La Bio est véritablement entrée dans le quotidien des Français. D’après le nouveau Baromètre Agence BIO / CSA de janvier 2015, les Français sont plus nombreux à consommer des produits bio et de plus en plus souvent. En 2014, près de 9 Français sur 10 en ont consommé au moins occasionnellement (88 % vs 75 % en 2013) et 6 sur 10 régulièrement, c’est-à-dire au moins un produit bio au moins une fois par mois (62 % vs 49 % en 2013). La Bio fait désormais partie des habitudes des Français, qui ne sont plus que 12 % à déclarer ne jamais en consommer, alors qu’ils étaient 46 % en 2003.
– 6 Français sur 10 consomment bio régulièrement – 1ère estimation : le marché des produits bio à 5 milliards d’euros fin 2014 – 1,1 million d’hectares cultivés en bio en 2014 (+4 % / 2013) – Les Français ont une image positive de la Bio Cette hausse de la consommation bio est confirmée par les premières estimations du marché des produits bio qui devrait atteindre 5 milliards d’euros en 2014 (y compris RHD), soit une croissance globale estimée à 10 % tous circuits confondus. Et, malgré un contexte difficile, les consommateurs bio confirment leur choix pour des produits dont la naturalité et l’authenticité sont garanties : 92 % d’entre eux ont l’intention de maintenir, voire d’augmenter leurs achats bio dans les 6 mois à venir. Cette consommation responsable fait directement écho à l’importance croissante que les Français disent accorder au développement durable dans leurs décisions d’achats : 88 % d’entre eux déclarent privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable (66 % en 2013). En réponse à cette demande des consommateurs, la production bio augmente en France. Le nombre d’opérateurs bio a progressé de +4 % entre 2013 et 2014 pour atteindre plus de 39 400 opérateurs bio et les surfaces cultivées en bio représentent désormais plus d’1,1 million d’hectares. Pour renforcer ce réflexe bio auprès de tous les publics : consommateurs, agriculteurs, enseignants, restaurateurs, décideurs publics, etc., l’Agence BIO lance cette année sa nouvelle campagne triennale de promotion et d’information 2015-2017, cofinancée par l’Union européenne. Bio : une image positive auprès des Français La Bio est de mieux en mieux connue et les consommateurs perçoivent de plus en plus ses spécificités. Pour les Français, les produits biologiques sont bons pour l’environnement (87 %), bons pour la santé (87 %), ont du goût (84 %), sont des produits qu’on a plaisir à consommer (77 %) et porteurs d’avenir (77 %). Convaincus par la Bio, les Français en veulent plus en Restauration Hors Domicile : 87 % des parents sont en demande de bio à l’école (vs 68 % en 2013) et 78 % des Français se disent intéressés par la bio dans les restaurants (vs 54 % en 2013). Bio : une grande diversité de circuits de distribution Nombreux sont les consommateurs bio à fréquenter plusieurs circuits de distribution : 80 % en achètent en GMS (pour près de la moitié des ventes), 25 % dans les magasins spécialisés (pour plus du tiers du marché), 20 % à la ferme, 29 % sur les marchés et 18 % chez les artisans commerçants. Bio : la production française en progression D’après les premiers chiffres de l’Observatoire National de la Bio géré par l’Agence BIO, après un doublement de 2007 à 2012, le nombre de fermes bio a progressé de +4 % entre 2013 et 2014, s’élevant à 26 478 fin 2014. Avec plus de 63 500 emplois en équivalent temps plein, soit plus de 7 % de l’emploi agricole en France, les exploitations bio génèrent plus d’emplois que les conventionnelles. A l’aval, le nombre d’opérateurs est également en croissance : +3 % vs 2013, avec près de 13 000 transformateurs et distributeurs comptabilisés sur le territoire fin 2014. Du côté des surfaces, la France dépasse désormais les 1,1 million d’ha de terres cultivées en bio. Bio : un programme d’actions ambitieux pour accentuer le développement de la Bio en France Le 11e appel à projets dans le cadre du fonds de structuration des filières bio « Avenir Bio » est ouvert jusqu’au 25 mars. La Bio renforce sa présence auprès de tous les publics : – Le prochain rendez-vous majeur de la Bio aura lieu au Salon International de l’Agriculture, du 21 février au 1er mars, avec le Séminaire International de la Bio comme point d’orgue, le 26 février. – La 3e édition du concours « Les Petits Reporters de la Bio », s’adressant aux élèves du CE1 au CM2 avec le soutien des enseignants ou des animateurs dans le cadre des activités périscolaires est ouverte jusqu’au 24 avril. – Le 1er juin prochain, deuxième grand rendez-vous de l’année : l’édition 2015 du Printemps BIO sera marquée par de nouvelles initiatives. – A l’automne d’autres actions seront lancées, notamment autour de la gastronomie. Le coup d’envoi des Trophées des jeunes Chefs sera donné en septembre 2015. – De nombreuses actions inédites seront dévoilées au cours de l’année dans le cadre de la nouvelle campagne triennale de promotion et d’information 2015-2017, cofinancée par l’Union européenne.Baromètre Agence BIO / CSA janvier 2015[[Étude quantitative réalisée online, du 22 au 28 janvier 2015, auprès de 500 Français (résidents en France) âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française.]] : les chiffres à retenir
