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COP15 - Convention sur la Diversité Biologique

Un accord « historique » des Nations Unies pour protéger un tiers de la biodiversité mondiale

30 % des terres, des zones côtières et des eaux intérieures de la planète d'ici à 2030

La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, COP15, s’est conclue tôt lundi à Montréal, au Canada, par un accord historique visant à protéger 30 % des terres, des zones côtières et des eaux intérieures de la planète d’ici la fin de la décennie. Le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal vise également à réduire de moitié le gaspillage alimentaire.

Les perroquets se trouvent principalement sur les continents et dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier.
Les perroquets se trouvent principalement sur les continents et dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier.
La COP15 devait initialement se tenir à Kunming, en Chine, en octobre 2020, mais a été reportée en raison de la pandémie de Covid-19.

Renforcer la toile de la vie

Les nations adoptent 4 objectifs & 23 cibles à l’horizon 2030 grâce à un accord historique de l’ONU sur la biodiversité. D’ici à 2030: protéger 30 % des terres, des zones côtières et des eaux intérieures ; réduire de moitié le gaspillage alimentaire Le Cadre d’action et l’ensemble des cibles, des objectifs et des financements qui lui sont associés « ne représentent qu’une première étape dans la réinitialisation de notre relation avec la nature », a déclaré Inger Andersen, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), lors de la séance plénière de clôture. « Nous avons maintenant l’occasion de consolider et de renforcer la toile de la vie, afin qu’elle puisse supporter tout le poids des générations à venir », a-t-elle ajouté. « Les mesures que nous prenons en faveur de la nature sont des mesures visant à réduire la pauvreté ; ce sont des mesures visant à atteindre les objectifs de développement durable ; ce sont des mesures visant à améliorer la santé humaine ».

Protection et restauration

Le chef du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner, a qualifié l’accord d’historique, exhortant les pays à le faire progresser.
« Cet accord signifie que les gens du monde entier peuvent espérer de réels progrès pour mettre un terme à la perte de biodiversité et protéger et restaurer nos terres et nos mers d’une manière qui préserve notre planète et respecte les droits des peuples autochtones et des communautés locales », a-t-il déclaré.
M. Steiner a souligné l’engagement à « faire de ce plan une réalité » grâce à l’engagement du PNUD en faveur de la nature, qui soutiendra plus de 140 pays. « Nous sommes prêts à agir. Le PNUD est là pour apporter les changements systémiques qui peuvent faire bouger l’aiguille de notre crise de la nature », a-t-il déclaré. « La biodiversité est interconnectée, entrelacée et indivisible avec la vie humaine sur Terre. Nos sociétés et nos économies dépendent d’écosystèmes sains et fonctionnels. Il n’y a pas de développement durable sans biodiversité. Il n’y a pas de climat stable sans biodiversité ». S’adressant aux journalistes lors d’une conférence de presse de fin d’année à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré que l’accord montrait que « nous commençons enfin à former un pacte de paix avec la nature », exhortant tous les pays à tenir leurs promesses.
La 15e session ou COP15 de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, Montréal, Canada.
La 15e session ou COP15 de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, Montréal, Canada.

Accélérer l’action

La COP15 a donné lieu au lancement d’une plateforme destinée à aider les pays à accélérer la mise en œuvre du Cadre d’action. Vingt-trois pays, menés par la Colombie et soutenus par l’Allemagne, ont signé une déclaration établissant le Partenariat Accélérateur pour aider les gouvernements à accélérer la mise en œuvre de leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB). L’objectif est de faciliter l’accès au soutien financier et technique, de développer des capacités institutionnelles adaptées aux différents niveaux et aux besoins nationaux, et de promouvoir le dialogue. Elizabeth Mrema, Secrétaire exécutive de la convention des Nations Unies sur la biodiversité, a salué cette évolution.
« Une action urgente est nécessaire, non seulement pour lancer la mise en œuvre du nouveau cadre mondial pour la biodiversité, mais aussi pour continuer à accélérer et à renforcer la mise en œuvre des SPANB, alors que nous travaillons ensemble à la réalisation de la vision commune de vivre en harmonie avec la nature et de garantir un avenir durable pour tous », a-t-elle déclaré.
Le partenariat d’accélération a été lancé le deuxième jour du segment de haut niveau de la COP15. La Colombie et l’Allemagne, ainsi que la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, le PNUE et le PNUD, contribueront à la conception, au développement, à la structuration, à la mise en œuvre et au suivi du mécanisme.

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