouchers-charcutiers : artisans hautement méprisables, quoique rarement dénigrés par la société complice.

    Laissez-moi rétablir la vérité ici, au nom de la civilisation trop vite oubliée, au nom de vos viscères indolents qui digèrent avec bonne conscience le fruit des oeuvres les plus ignobles de l’humanité. La boucherie est, entre toutes les professions, la plus méprisable qui soit. Contrairement aux idées imbécilement toutes faites, il y a dans ce monde non seulement des sots métiers, mais encore des corporations infamantes, barbares, criminelles. La boucherie fait indéniablement partie de ces corps de métiers indignes des sensibilités civilisées, des esprits éclairés, des consciences évoluées.

    Allez donc visiter les abattoirs, vous les carnassiers primaires au palais si délicat, vous les connaisseurs qui, à travers vos achats honnêtes chez le boucher, faites honneur à la gastronomie française, vous qui vous enorgueillissez de contribuer à développer le petit commerce de proximité et à valoriser l’artisanat de qualité de nos chers petits quartiers si conviviaux…

    Allez vous rendre compte sur place de ce que l’homme peut concevoir en ignominie, au nom des plus primaires instincts dictés par son ventre. Dans les abattoirs la mise à mort industrielle et le viol sordide des dépouilles animales sont des activités comme les autres, naturelles, saines, propres, très ancrées dans les moeurs, honorables aux yeux de tous. Et d’ailleurs ces activités bouchères génèrent beaucoup d’emplois, ce qui est le meilleur argument qui soit au monde, puisque très à la mode dans notre société obsédée par l’emploi. Dans les abattoirs on s’occupe de fournir à l’humanité la moins évoluée (la plus grande partie de l’humanité donc) de quoi satisfaire ses habitudes millénaires, et par la même occasion ses pires illusions nutritionnelles.

    Et tout ça sans le moindre respect pour l’animal, évidemment. Mais on ne s’attarde pas à ce genre de délicatesses dans le milieu des « viandars ». L’industrie ne connaît pas d’états d’âmes : la réalité économique avant tout. Il faut dire que la dignité est un luxe lorsque des emplois sont en jeux…

    Les animaux ne sont que plus des choses dès qu’ils passent le seuil de l’une de ces « usines à viande » avec leurs hordes de primitifs hilares avides de sculpter la chair morte jetée en pâture à leurs sauvages assauts. Votre boucher est aimable avec son rire bonhomme et son sens commercial, c’est bien connu. Détrompez-vous cependant sur l’état des choses telles que vous les voyez : derrière ces civilités de bon aloi règne la plus parfaite sauvagerie. Le métier de la boucherie est pourtant très formateur pour la jeunesse et on ne s’arrête pas à des considérations aussi puériles face à l’enjeu économique que représente la profession vous diront les anciens… Je veux parler de ces pauvres brutes dégénérées ignares qui en général meurent de la cirrhose du foie ou du cancer des poumons ou plus souvent, juste retour des choses, de maladies du coeur. Charcuterie oblige.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    • LE PLUS VIL DES METIERS
      Bravo M. Nicolino pour être celui qui ose enfreindre la bien pensante culture selon laquelle la consommation de viande est une activite noble et doit être encouragée. Je partage vos idées sur ces atroces métiers de boucher, charcutier et tueur dans les abattoirs. Bravo monsieur pour avoir osé dire tout haut ce que certains comme moi pensent tout bas.