L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF, www.francophonie.org) à travers son organe subsidiaire, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF, www.iepf.org), et son Bureau régional pour l’Afrique centrale et l’océan Indien (BRAC), prépare actuellement le numéro 94 de sa revue Liaison Énergie-Francophonie (www.iepf.org/ressources/lef.php) sur le thème : Le tourisme durable dans l’espace francophone : de la valorisation des patrimoines culturels et naturels vers une économie verte Ceci est une invitation à contribuer par un article à ce numéro de Liaison Énergie-Francophonie, en vous priant d’informer, à votre convenance, un des corédacteurs de votre intention de soumettre un texte.
DATES IMPORTANTES
– Réception des textes 15 mars 2012 – Avis aux auteurs 29 mars 2012 – Réception des textes finaux 12 avril 2012 – Date de parution 31 mai 2013CORÉDACTEURS INVITÉS
- PR OUIDAD TEBBAA – Doyenne de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université CADI AYYAD – Marrakech, Maroc
- Monsieur GÉRARD RUIZ – Président du Partenariat Mondial pour le Tourisme Durable, Inspecteur général honoraire de l’Administration Française du Développement Durable
DESCRIPTION DU NUMÉRO
– I. Contexte et justification Le tourisme, en plein essor, est reconnu comme l’une des plus grandes industries au monde, offrant un extraordinaire potentiel aux pays développés tout comme aux pays en développement en termes de sources de revenus, de recettes en devises, d’emplois et de développement économique. Il représente 4,3% du PIB mondial et 30% des exportations mondiales de services. Il concentre 9,4% des investissements mondiaux et emploie environ 8% de la main d’oeuvre mondiale. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, le tourisme international a enregistré 924 millions d’arrivées en 2008 et ce chiffre est en nette progression pour atteindre 1,6 milliards en 2020. Le tourisme est aussi un important promoteur de sensibilisation, de soutien et de revenus pour le patrimoine naturel et culturel. Il peut également être un outil très précieux pour le développement durable, y compris dans les zones rurales des pays en développement, où la plupart des populations pauvres vivent et où il y a très peu d’options de développement. Avec la progression rapide du tourisme, cette croissance crée de grandes opportunités mais également de grands défis. Il convient en effet de gérer cette croissance de manière durable tout en respectant la capacité de charge des écosystèmes. On estime par exemple que le secteur représente 5% du total des émissions de gaz à effet de serre, essentiellement en raison des transports et du logement. Il est également un grand consommateur d’eau et d’énergie et a été à l’origine de la disparition d’habitats et de biodiversité, notamment dans les régions côtières sensibles. La concurrence pour ces ressources et l’incidence de piètres conditions de travail dans le secteur peuvent d’une part affecter de manière préjudiciable le bien-être des populations locales et d’autre part alourdir l’empreinte écologique. Secteur de poids, en essor constant, le tourisme est souvent examiné de près en termes d’impacts sur l’environnement, l’économie, la culture et la société. Ces impacts peuvent être positifs ou négatifs selon la manière dont le tourisme est planifié, développé et géré. L’industrie touristique dépend énormément de la qualité de l’environnement et des destinations, les touristes privilégiant les lieux offrant un intérêt esthétique ou culturel. Si le tourisme n’est pas géré de manière appropriée, il peut porter atteinte aux ressources qui garantissent son succès et sa durabilité. Par conséquent, une bonne politique touristique doit nécessairement intégrer une approche de développement durable et de réduction de la pauvreté. Elle doit également démontrer un engagement de tous les acteurs, des gouvernements nationaux et locaux aux consommateurs en passant par les opérateurs privés et organisations de la société civile, vis-à-vis d’objectifs communs de gestion intégrée des activités touristiques, pour protéger ces ressources et mieux garantir les bienfaits du tourisme à long terme. Le tourisme durable s’applique à toutes les formes de tourisme dans tous les types de destinations, y compris au tourisme de masse et aux divers créneaux du tourisme de niche. Les principes de durabilité concernent les aspects environnementaux, économiques et socioculturels du développement touristique. Pour garantir sur le long terme la durabilité de ce dernier, un bon équilibre entre ces trois aspects doit être trouvé. Le tourisme peut aussi contribuer au redressement économique mondial en suivant une stratégie de neutralité climatique, en innovant dans l’emploi d’énergies plus propres et en utilisant plus efficacement les ressources. – II. Présentation du LEF N° 95 sur le Tourisme durable Entretenant une relation spécifique avec l’environnement et les communautés locales, le tourisme doit être planifié pour que ses impacts négatifs soient minimisés et ses retombées positives maximisées en vue de soutenir la richesse locale, la biodiversité et le patrimoine culturel. Dans l’optique de promouvoir un tourisme durable, le numéro 94 de la Revue Liaison-Énergie Francophonie a pour objectifs :- a) d’aborder la question des politiques, stratégies et approches cohérentes pour le développement du tourisme durable, en mettant en exergue la conservation et l’utilisation durable des ressources naturelles, le respect de l’authenticité socioculturelle et des valeurs traditionnelles des communautés d’accueil, la valorisation du patrimoine naturel et culturel et le partage équitable des avantages socioéconomiques.
