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Biologie, Ecologie, Agronomie

L’humanité face au miroir
Réflexions sur une société durable

Un ouvrage de Isabelle Richaud aux Editions Harmattan

Nous sommes à l’aube d’une véritable crise de la civilisation. Pour la société humaine dans son ensemble, la redéfinition de nos priorités collectives permettra d’accéder à un niveau supérieur de développement. Cette nouvelle ère, plus écologique et moins matérialiste, est à portée de main, si seulement nous cessons de prendre pour vrai le reflet du miroir déformant que nous tend la société de surconsommation. L’ouvrage L’humanité face au miroir – Réflexions sur une société durable de Isabelle Richaud offre des clés pour comprendre et agir au niveau tant individuel que collectif.

Nous sommes à l’aube d’une véritable crise de civilisation. Le bouleversement écologique, l’insatisfaction chronique des besoins matériels d’une large part de l’humanité et la dégradation du bien-être physique et mental dans les sociétés industrialisées en sont autant de symptômes, quand bien même nos connaissances scientifiques et la taille de nos économies ont atteint des niveaux sans précédent. Il est grand temps de nous attaquer aux causes fondamentales de cette crise, à commencer par des modes de vie extrêmement dispendieux en ressources naturelles ainsi qu’une conception étriquée de l’économie et de la nature humaine. Pour chacun d’entre nous, les changements de mode de vie et de penser nécessaires à la résolution de cette crise sont l’occasion de nous sentir plus vivants et plus heureux. Pour la société humaine dans son ensemble, la redéfinition de nos priorités collectives nous permettra d’accéder à un niveau supérieur de développement. Cette nouvelle ère, plus écologique et moins matérialiste, est a portée de main – si seulement nous cessons de prendre pour vrai le reflet du miroir déformant que nous tend la société de surconsommation. Cet ouvrage offre des clés pour comprendre et agir au niveau tant individuel que collectif.

Présentation

L’Auteure

Isabelle Richaud - Auteure de
Isabelle Richaud – Auteure de
Isabelle Richaud est une professionnelle de la recherche, communication et gestion de projet dans les domaines du développement durable, des technologies propres et de la coopération internationale. Elle a travaillé dans plusieurs instituts, associations et organisations publiques, en France et à l’étranger. Elle est surtout une citoyenne engagée, soucieuse de l’avenir de la planète. – http://www.facebook.com/Lhumanitefaceaumiroir