– 88 % des Français consomment des produits bio- 62 % de consommateurs « Bio-réguliers » : au moins une fois par mois – 10 % des Français sont des « Bio-quotidiens » au moins une fois par jour – 23 % sont des « Bio-hebdos » au moins une fois par semaine – 29 % sont des « Bio-mensuels » au moins une fois par mois
- 26 % sont des « Bio-occasionnels » de temps à autre
Dossier complet
Sommaire : . Baromètre Agence BIO / CSA : 6 Français sur 10 consomment régulièrement bio . Les tendances de la production bio 2014 : la croissance continue . 11e appel à projets pour le Fonds Avenir Bio : les filières bio se structurent . La France dans l’Union européenne . La Bio sous toutes ses facettes au Salon International de l’Agriculture . Nouvelle campagne 2015-2017 : mobilisation des acteurs pour renforcer le « réflexe bio » . Agriculture biologique : les fondamentaux – Télécharger le dossier complet sur le développement de la BIOSeptembre 2010
Le bio connaît un essor sans précédent en FrancePour l’Agence Bio, qui a dévoilé hier les chiffres clés de l’agriculture biologique en France, « la dynamique de développement de la bio s’amplifie et la structuration des filières est en marche ». Côté production, 3 769 nouvelles exploitations se sont engagées en bio en 2009, soit plus de 300 en moyenne chaque mois. Les premières données 2010 sur les conversions confirment cette importante progression : au cours des 7 premiers mois de 2010, on a compté 2 948 exploitations bio supplémentaires, portant leur nombre total à 19 594 fin juillet. Côté consommation, la valeur des ventes des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique est estimée à 3 milliards d’euros pour 2009, soit un quasi doublement par rapport à 2005 (1,6 milliard d’euros) et une augmentation de 400 millions d’euros par rapport à 2008. Dans ce contexte de croissance, les actions de structuration des filières bio ont pris un nouvel élan sur tout le territoire. L’ensemble des filières est concerné par ces initiatives visant à mettre en adéquation de façon durable besoins du marché et production biologique. La structuration est en effet un élément essentiel pour que la dynamique de la demande se traduise par une réponse organisée de la production.
PRODUCTION BIO : LA DYNAMIQUE DE DÉVELOPPEMENT S’AMPLIFIE EN 2010
Clairement reprise en 2008, la dynamique de développement de l’agriculture biologique en France s’est confirmée dès les premiers mois de 2009. Elle s’amplifie en 2010. En 2009 par rapport à 2008, le rythme d’engagement de nouveaux producteurs bio a plus que doublé. Au total, fin 2009, 16 446 producteurs cultivaient selon le mode de production biologique en France, alors qu’ils étaient 13 298 fin 2008. Le nombre a donc augmenté de 23,7% en un an. Ainsi, fin 2009, la part des exploitations bio dans le total des exploitations au plan national a été estimée à 3,14%. 2010 : un rythme de croissance supérieur à celui de 2009 Au cours des 7 premiers mois de 2010, 3 345 exploitations nouvellement engagées dans le mode de production biologique ont été enregistrées ainsi que 397 cessations d’activité. Il en est résulté du 1er janvier au 31 juillet 2010, 2 948 exploitations bio supplémentaires, portant le nombre total à 19 594 fin juillet. Le rythme de croissance en 2010 est supérieur de 30% à la même période en 2009. Au total, fin 2009, les surfaces bio atteignaient 677 513 hectares (+16% par rapport à 2008, dont 151 875 ha en conversion, soit 1/5). Les surfaces bio représentaient 2,46% de la surface agricole utile (SAU) en France métropolitaine. 1 producteur sur 2 vend directement au consommateur 1 producteur bio sur 2 vend, totalement ou partiellement, sa production directement aux consommateurs. Ces agriculteurs utilisent différents canaux de vente directe.- 76% des exploitations bio pratiquent la vente directe à la ferme,
- 54%, sur les marchés, foires et salons,
- 21% en paniers,
- 19% en magasin collectif.
