Année après année, la campagne française disparaît sous la ville. Malgré les proclamations indignées et les législations vertueuses, la terre fertile se raréfie, les espaces naturels se morcellent, la ville s’éparpille et se cloisonne, l’automobile s’impose comme unique lien social. Le phénomène, connu sous le nom d’étalement urbain, ne résulte pas seulement de la crise du logement et du désir d’accession à la propriété individuelle. Centres commerciaux, entrepôts, parkings, la ville étalée se nourrit d’une (...)
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