Dans l'actualité :

Peut-on (sur)vivre dans un appartement low tech ?

Les low tech sont souvent associées à un atelier...

Humanomorphe – La conspiration des bêtes, une œuvre entre polar classique et fable écologique

Au cœur du parc du Conseil, une réserve naturelle...

Adaptation aux changements climatiques : des ressources pour anticiper et agir

A l’occasion de son colloque sur "L’adaptation aux changements...
Énergies renouvelables :

Les projets citoyens sont 2 à 3 fois plus rentables pour le territoire que les projets privés

Une étude publiée par Énergie Partagée, avec le soutien de l’ADEME

À l’occasion des Assises Nationales des énergies renouvelables citoyennes, Énergie Partagée publie, avec le soutien de l’ADEME, une étude des retombées économiques locales des projets citoyens de production d’énergie renouvelable. En 2 mots : Maîtrisés et financés par les collectivités et les habitants, les projets citoyens d’énergie renouvelable ne se contentent pas de favoriser une meilleure adhésion locale aux projets énergétiques. Ils génèrent des revenus locaux bien supérieurs aux projets classiques notamment par le biais de l’investissement citoyen et du recours à des prestataires locaux.

Maîtrisés et financés par les collectivités et les habitants, les projets citoyens d’énergie renouvelable ne se contentent pas de favoriser une meilleure adhésion locale aux projets énergétiques. Ils génèrent des revenus locaux bien supérieurs aux projets classiques notamment par le biais de l’investissement citoyen et du recours à des prestataires locaux. À partir des données issues d’un panel de sociétés d’exploitation (69% de la puissance installée), Énergie Partagée a calculé et analysé précisément l’impact économique local de l’ensemble de ces projets citoyens. En tout, ce sont près de 100 millions d’euros de retombées économiques locales qui sont ainsi générées par les projets citoyens. Les retombées économiques locales des projets citoyens d’énergie renouvelable

2 à 3 fois plus rentables

Les projets citoyens sont 2 à 3 fois plus rentables pour le territoire que les projet privés L’étude montre que près de 2/3 des retombées locales sont composées des revenus de l’investissement et du recours à des prestataires locaux (pour les études et la maintenance principalement). La fiscalité et les loyers – seuls revenus garantis dans le cas d’un projet classique – ne représentent que 35 % des recettes locales. Schema-1-2-fois-plus-au-territoire-1400x455.png Ce résultat démontre l’intérêt de favoriser l’investissement des citoyens et des collectivités dans des projets où l’intérêt territorial prime. Le circuit court de l’épargne permet un réel développement économique des territoires. La rentabilité des projets n’est plus celle d’une poignée d’actionnaires privés mais celle du territoire tout entier. Pour Marc Mossalgue d’Énergie Partagée, “le soleil et le vent sont des biens communs. Les collectivités territoriales ne doivent pas se satisfaire des seuls revenus de la fiscalité et des loyers tirés de l’exploitation des ressources renouvelables de leurs territoires. Elles ont la possibilité d’investir et d’engager les citoyens et l’ensemble des acteurs locaux au capital de ces projets en multipliant par 2 voire par 3 les retombées économiques locales. Par ailleurs, la transparence et la vertu de ce modèle économique est un gage supplémentaire d’appropriation locale.”

1 € investi = 2,5 € au local

Pour 1 euro investi, 2,5 euros profitent au territoire La production d’énergie renouvelable permet de relocaliser dans les territoires la production d’énergie et l’activité économique qu’elle génère. Quand les citoyens et les collectivités maîtrisent le modèle économique et la gouvernance des installations, ils peuvent favoriser le recours à des prestations d’entreprises locales. “Si de la valeur est créée sur le territoire à partir de ressources communes, il faut qu’un maximum de cette valeur reste sur le territoire. Aussi quand un euro est investi au capital d’une installation d’énergie renouvelable, ce sont 2,5 euros qui sont créés pour le territoire au lieu de moins d’un euro quand le projet est totalement privé” affirme Marc Mossalgue d’Énergie Partagée. Schema-5-Pour-1-euro-investi-1400x535.png

Finance patiente

La finance éthique au service des territoires Avec 80 % de la valeur générée au cours du fonctionnement, la production d’énergie renouvelable est une activité de long terme qui doit contribuer au développement local. Schema-4-Retombe%CC%81es-par-Phases-1400x474.pngUn parc éolien ou une centrale solaire au sol ne doivent pas devenir de simples actifs financiers qui s’échangent de main en main entre acteurs extérieurs au territoire. Seul l’investissement public et citoyen est la garantie sur le long terme que les retombées économiques de ces installations profiteront aux territoires qui les accueillent.” rappelle Marc Mossalgue. Une réelle participation du tissu citoyen et des collectivités territoriales à la gouvernance, tout au long du projet, – dès lors que ces parties prenantes sont formées et accompagnées – sécurise les retombées locales en maîtrisant les choix et les coûts du projet.

