
Ce matin, la France est devenue officiellement présidente du sommet de Paris fin 2015 qui doit aboutir à un accord mondial sur les changements climatiques. A cette occasion, le Réseau Action Climat attendait des annonces ambitieuses de la France.
« La France se targue de vouloir faire de la COP 2015 la conférence des solutions. Ils doivent commencer la promotion de cet "agenda positif" en Europe ! Cela passe par des objectifs chiffrés et ambitieux sur le développement des solutions, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Pascal Canfin a mentionné l’objectif que chaque pays fasse part d’objectifs chiffrés début 2015 pour que Paris 2015 soit un succès. Ces objectifs doivent être sur la table dès 2014. Et c’est à l’Europe et la France de montrer l’exemple : un objectif de réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables de 45% d’ici à 2030 à l’échelle de l’Europe en mars prochain sont les moyens sine qua non et un signal fort pour l’ensemble des parties ».
Karine Gavand, responsable des affaires publiques à Greenpeace France.
« Varsovie sera la rampe de lancement si la France passe à l’action sur les financements dès maintenant. La Grande Bretagne a appelé les pays développés à accroître les financements publics, notamment pour l’adaptation des pays en développement. La France peut y répondre, notamment en améliorant la taxe française sur les transactions financières en augmentant son affectation au Fonds Vert ».
Alexandre Naulot porte-parole d’Oxfam France.
Réaction des ONG
La société civile claque la porte de la COP de Varsovie
Alors que la conférence sur le climat de Varsovie aurait dû être une étape importante sur le chemin vers un avenir soutenable, elle ne va finalement accoucher de rien.
Délibérément certains pays minent le processus multilatéral de de l’ONU, seule solution à la résolution de la crise climatique mondiale.
La conférence de Varsovie a mis la défense des intérêts des énergies du passé bien avant l’intérêt général des citoyens. Il n’y a plus rien à attendre d’une telle mascarade et les organisations représentatives de la société civile mondiale ont pris la décision de quitter les négociations climatiques afin de consacrer leur temps et énergie à d’autres sujets.
A partir d’aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur la mobilisation des opinions publiques pour faire pression sur les gouvernements afin que le climat devienne une réelle priorité de l’agenda politique.
D’un commun accord, les organisations de la société civile mondiale ont donc décidé de se retirer volontairement des négociation climatiques de Varsovie. C’est la première fois que cela arrive dans l’histoire du processus de négociation.
Rappel de la position des ONG