- b) de valoriser les mécanismes volontaristes dans la mise en place des solutions concrètes, comme l’accès à la formation, l’incitation à la communication dans une optique de transfert et de partage de connaissances et expériences, l’accès aux mécanismes financiers et les consultations des communautés locales portant sur les paramètres de durabilité.
- c) de présenter, à l’échelle de l’espace francophone, des partenariats réussis et des modèles touristiques viables sur le long terme offrant à toutes les parties prenantes des bénéfices équitablement répartis, notamment des emplois décents, des services sociaux pour les communautés d’accueil, et contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté.
- d) d’identifier les pièges et les écueils le cas échéant autour de la mise en place d’une démarche de tourisme durable et de proposer des objectifs et critères appropriés de durabilité à encourager pour optimiser les infrastructures, les services existants et futurs ainsi que les retombés environnementaux et socio-économiques.
- i. Comment bâtir des politiques publiques pour favoriser le développement du tourisme durable ?
- ii. Comment assurer la durabilité dans les plans de développement nationaux et régionaux du tourisme ? Cas de la Méditerranée
- iii. Quelle gouvernance et mécanismes institutionnels du tourisme durable ? Comment les intégrer dans les plans de développement nationaux et régionaux ? Quels rôles pour les acteurs
- iv. Ecotourisme dans le Bassin du Congo : utopie ou solution durable pour la croissance nationale?
- v. Tourisme et changement climatique : une relation ambigüe
- vi. Technologie novatrice devant améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources (sol, énergie et eau), relever les défis du changement climatique, minimiser les émissions de gaz à effet de serre (GES) particulièrement des transports et du logement et la production de déchets, tout en protégeant la biodiversité
- vii. Modes de vie durables : processus de consommation et de production durables, initiatives de prévention, notamment la gouvernance dans les zones protégées et écologiquement sensibles.
- viii. Synergie entre tourisme et patrimoine, générer un bénéfice mutuel,
- ix. Impacts du tourisme sur le patrimoine matériel (capacité de charge, gestion des visiteurs, conservation), nécessité d’évaluer et protéger les aspects immatériels (systèmes de valeur, traditions et croyances),
- x. Protection du patrimoine culturel et naturel mondial, en particulier dans les régions en conflit : cas du Mali.
- xi. Entreprenariat touristique et marchés du tourisme durable : enjeux et perspectives
- xii. Intégration des critères mondiaux de durabilité (Principes de l’Équateur, IDB Scorecard) dans le financement et les investissements du tourisme
- xiii. Estimation des bénéfices du tourisme sur la base de la « valeur économique totale » incluant les services fournis par les écosystèmes et les avantages de la comptabilité sociétale – comptabilité verte
- xiv. TiCs, formation et promotion du tourisme durable dans l’espace francophone : cas de xxxx
- xv. Tourisme durable comme opportunité pour investir dans le verdissement des autres secteurs connexes : promouvoir l’agriculture biologique, le transport durable, les énergies propres
- xvi. Des microprojets communautaires vers une intégration des approches pro-pauvres (ciblées vers les pauvres) dans la planification et les opérations du tourisme durable (Caraïbes) : une expérience réussie.
- xvii. Tourisme durable et développement local : contribution en faveur de l’économie locale ; contribution en faveur de la réduction de la pauvreté, consolidation des infrastructures locales et renforcement des compétences locales.
- xviii. Systémique des territoires, tourisme durable et développement local
- xix. Tourisme, création d’emplois et droits humains (tourisme sexuel, pédophilie, etc.) : évaluer l’empreinte socioculturelle et les implications économiques.
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