Les projets EnR citoyens

Projets-citoyens-Re%CC%81partition-filie%CC%80res-1400x1167.png Les projets citoyens sont en constante augmentation partout en France. capture_d_e_cran_2019-12-10_a_19.28.07.pngConsulter la Carte des projets citoyens d’énergie renouvelable en 2019

Périmètre et méthodologie de l’étude

etude-perimetre-energie-partagee.jpgÀ partir des données issues d’un panel de sociétés d’exploitation (69 % de la puissance installée), Énergie Partagée a calculé et analysé précisément l’impact économique local de l’ensemble de ces projets citoyens. En tout, ce sont près de 100 millions d’euros de retombées économiques locales qui sont ainsi générées par les projets citoyens.

Etude complète

note-technique-etude-retombees-eco-energie-partagee.pdfTélécharger l’étude complète

 

Documents joints

Énergie Partagée est un mouvement regroupant des citoyens, des associations et des institutions pour développer les installations de production d’énergie renouvelable en France. Créé en 2010, il avait collecté 16 millions d’euros, dont plus de 10 millions investis dans 102 projets en 2018.

Énergie Partagée essaime, accompagne et finance des projets citoyens de production d’énergie renouvelable. Pour accomplir ces missions, le mouvement s’organise en deux structures complémentaires : une association de promotion et d’animation et un outil d’investissement citoyen.

Énergie Partagée Association

Énergie Partagée Association se compose de personnes morales (associations, collectivités, coopératives, bureaux d’étude) acteurs de l’énergie citoyenne.

Le conseil d’administration, élu par les membres, est responsable des orientations stratégiques et désigne en son sein un bureau chargé des questions opérationnelles. Il nomme également les membres de la commission de validation qui étudie et valide la démarche citoyenne des projets qui sollicitent le mouvement.

L’association coordonne sa mission d’animation et d’accompagnement des projets citoyens sur toute la France, par l’intermédiaire de ses adhérents, de ses animateurs régionaux et de ses réseaux partenaires.

Énergie Partagée Investissement

Énergie Partagée Investissement est structurée sous forme de Société en Commandite par Actions (SCA). Cette forme juridique distingue deux types d’associés : les commanditaires et les commandités. Les commandités (dont Enercoop et La Nef), fondateurs historiques de l’outil d’investissement, décident des investissements en accord avec la Charte du mouvement et assument la gérance d’Énergie Partagée Investissement.

Les commanditaires (les actionnaires citoyens) nomment en leur sein un Conseil de surveillance chargé de contrôler la bonne gestion de la société par les commandités. Cette structuration en Société en
Commandite par Actions permet à Énergie Partagée Investissement de poursuivre son objet social en toute indépendance vis-à-vis des intérêts particuliers de ses actionnaires.

En savoir plus sur Énergie Partagée

A lire

Adaptation aux changements climatiques : des ressources pour anticiper et agir

A l’occasion de son colloque sur "L’adaptation aux changements...

Développer la gouvernance environnementale participative par le jeu

À travers la description d’un jeu sérieux (‘Serious Game’...

Et si la transition écologique devenait une aventure collective, au cœur de chaque métier

Comment passer de la prise de conscience des enjeux...

Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales

Le 17 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Le système alimentaire mondial absent du débat à la COP29 sur le changement climatique ?

Heura Foods, La Vie, HappyVore et Planted co-signent une...

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...
Cyrille Souche
Cyrille Souchehttp://cdurable.info
Directeur de la Publication Cdurable.info depuis 2005. Cdurable.info a eu 18 ans en 2023 ... L'occasion d'un nouveau départ vers un webmedia coopératif d'intérêt collectif pour recenser et partager les solutions utiles et durables pour agir et coopérer avec le vivant ...

Peut-on (sur)vivre dans un appartement low tech ?

Les low tech sont souvent associées à un atelier qui permet de bricoler, un potager, et un peu de temps — des choses peu...

Humanomorphe – La conspiration des bêtes, une œuvre entre polar classique et fable écologique

Au cœur du parc du Conseil, une réserve naturelle énigmatique et sévèrement gardée, se déroule l’ultime conférence mondiale sur le Grand Partage : une...

Adaptation aux changements climatiques : des ressources pour anticiper et agir

A l’occasion de son colloque sur "L’adaptation aux changements climatiques : l’ardente obligation des acteurs privés et publics des territoires", le Comité 21 a...