CONSOMMATION BIO : STRUCTURELLEMENT A LA HAUSSE
Avec 3 milliards d’euros TTC de chiffre d’affaires en 2009 (contre 1,6 milliard d’euros en 2005), le marché de l’alimentation bio a atteint 1,9% du marché alimentaire total (contre 1,1% en 2005). Ce marché est structurellement en augmentation, avec une croissance moyenne de l’ordre de 10% par an de 1999 à 2005, tous secteurs de produits confondus. En 2006, la croissance s’est accélérée. Entre 2008 et 2009, les achats par le consommateur final ont progressé de 19%. Les premiers chiffres 2010 confirment la dynamique de croissance avec des différences substantielles suivant les circuits de distribution et les produits. 2010 : premières tendances à la hausse des ventes Selon les premières estimations d’IRI au cours du premier semestre 2010, les ventes de produits bio sont à la hausse. En GMS (hors hard discount), les ventes de produits bio « gencodés » à poids fixe étaient en progression :- +31% pour les liquides bio, essentiellement les jus de fruits,
- +18% pour les produits frais (hors steak haché, fruits et légumes et boulangerie fraîche) avec un décollage de nombreuses lignes comme le surgelé, le traiteur, etc.
- +16% pour l’épicerie (soupes, compotes, pains de mie, etc.)
- 30% sont des produits exotiques (bananes, autres fruits exotiques, café, thé, cacao.) ;
- 30% sont des productions pour lesquelles la France n’a pas d’atout particulier (agrumes, soja, aquaculture, légumes méditerranéens, divers produits d’épicerie) ;
- 40% sont constitués par des achats extérieurs relais, portant sur des produits pour lesquels la France a une forte vocation naturelle mais manque conjoncturellement de volume (céréales, lait, viande de porc, fruits et légumes tempérés frais ou transformés) ;
- La part des « importations » relais, au sens courant, y compris les introductions en provenance d’Etats membres de l’Union européenne, a augmenté en 2009, la demande ayant crû plus rapidement que l’offre en raison de la durée de la période de conversion. L’importance des conversions en cours va amener prochainement une inversion de tendance.
LA STRUCTURATION DES FILIÈRES BIO EN MARCHE
De plus en plus nombreux en France, entreprises, groupements et associations de producteurs s’engagent dans la structuration de filières, longues ou courtes. Ces démarches sont avant tout fondées sur le dialogue et le respect mutuel. Elles allient compétence et engagement. Ces valeurs sont essentielles pour assurer la viabilité des programmes d’actions. Ceux-ci se traduisent par :- la mise au point d’une stratégie commune de développement avec un programme global d’actions cohérentes ;
- des actions d’appui technico-économiques en vue d’encourager et d’accompagner la conversion d’exploitation au mode de production biologique ;
- des investissements matériels pour augmenter les capacités de stockage, optimiser les processus de transformation et améliorer la qualité des produits tout au long de la filière en cas de besoin ;
- des démarches de planification pour assurer des mises en culture en fonction des besoins des acheteurs et réciproquement, en tenant compte des spécificités du métier de producteur, avec une grande diversité de produits liés à la rotation des cultures à valoriser ;
- des initiatives pour réduire les frais logistique, en particulier de transport ;
- des relations contractuelles de plus en plus fortes et durables, fondées sur la transparence et privilégiant le principe d’équité.
- des conversions à l’agriculture biologique,
- la diversification des produits.
- créer des économies d’échelle et optimiser les circuits de collecte ou de transformation pour permettre une maîtrise de prix favorable aux consommateurs et aux différents responsables des achats ainsi qu’une juste rémunération des producteurs;
- amener ainsi un développement le plus harmonieux possible de l’offre et de la demande de produits biologiques en France avec des engagements réciproques, sur plusieurs années, des opérateurs pour sécuriser à la fois les débouchés pour les producteurs et les approvisionnements pour les transformateurs et les distributeurs, dans l’intérêt des consommateurs.