Préface

Le livre aborde les dysfonctionnements du système planétaire et les voies du salut face à ce qu’il convient d’appeler une véritable crise de civilisation. Alliant sciences environnementales et sociales, écologie et économie, éthique et philosophie, le livre propose une réflexion holistique sur les enjeux de notre époque, une vision inspirante d’un nouveau monde à construire. Il est préfacé par RK Pachauri, Président du GIEC/IPCC : Je me réjouis d’écrire ici la préface d’un livre dont l’auteure, ma collègue Isabelle Richaud, est une citoyenne planétaire sensible et responsable. Les écrits novateurs qui suivent sont sous-tendus par un certain nombre d’objectifs fondamentaux. D’abord, ce livre porte à l’attention de ses lecteurs l’énormité des défis environnementaux globaux et les solutions les plus abordables d’y faire face. Ce livre met également en lumière les interconnections entre ces défis, leurs dimensions sociales et leurs impacts sur les vies humaines. Enfin, dans nos systèmes économiques, y compris ceux des nations communistes présentes et passées, le rôle des consommateurs est prépondérant ; c’est pourquoi ce livre met l’accent sur l’importance de la souveraineté des consommateurs et l’influence considérable de certaines de leurs décisions dans la mise en œuvre du développement durable. Isabelle préconise très justement des solutions toutes simples, non seulement parce qu’elles sont faciles à adopter, mais aussi parce qu’elles procurent de nombreux avantages associés dont le consommateur doit être averti. En exposant ces faits, l’auteure espère faire des individus les parties prenantes et les initiateurs d’un mouvement plus large vers le changement. Ce livre y réussit en montrant des exemples d’initiatives pionnières menées au niveau individuel ou collectif. Depuis bien trop longtemps la société humaine a-t- elle fonctionné en silos fermés et porté des œillères tout aussi fermées. Ce que l’auteure essaie justement de mettre en valeur, c’est la pensée et l’action transdisciplinaires qui sont si crucialement nécessaires à la résolution des problèmes environnementaux, énergétiques et économiques qui nous font face. Elle explique la crise actuelle comme une véritable crise de civilisation. Un élément important de la pensée et de l’analyse qui sont présentées dans ce livre concerne l’exploration des dimensions spirituelles des défis qui nous font face. Isabelle montre de manière convaincante qu’une approche matérialiste confinée à la poursuite de gains immédiats et à une vision court-termiste ne saurait être à même de résoudre ces défis. Elle souligne l’objectif commun qui prévaut dans les religions et mythes à travers le monde, et le fait que les croyances spirituelles sont des composantes essentielles des moteurs de l’action humaine. Pour elle, il est important de créer une conscience globale qui serait guidée par « une science éthique » ou encore une « religion raisonnée ». Les chapitres de ce livre jalonnent une approche holistique des modifications de comportements en faveur du développement durable. Après avoir présenté certains aspects de notre gestion des ressources naturelles, des dommages causés aux écosystèmes, de la perte de biodiversité ainsi que du défi croissant que constitue le changement climatique, l’auteure conclue avec justesse que l’histoire humaine se trouve confrontée à un carrefour. Nous devons repenser la manière dont nous consommons, mangeons, vivons et nous déplaçons. Ces changements doivent mener vers un effort collectif visant à l’élaboration d’une nouvelle pensée économique, d’une réorganisation sociale et d’une nouvelle ère spirituelle. Isabelle est une chercheuse spécialisée dans le domaine de l’environnement, mais son livre est également riche d’aspects philosophiques et métaphysiques. La beauté de ce qui est présenté dans ce livre tient au fait que les lecteurs, qu’ils soient d’accord ou non avec l’auteure, trouveront dans cette analyse une stimulation mentale et une occasion de réfléchir à certaines questions, indépendamment de leurs convictions présentes. R.K. Pachauri
Directeur général de TERI (The Energy and Resources Institute)
Directeur du Yale Climate and Energy Institute
Président du GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat)

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L’humanité face au miroir - Réflexions sur une société durable
L’humanité face au miroir – Réflexions sur une société durable

