Suite aux affirmations de la Ministre déclarant que « les autorités canadiennes ont décidé l’interdiction du BPA sous la pression de l’opinion publique et sur la base d’aucune étude scientifique sérieuse ». Les organisations de protection des consommateurs, de l’environnement et de la santé souhaitent rappeler que la procédure d’évaluation de cette substance par les autorités canadiennes a été conduite selon les règles de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement qui prévoit une évaluation des risques basée sur des analyses scientifiques.
Rappelant les nombreuses études conduites par Santé Canada, mais aussi le Programme National de Toxicologie des Etats-Unis, et le Norwegian State Pollution Control Authority, qui s’accordent sur le fait que le BPA peut être lié à des altérations du développement, en particulier du développement neurologique et du comportement chez les plus jeunes, à des niveaux d’exposition courants, WECF, HEAL et le BEE s’adressent ainsi à la Ministre :
« Considérant les enjeux de la contamination des populations par le BPA, et son effet potentiel sur la santé publique, attesté par de nombreuses études concordantes, nous pensons être dans un cas où le principe de précaution doit s’appliquer.
A la lumière de ces éléments nous vous demandons instamment que la France reconsidère sa position vis-à-vis du Bisphénol A afin de protéger la santé des générations présentes et à venir »