La COP19 doit impérativement lancer les travaux sur cet accord qui devra être équitable, ambitieux et juridiquement contraignant, et poser les fondations de l’architecture climatique post-2020 en exigeant des pays qu’ils proposent dès 2014 des objectifs de réduction ambitieux pour après 2020. Mais elle doit également et en priorité permettre de renforcer les efforts de réduction d’émissions à court terme : nos émissions ne cessent d’augmenter, et tous les rapports pointent l’urgence de faire de vraies coupes dans nos émissions de C02, sans attendre le futur accord mondial. La COP19 doit, enfin, permettre de mobiliser les financements qui manquent à l’appel malgré l’urgence. La future présidence française doit tout faire pour obtenir de Varsovie des progrès significatifs sur tous les fronts si elle veut mettre toutes les chances de son côté pour faire de la COP21 en 2015 un succès.
La responsabilité de la France - en tant que future présidente de la négociation, en tant qu’Etat-membre européen, en tant que pays développé et bailleur - commence maintenant. Une bonne présidence nécessite un gouvernement qui propose et adopte des politiques exemplaires et ambitieuses de lutte contre les changements climatiques.
Dans ce contexte, nous appelons la France à tout faire pour réduire ses émissions avant 2020 en entamant une véritable transition énergétique et réformant sa politique budgétaire et fiscale. Nous appelons la France à se fixer un objectif ambitieux dans le cadre du futur accord mondial sur le climat - en pilotant les négociations sur le futur paquet énergie-climat européen pour 2030 et en adoptant un objectif de réduction d’au moins 55% pour 2030. Enfin, nous appelons la France à prendre ses responsabilités vis-à-vis des pays et des populations les plus vulnérables, en assurant la cohérence des politiques nationales et européennes en matière d’énergie-climat et d’investissements « climat » au Sud avec les objectifs de développement et de respect des droits humains, en mobilisant des financements publics additionnels pour l’adaptation des pays les plus pauvres, et en mettant fin à tout soutien direct ou indirect à des investissements dans les énergies fossiles dans ces mêmes pays.
« Il est urgent mais encore possible de replacer la planète sur une trajectoire de réchauffement sous le seuil de 2°C, à condition que toutes les nations – et notamment la France - l’exigent et s’engagent à la COP19 à Varsovie »
Objectif #1
– Réduire drastiquement nos émissions entre aujourd’hui et 2020
Tous les rapports officiels nous disent que la fenêtre d’opportunité pour éviter un réchauffement de la température moyenne à +2°C est en train de se refermer.
Il est impératif que les émissions mondiales cessent de croître au plus vite, et entament même une vraie baisse et ce avant 2020. Dans la négociation internationale, un groupe de négociation a été créé spécifiquement sur l’accélération des efforts de réduction d’émissions de gaz à effet de serre avant 2020, répondant aux demandes des pays les plus vulnérables. Cependant, malgré l’urgence de l’action, la volonté politique n’est pas au rendez-vous. La plupart des pays ont l’intention - ni plus ni moins - de repousser l’action à plus tard.
Baisser nos émissions d’ici 2020
Pire : les pays développés, principaux responsables des changements climatiques, tentent de déplacer l’attention vers les pays en développement, en leur demandant de faire plus. Cela, alors que leur propre niveau d’engagement pour 2020 est nettement insuffisant : l’Europe a déjà atteint son objectif (de 20% de réduction par rapport à 1990) avec 8 ans d’avance et souhaiterait faire une « pause », les Etats- Unis n’ont qu’un engagement de 3% par rapport à 1990, le Japon envisage de baisser son objectif de réduction déjà acté pour 2020 ... Pourtant, les solutions sont à portée de main. L’Union européenne doit aller plus loin en adoptant un objectif ambitieux de réduction d’émissions de CO2 des véhicules pour 2020 et 2025, (sans dérogation et phase de transition et sans incorporation d’agro-carburants), l’élimination des gaz fluorés, des objectifs nationaux d’efficacité énergétique rendus contraignants, un renforcement des soutiens aux énergies renouvelables, ainsi qu’une réforme profonde du marché européen des quotas d’émissions, aujourd’hui en état de mort clinique.
Les pays nouvellement industrialisés ou ayant des capacités élevées (c’est le cas des pays du Golfe notamment) devraient également annoncer des engagements volontaires de réduction d’émissions de GES à l’horizon 2020, soit via des objectifs de réduction nationaux, soit à travers des programmes ambitieux de développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.
« Tous les pays développés doivent réduire leurs émissions de GES de manière significative pour 2020. En France, il faut enclencher une véritable transition énergétique et une réforme fiscale et budgétaire favorable à l’environnement »
Objectif #2
– Créer un mécanisme pour financer les pertes et dommages liés aux changements climatiques
Les « pertes et dommages » représentent les coûts associés aux impacts des changements climatiques lorsque l’adaptation ne suffit plus à en limiter l’ampleur.
En ce sens, l’ampleur des pertes et dommages sera très directement corrélée à celle du réchauffement climatique et le niveau d’ambition de la communauté internationale.