Synopsis

De la pollution de l’air au changement climatique, de la contamination des sols à la désertification, de la dégradation des écosystèmes à la perte de biodiversité, les effets dévastateurs des activités humaines sur notre environnement se font toujours plus visibles et toujours plus globaux. Avec l’augmentation continue de la population, de la consommation et de la production, les actions humaines se combinent pour atteindre les limites physiques de la planète et provoquer des bouleversements environnementaux à échelle globale. L’espèce humaine est sans conteste la responsable de ces désordres environnementaux, mais elle est également une victime de premier ordre des conséquences associées à ces phénomènes. Les défis environnementaux grandissent en ampleur et en intensité, tout comme leurs conséquences sur les vies et les activités humaines. La réduction de la disponibilité et de la qualité des ressources naturelles menacent la santé et le bien-être de larges segments de la société, et surtout des plus pauvres, qui sont largement dépendants de ces ressources pour mener à bien leur vie et leur survie. Tenter de résoudre les défis environnementaux, c’est aussi s’adresser aux racines des menaces qui pèsent sur la santé et le bien-être humains et la cohésion sociale. Il n’y a de place pour la paix sans justice sociale, et la justice sociale est elle-même étroitement liée à la justice environnementale. La finitude des ressources naturelles rend nécessaire leur distribution équitable au sein des sociétés, entre les nations, mais aussi entre les espèces et entre les générations présentes et futures. Tandis que les progrès technologiques peuvent limiter l’impact relatif des activités humaines sur l’environnement, celui-ci n’est pas un facteur suffisant pour résoudre cet impact en terme absolu. Les progrès remarquables qui ont été réalisés au cours des dernières décennies en matière de technologies plus propres ont été bien loin de compenser l’augmentation concomitante des activités humaines résultant de la croissance fulgurante de l’économie et de la population. Il est crucial de s’attaquer à la cause fondamentale de la crise environnementale : un modèle de développement qui s’avère extrêmement intensif et inefficace dans son utilisation des ressources naturelles. Du Nord au Sud, l’efficacité et la sobriété dans l’usage des ressources naturelles doivent devenir les principes moteurs d’une nouvelle dynamique mondiale. Le mode de vie occidental apparait en contradiction frappante avec le caractère fini de notre monde. Ce mode de vie, dominant dans les pays développés, mais aussi au sein d’une population grandissante des pays en développement, est la cause première de tous les problèmes environnementaux qui affligent notre planète et menace les conditions de vie en son sein. Dans le même temps, le fait-même que l’origine essentielle de nos problèmes soit liée à des décisions individuelles quotidiennes rendent les solutions à ces problèmes relativement simples et leur adoption potentiellement rapide… si seulement les citoyens décident de saisir les clés qu’ils ont en main. C’est pourquoi la transition vers une nouvelle idéologie est – et doit être – consciemment promue et mise en œuvre par les citoyens de ce monde. A travers leurs choix quotidiens, les citoyens sont en mesure de pousser l’humanité vers l’adoption des technologies, des politiques, des modes de production et de consommation ainsi que d’un mode de pensée qui puissent converger pour assurer son développement durable. Dans nos économies de marché, les citoyens ont un pouvoir considérable à travers leurs décisions d’achat. Un système où les consommateurs sont à la recherche exclusive des prix les plus bas et les producteurs à la réduction des coûts de production ne laisse aucune place à des considérations sociales et environnementales. A l’inverse, des consommateurs davantage centrés sur leur pouvoir en tant qu’acheteurs plutôt que sur leur pouvoir d’achat ont la capacité de rediriger l’économie dans un sens où les producteurs soient forcés à prendre en considération les impacts sociaux et environnementaux de leurs activités. Basés sur une vision de la prospérité moins matérialiste et plus humaine, les changements de mode de vie sont une opportunité remarquable de vivre mieux et plus heureux. Les citoyens peuvent significativement réduire l’usage de ressources, d’énergie et les émissions polluantes dont ils sont directement ou indirectement responsables en changeant leur manière d’acheter, de manger, de vivre chez eux et de se déplacer. Au rayon alimentation, pour commencer, la consommation de viande et de produits laitiers comptent parmi les habitudes les plus lourdes de conséquences environnementales. Dans le domaine de l’habitation, l’un des facteurs d’impact environnemental les plus significatifs concerne l’énergie consommée pour le chauffage, tandis qu’en matière de transports, l’utilisation de l’automobile porte les plus lourdes conséquences environnementales. Il s’agit donc là d’éléments clés à prendre en compte dans notre transition vers des modes de vie plus durables. Les choix et comportements durables sont sources de nombreux bénéfices, non seulement pour la planète et la société, mais aussi pour les individus qui les adoptent. Opter pour un régime peu industriel, biologique et végétarien, pour des cosmétiques naturels, pour des matériaux de construction et d’ameublement sains et pour l’exercice physique que procurent les transports doux est