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Malgré un net ralentissement du commerce mondial, les produits verts résistent selon la CNUCED

Bien que le commerce mondial ait atteint le chiffre record de 32.000 milliards de dollars en 2022, le volume du commerce mondial devrait largement ralentir en 2023, avec une augmentation limitée à 1%, a indiqué jeudi la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), saluant la bonne santé des produits écologiques.
Parmi les produits verts qui se portent particulièrement bien figurent les véhicules électriques et hybride, selon la CNUCED.
Parmi les produits verts qui se portent particulièrement bien figurent les véhicules électriques et hybride, selon la CNUCED.
Dans un contexte de détérioration des conditions économiques et de montée des incertitudes, la croissance est devenue négative au cours du dernier semestre de l’année et devrait stagner au premier semestre 2023, a détaillé l’agence onusienne. Les prévisions de la CNUCED pour le premier trimestre 2023 indiquent que le commerce mondial des biens augmentera d’environ 1% en termes de valeur. Dans le même temps, le commerce des services devrait bondir d’environ 3%, en raison de la demande croissante de services liés aux technologies de l’information et de la communication, et de la reprise des secteurs des voyages et du tourisme, selon la dernière mise à jour des données sur le commerce mondial. D’une manière générale, les perspectives commerciales restent incertaines dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes et d’inquiétudes concernant l’inflation, les prix élevés des matières premières – en particulier pour l’énergie, l’alimentation et les métaux – et la combinaison risquée des taux d’intérêt élevés et de la dette publique. La situation pourrait toutefois s’améliorer au cours du second semestre de l’année, selon la CNUCED. Mise à jour du Rapport sur le Commerce et le Développement publiée le 12 avril par la CNUCED

Des perspectives commerciales incertaines

Parmi les facteurs positifs, elle met en avant la perspective d’une récession évitée dans l’Union européenne et aux États-Unis, mais aussi un dollar américain plus faible, qui a chuté de près de 7% entre novembre 2022 et février 2023. « La plupart des échanges étant libellés en dollars, un dollar plus faible entraînerait une augmentation de la demande de biens échangés », indique le rapport. De plus, les inquiétudes concernant les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale et les coûts d’expédition se sont également atténuées. L’Indice des taux de fret conteneurisé de Shanghai est revenu aux niveaux d’avant la pandémie et devrait rester bas tout au long de l’année 2023. L’Indice des directeurs d’achat en Chine a augmenté de plus de 5 points de pourcentage depuis décembre 2022, ce qui indique une forte activité dans les secteurs de la fabrication et des services. « Dans l’ensemble, bien que les perspectives du commerce mondial restent incertaines, les facteurs positifs devraient compenser les tendances négatives », souligne le rapport. A noter que le commerce mondial a atteint une valeur record de 32.000 milliards de dollars en 2022. Si les importations et les exportations de biens verts sont restées soutenues tout au long de l’année 2022, la plupart des produits ont vu leur commerce commencer à décliner au cours du second semestre de l’année – et le ralentissement s’est poursuivi au cours du quatrième trimestre, selon le rapport. Le document montre que le commerce mondial des biens, d’une valeur de 25.000 milliards de dollars en 2022, a diminué de 3% au quatrième trimestre. En revanche, les échanges de services sont restés pratiquement constants, terminant l’année à 7.000 milliards de dollars. Un parc éolien au Monténégro. L’énergie propre, comme l’énergie éolienne, est un élément clé pour atteindre l’objectif de zéro émission nette.
Un parc éolien au Monténégro. L'énergie propre, comme l'énergie éolienne, est un élément clé pour atteindre l'objectif de zéro émission nette.
Un parc éolien au Monténégro. L’énergie propre, comme l’énergie éolienne, est un élément clé pour atteindre l’objectif de zéro émission nette.

La bonne performance du commerce des « produits verts »

Plus globalement, la bonne nouvelle est la bonne performance du commerce des « produits verts », dont la croissance est restée forte tout au long de l’année. Les biens verts, également appelés « biens écologiques », désignent les produits conçus de façon à utiliser moins de ressources ou émettre moins de polluants que leurs équivalents traditionnels. Contrairement à la tendance globale à la baisse, le commerce de ces produits verts a augmenté d’environ 4% au cours du second semestre de l’année. Leur valeur cumulée a atteint le chiffre record de 1.900 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de plus de 100 milliards de dollars par rapport à 2021. Parmi les biens verts qui se sont particulièrement bien portés figurent les véhicules électriques et hybrides (+25%), les emballages non plastiques (+20%) et les éoliennes (+10%).
« C’est une bonne nouvelle pour la planète », a affirmé Alessandro Nicita, l’un des auteurs du rapport ajoutant que « ces biens sont essentiels à la protection de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique ».
Cette bonne nouvelle arrive quelques jours seulement après la publication du dernier rapport des Nations Unies sur le climat, dans lequel les scientifiques ont lancé un « dernier avertissement », affirmant que l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre pousse la planète au bord d’un changement irréversible

À propos de la CNUCED

Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
La mondialisation, notamment l’expansion phénoménale du commerce, a contribué à sortir des millions de personnes de la pauvreté. Mais trop peu de personnes en ont bénéficié. Et d’immenses défis restent à relever. Nous aidons les pays en développement à accéder plus équitablement et plus efficacement aux avantages d’une économie mondialisée. Et nous les aidons à s’équiper pour faire face aux inconvénients potentiels d’une plus grande intégration économique. Pour ce faire, nous fournissons des analyses, facilitons la recherche d’un consensus et offrons une assistance technique. Cela les aide à utiliser le commerce, l’investissement, la finance et la technologie comme vecteurs d’un développement inclusif et durable. En travaillant au niveau national, régional et mondial, nous aidons les pays à :
  • comprendre les options permettant de relever les défis du développement au niveau macroéconomique
  • réaliser une intégration bénéfique dans le système commercial international
  • diversifier leurs économies pour les rendre moins dépendantes des matières premières
  • limiter leur exposition à la volatilité financière et à l’endettement
  • attirer les investissements et les rendre plus favorables au développement
  • améliorer l’accès aux technologies numériques
  • promouvoir l’esprit d’entreprise et l’innovation
  • aider les entreprises locales à progresser dans les chaînes de valeur
  • accélérer la circulation des marchandises à travers les frontières
  • protéger les consommateurs contre les abus
  • réduire les réglementations qui étouffent la concurrence
  • s’adapter au changement climatique et utiliser les ressources naturelles plus efficacement.
Avec d’autres départements et agences des Nations Unies, nous mesurons les progrès accomplis en fonction des objectifs de développement durable, tels qu’ils sont définis dans l’Agenda 2030. Nous soutenons également la mise en œuvre du financement du développement , tel que mandaté par la communauté internationale dans le programme d’Addis-Abeba de 2015, avec quatre autres acteurs institutionnels majeurs : la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’Organisation mondiale du commerce et le Programme des Nations Unies pour le développement. Si nous travaillons principalement avec les gouvernements, pour faire face efficacement à l’ampleur et à la complexité de la réalisation des Objectifs de développement durable, nous pensons que des partenariats et une coopération plus étroite avec le secteur privé et la société civile sont essentiels. En définitive, nous sommes au service des citoyens des 195 pays qui composent notre organisation. Notre objectif est la prospérité pour tous.
  • https://unctad.org/fr/

 

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