Le récent rapport de la Banque Mondiale publié fin 2012 sur un monde réchauffé de 4°C pose la question de savoir si on peut réellement s’adapter à une augmentation de la température d’une telle envergure, et laisse présager que les pays vont subir des pertes et dommages économiques et sociales irréparables et à un coût à peine chiffrable.
Financer les Pertes et Dommages
A Doha, les pays ont mis en place un programme de travail visant la création d’un mécanisme institutionnel d’ici la COP 19 à Varsovie. Ce mécanisme doit permettre d’articuler l’action humanitaire avec les pertes et dommages liés au changement climatique, et financer la prévention et la réparation des pertes et dommages aujourd’hui et pour l’avenir.
Le mécanisme devra être opérationnel d’ici la COP21 et mobiliser des financements dédiés aux enjeux qui vont au-delà de l’adaptation, et donc au-delà des 100 milliards promis d’ici à 2020. En d’autres termes, le temps de la réflexion est écoulé et il est plus que jamais l’heure de passer à l’action en créant ce mécanisme pour compenser les pertes et dommages liés au changement climatique.
« Les populations affectées par les inondations, sécheresses à répétition perdent déjà leurs récoltes, leur maison, leur santé, et leur famille. A Varsovie, il faut créer un mécanisme capable de compenser ces pertes et ces dommages et payer le prix de la justice climatique »
Objectif #3
– Sécuriser des financements publics additionnels pour les pays les plus pauvres et vulnérables
Les financements sont une condition sine qua non pour à la fois financer l’adaptation des pays les plus vulnérables, rallier les pays en développement à un accord en 2015, et faciliter les efforts de réduction d’émissions de GES volontaires à court terme.
Malheureusement, c’est le trou noir depuis la fin des financements précoces en 2012 alors que les besoins financiers en matière d’adaptation, de pertes et dommages des pays les plus pauvres ne cessent d’augmenter. A Doha, quelques pays ont fait des annonces sur la poursuite de leurs financements climat mais il manque l’essentiel : un engagement transparent et collectif pour des financements publics et additionnels à l’APD entre 2013-2015, un engagement à allouer au moins 50% des financements publics à l’adaptation et la création de mécanismes financiers comme la taxe sur les transactions financières ou la taxe maritime.
Sécuriser des financements publics
Il manque aussi une feuille de route pour 2015-2020 - en vue de l’objectif de mobiliser 100 milliards US$ par an en 2020. C’est aussi ca l’équité : il est impensable que les pays développés viennent négocier un accord mondial à Varsovie les mains vides, ou en s’appuyant uniquement sur l’APD existante et en s’en remettant au secteur privé. Il est en revanche nécessaire que les Ministres des Finances des pays développés, à Varsovie, prennent des engagements financiers pour sauver le Fonds pour l’Adaptation et lancer le Fonds Vert
Pour donner sens à ces engagements financiers, les pays développés devront en parallèle assurer la cohérence de l’action politique engagée aux titres du climat et du développement, en ne soutenant plus de projets de soutien aux énergies fossiles dans les pays en développement ni, inversement, des projets ou politiques « climat » qui ont des impacts négatifs sur les populations locales, leurs droits et/ou leur environnement (par exemple les projets de « grands barrages », les politiques française et européenne de soutien aux agro-carburants industriels, etc.).
« A Varsovie, nous attendons de la France qu’elle annonce un engagement financier pour le Fonds Vert et au Fonds pour l’Adaptation pour soutenir les pays pauvres et vulnérables »
Objectif #4
– Fixer un calendrier pour annoncer les objectifs de réduction d’émissions après 2020
Paris 2015 commence à Varsovie.
Deux questions clés seront abordées pour la première fois à Varsovie pour préparer l’adoption du futur accord mondial : comment et quand les pays vont-ils prendre de nouveaux engagements qui entreront en vigueur en 2020 ? Comment répartir les efforts de réduction d’émissions et ceux de solidarité pour que
l’accord de 2015 soit équitable ?
Le plus important est que la communauté internationale puisse juger de la qualité des objectifs et engagements proposés par les pays, et exiger leur renforcement d’ici le sommet de Paris pour que chaque engagement corresponde parfaitement à la responsabilité et à la capacité du pays qui le prend. Cela nécessitera du temps et de nombreux échanges au sein des instances nationales et régionales, avant que chaque objectif national soit définitivement adopté. C’est pour cela qu’il est essentiel que ces objectifs soient proposés dès 2014.
Fixer un Calendrier post-2020
Le sommet proposé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon en septembre 2014 doit voir l’annonce par les chefs d’Etat et de gouvernement d’objectifs nationaux pour la période après 2020. Ce, à condition que la COP de Varsovie rende cette échéance contraignante et oblige les pays à se préparer à mettre des objectifs sur la table dès 2014. S’y prendre rapidement permettra aussi de répartir l’effort de manière équitable et non pas seulement pour des raisons politiques. C’est indispensable pour les millions de personnes vulnérables, déjà touchées par les changements climatiques et toutes les autres qui le seront si nous ne faisons rien.
« L’Union Européenne doit annoncer en 2014 un objectif de réduction ambitieux à horizon 2030. François Hollande [1] doit appeler l’UE à réduire ses émissions d’au moins 55% d’ici 2030 »
Bibliographie
Ouvrages et études publiées par les ONG sur le climat