non seulement bon pour l’environnement, mais c’est aussi le moyen le plus sûr de se prémunir contre les maladies de civilisation qui émergent comme les menaces principales à la santé humaine dans les sociétés modernes. Il existe un nombre croissant de citoyens engagés à rendre leurs choix de vie, de consommation, d’alimentation et de transport plus cohérents avec leur propre éthique, et, par ce faire, à contribuer à la construction d’un nouveau modèle de développement. Un grand nombre de ces individus agissent dans l’ombre, et sont simplement à la recherche d’une vie moins matérialiste, en cohérence avec leurs convictions profondes. D’autres utilisent leurs modes de vie comme une fenêtre ouverte vers la société qu’ils aimeraient aider à construire, et promeuvent leurs initiatives parmi leurs proches, ou au-delà. Ces nombreux citoyens sont les porteurs de flambeau, les avant-gardistes, les révolutionnaires et la source d’inspiration dont nous avons besoin pour nous forger un futur meilleur. Mais il serait irréaliste de suggérer une réduction des empreintes écologiques individuelles sans une transformation des éléments culturels, sociaux et institutionnels qui ont permis l’émergence de la société de consommation. Plutôt qu’être considérés comme un sacrifice, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, les modes de vie durables doivent devenir un choix naturel, être rendus abordables et accessible par des contextes sociaux, culturel et spirituels adéquats. La voie vers le développement durable doit être jalonnée par une remise en question fondamentale de notre mode de développement et de ses conséquences environnementales. Nous devons réévaluer la notion-même de besoins humains et promouvoir un système social et économique qui soit cohérent avec le caractère limité des ressources dont il dépend ; qui s’inspire de la capacité incroyable de la nature à maintenir la vie ; et qui soit au service du bien-être humain tant dans ses dimensions matérielles que non-matérielles. La crise environnementale actuelle est l’une des facettes d’une crise plus systémique, dont les conséquences s’évaluent en termes environnementaux, mais aussi dans les domaines de l’énergie, de l’économie, de la société, du politique et de la sécurité. Cette crise résulte essentiellement d’une vision court-termiste, matérialiste et mécanistique du monde et des êtres humains. Cette vision remplace l’intelligence humaine par une obéissance mécanique à des règles pré-établie, définies par des théories économiques mathématisées. C’est ainsi que les politiques économiques en sont venues à considérer la croissance du PIB comme leur objectif final ; que les individus se trouvent réduits à des travailleurs-consommateurs, programmés pour produire, acheter et poursuivre leur strict intérêt personnel. Cette conception ignore de manière assez déconcertante ce que la culture et les arts ont toujours démontré : à savoir que l’être humain est avant tout un être émotif et moral, capable de générosité et même d’auto-sacrifice, et doté d’une capacité exceptionnelle d’adaptation. Il est grand temps de faire valoir notre capacité à nous transformer et de nous affranchir de ce que ce à quoi nous a réduit notre matérialisme excessif : de simples machines. Pour chacun d’entre nous cet effort est l’occasion de nous sentir plus vivants et plus heureux. Pour la société humaine dans son ensemble, c’est l’occasion d’accéder à un niveau supérieur de développement – ce que certains penseurs désignent comme « la phase planétaire de la civilisation ». Les défis qui nous font face ont une dimension spirituelle évidente : la crise systémique est un appel à l’humanité à se regarder dans le miroir et définir son identité en tant qu’espèce et sa place dans le monde. En dépit de leur diversité apparente, tous les mythes, religions et pratiques spirituelles qui ont été élaborés à travers les âges et les continents ont pour objectif commun de relier l’humanité à son identité profonde et à l’essence de la vie, et de lui enseigner le respect des règles universelles. La spiritualité et la science doivent maintenant plus que jamais s’allier et forger une conscience globale et une nouvelle civilisation qui soit véritablement respectueuse des hommes et de la vie dans son ensemble.

Sommaire

Remerciements
Préface par R.K. Pachauri
Introduction générale : Miroirs réfléchissant
  • Partie I : Les enjeux – Introduction : L’histoire est en marche – Chapitre 1 : Epuisement et pollution des ressources naturelles : Quand une seule planète ne suffit plus – Chapitre 2 : Altération des écosystèmes et érosion de la biodiversité : Quand la toile de la vie est bouleversée – Chapitre 3 : Changement climatique : Quand la planète rencontre l’inconnu – Conclusion : Le carrefour de l’histoire
  • Partie II : Soyons le changement – Introduction : Changeons nos comportements pour changer la société – Chapitre 1 : Changeons notre manière d’acheter – Chapitre 2 : Changeons notre manière de manger – Chapitre 3 : Changeons notre manière d’habiter – Chapitre 4 : Changeons notre manière de nous déplacer – Conclusion : Changeons heureux
  • Partie III : Réflexions sur une nouvelle révolution culturelle – Introduction : Pour une culture vivante – Chapitre 1 : Repenser l’économie – Chapitre 2 : Réorganiser la société – Chapitre 3 : Pour une nouvelle spiritualité – Conclusion : Un autre reflet de la réalité
Conclusion générale : Nature humaine
Table des matières

 

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