Instaurée par l’Union nationale Des Annonceurs (UDA) et présentée au ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables, la première « Charte d’engagement des annonceurs pour une communication plus responsable » rassemble déjà une vingtaine de signataires parmi lesquels le groupe L’Oréal, Procter&Gamble, Unilever et SFR, tous adhérents d’Orée.
Cette démarche volontaire est d’une ampleur considérable puisqu’elle implique le signataire – son siège social, ses filiales, et l’ensemble de ses collaborateurs – ses prestataires et ses partenaires.
L’ensemble de sa communication institutionnelle et commerciale devra respecter les principes suivants : mettre au point un code de communication responsable et s’y conformer pour chaque prise de parole externe, inciter ses cibles à adopter des comportements responsables, utiliser avec loyauté les notions de vie privée des clients finaux, faire valider en interne – au moyen d’un référentiel créé au préalable – sa communication avant sa diffusion en externe, et choisir son support en fonction de son impact environnemental.
Afin que cette charte s’applique au-delà de nos frontières nationales, l’UDA l’a présentée à la Fédération Mondiale des Annonceurs, cette semaine à Bruxelles.
D’autre part, le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP) s’est doté d’un « jury d’éthique publicitaire » composé d’experts indépendants et qui pourra être saisi par tout individu souhaitant remettre en cause une campagne publicitaire.