– Les émissions importées : le passager clandestin du commerce mondial (RAC-F)
Le RAC-F dresse le bilan des flux d’émissions entre les pays liés aux importations et exportations des biens de consommation tout en montrant le déséquilibre entre des pays « exportateurs d’émissions » – essentiellement émergeants – et les pays « importateurs d’émissions » - essentiellement industrialisés.
2013
– http://www.rac-f.org/Les-emissions-importees-le,2417

– Intégrer la contrainte climatique et énergétique dans les pratiques de développement : de la bonne pratique à la politique publique (RAC-F)
Les politiques publiques de développement ne tiennent que trop rarement compte des nouvelles contraintes imposées par la raréfaction des énergies fossiles et l’impact des changements climatiques. Les initiatives locales intégrant et anticipant l’adaptation et la sobriété énergétique existent. Mais elles manquent de visibilité et de soutien. Le rapport prend six exemples de pratiques réussies et mises en oeuvre et propose une série de recommandations.
– Parution en Novembre 2013 : http://www.rac-f.org/Integrer-la-contrainte-climatique

– Bilan du Protocole de Kyoto et perspectives d’évolution du régime climatique international (RAC-F)
Le RAC-F analyse les acquis du régime existant (CCNUCC et protocole de Kyoto), les avancées notables ainsi que les limites, et dresse des enseignements et pistes à explorer dans l’élaboration d’un nouveau régime à la hauteur
du défi climatique.
– 2012 - http://www.rac-f.org/Protocole-de-Kyoto-Bilan-et

– Hausse du niveau des mers : Comprendre et Anticiper (RAC-F)
Cette publication présente de façon claire et illustrée les mécanismes climatiques qui expliquent la fonte des glaciers et la hausse du niveau des mers, résultat des changements climatiques actuels.
– 2013 - http://www.rac-f.org/Hausse-du-niveau-des-mers,2404

– EU Climate Finance : Quo Vadis ? (CIDSE, CAN Europe, WWF, Oxfam)
En 2009, tous les pays développés se sont engagés à mobiliser des financements nouveaux et additionnels en matière de lutte contre les changements climatiques, pour atteindre un montant de 100 milliards de dollars/an d’ici à 2020. Aujourd’hui, peu de progrès ont été réalisés en ce sens. Il faut changer la donne et envoyer un signal positif pour la construction d’un accord climatique global, juste et ambitieux en 2015.

