Les marchés de l’électricité et du gaz s’ouvrent à la concurrence à partir (d’aujourd’hui) dimanche. Mais les consommateurs devront faire preuve d’une grande prudence avant de souscrire une offre au prix de marché, car toute sortie des tarifs réglementés sera irréversible, en tous cas pour un logement donné.
L’ouverture complète à la concurrence de ces deux marchés est l’aboutissement d’un processus engagé depuis plus de dix ans, avec une première directive européenne datant de 1996. Depuis 2004, toutes les entreprises et collectivités locales peuvent quitter les tarifs réglementés des fournisseurs historiques, c’est-à-dire Electricité de France (EDF) et Gaz de France (GDF).
A partir (d’aujourd’hui) dimanche, les particuliers pourront rester aux tarifs réglementés et, dans ce cas, ils n’auront rien à faire. Ils conserveront des tarifs régulés par les pouvoirs publics, qui dépendent de l’inflation, et sont uniquement délivrés par EDF et GDF. Mais ils pourront aussi choisir une des offres au prix de marché, proposées par une dizaine de fournisseurs alternatifs, comme Poweo, Direct Energie ou Electrabel, mais également par EDF et GDF.
Conformément à la loi, un client qui aura souscrit une offre de marché n’aura plus la possibilité de revenir à une offre au tarif réglementé pour un même logement. Ce principe d' »irréversibilité » suscite la colère des associations de consommateurs, qui conseillent aux particuliers de conserver les tarifs régulés. « On parle du libre choix du consommateur dans la loi. Qu’est-ce que ça signifie, dès lors qu’il ne peut plus revenir en arrière ? « , s’interroge Christelle Paulo, chargée de mission énergie à l’UFC-Que choisir.
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