Cet été dans le kiosque du développement durable

Cet été, vous pourrez notamment lire : Eau le luxe de demain dans Terra eco – Marée noire, un nouveau Tchernobyl dans Rue89 – Raoni et les indiens d’Amazonie : le calme avant la tempête dans Neoplanete – Prendre un peu de recul avec Alternatives Économiques – Des idées pour créer tout l’été dans Nouveau Consommateur – Médias : une alternative qui presse dans Interdépendances – Peintures naturelles guide et recettes dans La maison écologique …

Alternatives Économiques : prendre un peu de recul Avec un dossier « spécial été » intitulé Prendre un peu de recul, la rédaction d’Alternatives Economiques vous propose de remonter le temps. En quelques coups de projecteur, souvent anecdotiques, il s’agira de (re)découvrir certaines pages d’histoire, parfois très anciennes. Si ces événements ou ces textes ont retenu l’attention du mensuel économique, c’est parce qu’ils peuvent encore aujourd’hui fournir des enseignements utiles pour le monde dans lequel nous vivons. Ils soulèvent en tout cas des interrogations qui, dans leur grande ligne, restent très actuelles. Quelle doit être la place des pouvoirs publics dans la sphère économique ? Le code d’Hammourabi (1 700 ans avant notre ère) nous rappelle que, depuis la nuit des temps, on compte sur l’Etat pour réguler l’économie; sans doute parce que, dès le début de l’histoire, nos ancêtres avaient fait l’expérience que le laisser-faire et l’autorégulation des acteurs économiques conduisaient à un désordre inacceptable. Les crises économiques ont-elles le pouvoir de modifier les sociétés ? Les aventures de Joseph et de Pharaon dans la Bible nous montrent que, de tout temps, elles ont été l’occasion de modifier en profondeur l’ordre social (et pas vraiment dans le bon sens dans le cas précis).

Jusqu’où les inégalités sont-elles tolérables ? C’était déjà la question qui tourmentait le philosophe grec Aristote lorsqu’il tentait de justifier l’esclavage au IVe siècle avant Jésus-Christ. Et c’est celle qui devrait aussi tourmenter tous ceux qui cherchent aujourd’hui à rendre présentables les formidables écarts de revenus et de patrimoine qui prévalent dans nos sociétés. L’activité des hommes au mépris de leur environnement naturel peut-elle détruire les conditions même de leur survie ? L’exemple de l’île de Pâques, dont l’équilibre fut dévasté par la main humaine, montre que cette inquiétude ne date pas d’hier; il ne sert à rien d’exalter un « bon vieux temps » largement mythique où les hommes auraient réellement pris soin de leur environnement. Faut-il craindre les fièvres spéculatives qui s’emparent régulièrement des marchés financiers ? Oui, et l’on n’a pas attendu le XXIe siècle pour s’en apercevoir: la spéculation ahurissante sur les bulbes de tulipe aux Pays-Bas en 1637 le prouve. Bref, l’histoire ne se répète jamais et heureusement, mais il peut être éclairant (voire même amusant) de prendre un peu de recul en replongeant dans quelques pages oubliées des livres d’histoire. Un moyen d’échapper un temps à la pression croissante d’une actualité qui, dans nos sociétés de l’immédiateté, nous assaille de plus en plus, nous empêchant de détacher la tête du guidon. Les vacances d’été sont généralement une bonne occasion de se livrer à cet exercice indispensable… Alternatives Economiques n° 293 – juillet 2010 – Consultez le site du magazine en cliquant ici.

Terra eco : Eau le luxe de demain

Cet été, Terra eco propose un numéro spécial consacré à l’eau : l’eau a beau être partout, elle n’est pas éternelle pour autant. Des raisons de s’inquiéter ? Sans doute. Mais tout n’est pas encore perdu, comme en témoigne le sommaire : – Dossier : 20 idées pour sauver l’eau (et le monde). D’ici à l’an 2020, la moitié de notre planète manquera d’eau potable. Prix, technologies, éducation, innovation : la résistance s’organise à petite, moyenne ou grande échelle. En cet été 2010, Terra eco vous fait découvrir les idées les plus prometteuses. Ne les manquez pas ! – Ils changent le monde : Sénégal : des récoltes au bout du fil. Surfant sur la passion pour le téléphone portable en Afrique, la start-up Manobi conçoit des applications pour les agriculteurs. Dernier né : un outil de gestion des réserves d’eau. – Marketing : Comment l’eau s’est fait embouteiller. Crise, inquiétudes sanitaires, éveil écologique : les industriels de l’eau ne peuvent plus vendre leurs flacons à coups de vitalité et de pureté. Surtout quand le robinet s’en mêle. – Conso : Une journée goutte après goutte. Imaginez une histoire entre « Kramer contre Kramer » et « 24 Heures chrono ». Les héros ? Deux Français que tout oppose. Le scénario ? Le suivi de leur consommation quotidienne d’eau. – Enquête : Le Guarani met l’eau à la bouche des Amériques. L’aquifère Guarani, en Amérique du Sud, a longtemps été considéré comme la plus grande réserve d’eau douce souterraine de la planète. Capable de noyer la France sous près de 100 mètres d’or bleu, il attise aujourd’hui bien des convoitises. – Reportage : Afrique du Sud : les bidons de l’espoir. Grâce à l’Hippo Water Roller, des milliers de femmes de la province du Limpopo transportent désormais 90 litres en un seul trajet. Mais dans le pays, l’accès à l’eau ne s’améliore que lentement depuis la fin de l’apartheid. Terra eco N°16 – Juillet 2010 – 4,90 € – Consultez le site du magazine en cliquant ici.