– Agriculture : du problème à la solution Garantir le droit à l’alimentation dans un monde de contraintes climatiques (CIDSE)
Ce rapport de la CIDSE met en avant le potentiel de l’agriculture familiale et de l’agro-écologie face au défi du droit à l’alimentation et aux contraintes climatiques. Il pointe le besoin de sécurisation des petits producteurs du Sud et les risques d’une approche de l’alimentation, de l’agriculture et du changement climatique basée sur le marché.
– 2012 - http://goo.gl/wX6Sh

– Changement d’échelle pour les projets habitat et énergie durable (GERES)
Ce guide analyse les principales dynamiques qui favorisent la diffusion à grande échelle des innovations en s’appuyant sur le retour d’expériences et les bonnes pratiques de six projets d’habitat durable ou d’énergie renouvelable développés en Chine, au Népal et au Ladakh.

– Solutions innovantes d’habitat bioclimatique (GERES)
Réalisée pour la capitalisation du projet de maisons solaires passives en Inde, visant à réduire la pression sur les communautés rurales et les écosystèmes fragiles, cette étude de cas permet de comprendre ses enjeux, de retracer ses différentes étapes et d’en mesurer les impacts.
– 2012- http://www.geres.eu/fr/ressources/publications/item/185-solutions-innovantes-dhabitat-bioclimatique

– Habitat Solaire Passif - Témoignages d’acteurs (GERES)
Plusieurs intervenants du projet de maisons solaires passives dans l’Himalaya indien, participants ou bénéficiaires, ont été invités à donner leur avis. Leurs témoignages, recueillis dans cette publication, illustrent les impacts du projet mené par le GERES et les partenaires.

– Changement climatique, alimentation et lutte contre la faim (Oxfam)
Dans ce rapport, Oxfam souligne l’urgence d’opérer un changement radical et recommande l’augmentation des financements climat, notamment afin d’empêcher l’apparition de changements dangereux, trouver une solution à notre système alimentaire défaillant et renforcer sa résilience.
– 2013 - http://www.oxfamfrance.org/Climat-un-bouleversement-croissant,1769

– Vers un mécanisme international sur les pertes et dommages (CARE, ActionAid, WWF)
Suite à la décision prise lors de la COP18 de considérer la mise en place d’un mécanisme international pour traiter des pertes et dommages à Varsovie, ce rapport revisite les arguments en faveur d’un tel mécanisme et propose un
cadre d’action pour que ce concept prenne enfin vie.
– Parution en Novembre 2013

– Where The Rain Falls (CARE)
La question des migrations forcées liées aux changement climatiques s’impose comme une problématique de plus en plus prégnante touchant un nombre croissant de personnes. Ce rapport de CARE France et de l’Université des Nations-Unies (UNU-EHS) présente les résultats d’une étude conduite dans 8 pays (sur 3 continents) sur les liens entre la variabilité pluviométrique, la sécurité alimentaire et la mobilité humaine.
– 2013 - http://www.carefrance.org/actualite/dossier-thematique/#thema6

– COP in my City (CliMates)
Cette boite à outils, proposée par CliMates, permet à un public jeune de s’initier aux techniques des négociations internationales.
– 2013 - http://www.studentclimates.org/index.php?option=com_content&view=article&id=192&Itemid=832

– Bankrolling Climate Change (Réseau BankTrack)
Ce sont les banques privées internationales qui ont le plus financé l’industrie du charbon entre 2005 et 2010, et donc indirectement le changement climatique. A partir des montants de financements et d’investissements des banques vers 40 entreprises productrices d’électricité à partir de charbon, et de 30 entreprises minières productrices de charbon, le rapport révèle la liste des 20 banques les plus climaticides.
– 2012 - http://www.banktrack.org/show/pages/bankrolling_climate_change_report_on_banks_and_coal

– Tuvalu Marine Life (Alofa Tuvalu)
Cette publication en 4 livrets coordonnée par Alofa Tuvalu à tirage symbolique limité, dresse le premier inventaire des espèces marines de Tuvalu, micro-nation du Pacifique en première ligne des changements climatiques. Plus de 1500 espèces ont été répertoriées et les agents locaux formés aux méthodes standardisées d’inventaire et de suivi.
– 2013 - Les livrets sont téléchargeables sur www.alofatuvalu.tv