Vendredi, une start-up sociale pionnière dans l’intégration de l’engagement au cœur de la culture des entreprises, en collaboration avec Kantar Insights et 11 partenaires, nous dévoile les résultats de la troisième édition de son Baromètre RSE 2024. Une étude de référence de la Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises qui identifie dix apprentissages clés pour une accélération à la hauteur de l’urgence et pour la construction d’un futur positif !
C’est pour “pour pallier l’absence d’une mesure commune des pratiques RSE” que Vendredi a lancé la première édition de ce Baromètre ouvert il y a trois ans. Son intention est de proposer un outil pour comprendre les changements en cours et permettre à chaque entreprise de se comparer et s’inspirer des pratiques des autres.
Si la RSE s’est imposée au sein des entreprises, sa nécessité n’étant plus remise en question, elle doit encore démontrer son efficacité et ses capacités à engendrer des transformations profondes et durables.
la RSE est-elle en train de connaître une accélération à la hauteur de l’urgence sociale et environnementale ?
Le Baromètre RSE 2024 répond à cette question et identifie dix apprentissages clés pour une accélération à la hauteur de l’urgence et pour la construction d’un futur positif !
1 – Plus de ressources au service de la RSE
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à dédier du temps et de l’argent à la RSE : 78% des organisations interrogées (contre 70% en 2022) et 76% y allouent un budget (contre 68% en 2022). La taille des équipes et les enveloppes budgétaires augmentent également, même si les ressources dédiées sont encore perçues comme insuffisantes.
2 – La RSE s’impose dans la stratégie de l’entreprise
En s’intéressant de plus en plus à la RSE, le COMEX permet au sujet de devenir central, et d’impacter les prises de décisions : dans 70% des entreprises interrogées, la RSE est rattachée au COMEX (contre 63% en 2022). Le COMEX est d’ailleurs la partie prenante la plus impliquée autour du sujet : il est “moteur” ou “favorable” dans 93% des entreprises répondantes.
3 – L’environnement, une thématique RSE prioritaire
L’environnement est l’enjeu central des politiques RSE, et un champ d’action pour toutes les entreprises, peu importe leur maturité. C’est le premier thème de sensibilisation des salarié·es (90% des entreprises interrogées ont déjà sensibilisé leurs équipes au sujet), mais aussi un sujet autour duquel les actions se structurent de plus en plus : 68% des entreprises déclarent avoir réalisé un bilan carbone, contre 47% en 2022.
4 – Des évolutions légales impactent les pratiques
Le cadre légal et son évolution, comme la récente CSRD, ont une influence grandissante sur les démarches RSE des entreprises concernées : la réponse à ces obligations est devenu le moteur principal de passage à l’action des ETI et des grandes entreprises (GE). Cela se fait ressentir sur leurs pratiques concrètes, comme la mesure de l’empreinte carbone : 96% des GE ont déjà réalisé un bilan carbone, contre 89% en 2022.
5 – Des façons d’agir & causes prioritaires qui évoluent
Face aux mutations des besoins des attentes, certains thèmes RSE sont priorisés, comme la santé mentale des équipes (65% des entreprises sensibilisent à ce sujet, contre 49% en 2022) ou la diversité socio-économique (70% agissent autour de ce sujet, contre 55% en 2022). Les façons d’agir se transforment également : les Fresques sont par exemple en plein essor, avec 60% des entreprises qui en ont déjà organisé (contre 41% en 2022)
6 – La mobilisation des salariés, une nécessité
Les entreprises, conscientes de la nécessité d’embarquer leurs équipes, sont de plus en plus nombreuses à activer ce levier ! Mais cela reste encore difficile pour nombre d’entre elles : seuls 17% considèrent leurs équipes comme “motrices” de leur politique RSE. Les jours d’engagement au travail, aux bénéfices réels pour mobiliser largement ses équipes, est une pratique qui se développe, mais reste peu répandue : 28% des entreprises l’ont mis place, contre 23% en 2022.
7 – Des causes peu abordées dont il faut se saisir
Certaines thématiques sont peu intégrées dans les plans d’actions RSE. L’aide et l’insertion des réfugiés, qui avait émergé en 2022 suite à la guerre en Ukraine, redevient très minoritaire : seuls 8% des entreprises sensibilisent à ce sujet. Les questions LGBTQIA+, abordées par 19% des entreprises, sont toujours la cause sociale la moins abordée. Enfin, la biodiversité est un sujet environnemental émergent : 32% des entreprises l’abordent, et 30% souhaitent se lancer.
8 – Des freins prégnants sur lesquels se focaliser
Malgré une hausse significative des budgets et équipes dédiées, le manque de ressources est toujours le principal obstacle au déploiement de la RSE : 82% des entreprises considèrent le manque de temps et d’équipe comme un frein important, soit autant qu’en 2022 ; et une majorité (65%) déclarent manquer de budget. Par ailleurs, la difficulté de mesurer l’impact et le ROI des actions RSE est un véritable enjeu, considéré comme frein important par 74% des entreprises.
9 – S’inspirer de la maturité des grandes entreprises
Plus de moyens, des stratégies mieux structurées, des actions plus diversifiées… Les grandes entreprises (GE) sont les plus matures en matière de RSE : 98% des GE ont un budget dédié, contre 76% de l’échantillon global ; ou encore 61% ont au moins un label RSE, contre 39% au global. Cet écart peut être perçu comme une opportunité : de par leur influence et leur capacité à inspirer, les GE doivent ouvrir la voie à la transition profonde des TPE et PME.
10 – Des signaux faibles d’accélération de la RSE
Certains signaux permettent d’imaginer que la RSE va connaître une véritable accélération dans les années à venir. La représentation croissante de la RSE au sein du COMEX, par exemple, va permettre aux entreprises d’avoir un budget plus conséquent, mais aussi de mieux impliquer l’ensemble de leurs équipes. La priorité mise dans la sensibilisation des équipes, également, va permettre de rendre plus durable la transition et augmentant la part de salariés mobilisés.