Nouveau Consommateur : des idées pour créer tout l’été

Pour ce numéro estival, le Nouveau consommateur n’achète pas : il « récup’ et fait main ». C’est la nouvelle tendance écologique de la consommation pour préserver notre planète ! une présentation pratique, créative et ludique, mais aussi un guide d’informations sur les enjeux, les perspectives du recyclage et de l’économie d’énergie… Également dans ce numéro : des aides pour une maison moins énergivore – 8 bons gestes pour économiser l’eau – Ordonnance naturelle pour bobos de vacances – Les produits solaires, pourquoi bio ? – Couches lavables, pourquoi les préférer ? – Escale au Maroc – Des séjours pour se mettre au vert … Nouveau Consommateur N°35 – Juillet/août 2010 – Consultez le site du magazine en cliquant ici. Vous pouvez lire gratuitement en ligne ce magazine, en cliquant ici.

Interdépendances : Médias – Une alternative qui presse

La presse écrite française s’essouffle. Activité « à perte » elle serait une coquetterie d’industriels qui ont de l’argent à perdre. En témoignent des rachats à répétition de grands titres par des entrepreneurs aux connexions puissantes. Les journaux payants les plus lus en France sont majoritairement dédiés aux programmes de télévision. Internet propose une quantité extraordinaire de données, avec l’avantage d’une diffusion express et le risque d’approximations, voire d’erreurs. Que vaut aujourd’hui le contenu d’un journal ? L’information est partout ! Elle circule à une vitesse inouïe, avec analyses en tous genres sur les faces cachées et motivations troubles de tel pays, politicien ou industriel. Informés jusqu’à l’hébétude, on sait. Le citoyen moyen peut savoir énormément… et – effet néfaste de la non rareté ? – les affaires de corruption, barbouzes et collusion ne suscitent guère que des débats de café du commerce. De façon paradoxale et frustrante, la liberté d’expression et de réflexion tombe dans un vide. Les manifestations ne font plus trembler les gouvernements. Les révélations sont nivelées par le bas, les affaires politiques mises au même rang qu’une relation extraconjugale de célébrité, première page un jour, oubliées le lendemain. Etouffés par la perte de lecteurs et de rentrées publicitaires, quelles alternatives peuvent trouver des titres qui souhaitent donner la priorité à un contenu informatif plus que divertissant ? Quelques journaux tirent leur épingle du jeu. Le Canard enchaîné en premier. Et d’autres encore, sous forme de Scop (société coopérative participative), de Scic (société coopérative d’intérêt collectif), ou appuyés sur des associations de lecteurs et « amis ». Pour défendre une information que l’on considère de qualité, l’on est de nouveau renvoyé à sa propre responsabilité : quelle implication dans le fonctionnement d’un titre en tant qu’acteur, quels choix en tant que lecteur ? Interdépendances N°78 – Juillet 2010 – Consultez le site du magazine en cliquant ici.

Rue89 : Marée noire, un nouveau Tchernobyl

Ça y est, le premier numéro du mensuel de Rue89 est dans vos kiosques depuis mi-juin. Avec un format « sac à main », ce nouveau magazine reprend le meilleur du site Rue89, enrichi par de nombreux articles originaux. Ces concepteurs l’affirment : « Nous n’y parlons pas du mal de dos, ni des recettes pour « guérir par les plantes », ni du pouvoir des francs-maçons ». Le principal titre, « Marée noire, un nouveau Tchernobyl », est consacré aux conséquences de la catastrophe de la Louisiane sur l’avenir de l’industrie pétrolière. Vous retrouverez également des rubriques du site : le porte-monnaie au rayon X, le grand entretien, Rue69. Vous trouverez aussi des formats nouveaux : un reportage photo (sur la traque des pirates au large des côtes somaliennes), une présentation détaillée et visuelle de la vie sur le parvis de Beaubourg… Rue89 N°1 – Juin/Juillet 2010 – 3,90 € – Consultez le site du magazine en cliquant ici.

La Maison écologique : Peintures naturelles guide et recettes

« 100 % naturelle », « bio », « écologique », « écolabellisée », « sans solvant ni COV » : chaque fabricant, chaque vendeur y va de sa partition développement durable. Comment dès lors s’y retrouver ? Doit-on faire confiance au marketing des fabricants ? Les produits dits « écologiques » sont-ils plus respectables que les conventionnels ? Faut-il nous résoudre à créer nos propres produits de décoration ? Est-ce à la portée de tous et toutes ? Telles sont les questions auxquelles ce dossier répond. Alors, à vos pinceaux, prêts ? Peignez ! La Maison écologique – N°57 – Juillet 2010 – 5,50 € – Consultez le site du magazine en cliquant ici.

Neoplanete : Raoni et les indiens d’Amazonie, le calme avant la tempête ?

Neoplanete propose un dossier consacré à l’Amazonie, symbole de la déforestation et des violations des droits des autochtones. Pourtant des hommes se battent et des solutions existent qui nous impliquent tous. L’occasion pour le magazine de revenir très largement sur le combat de Raoni que l’on avait découvert aux côtés de Sting dans les années 90. Il avait fait le tour du monde pour faire connaître le drame des indiens d’Amazonie. Vingt ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée et le chef des Kayapo est revenu sensibiliser l’opinion et chercher des fonds pour son dernier combat. On découvre qu’il est prêt à tout, même à la guerre. Neoplanete propose également une série de portraits des français, nombreux, à se passionner pour la cause des indiens : Jéromine Pasteur, Eric Julien, Corinne Arnoult, Jean-Pierre Dutilleux ou encore Emilie Barrucand… Pour en savoir plus, vous pouvez lire gratuitement en ligne ce magazine, en cliquant ici. Neoplanete N°14 – Juillet/août 2010 – Gratuit – Consultez le site du magazine en cliquant ici.

 

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