Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de AFNOR Certification, EDF, La Poste, Sanofi, FIR, FNE, l’Institut RSE et Utopies pour la CONCERTATION DES PARTIES PRENANTES DANS L’ENTREPRISE, de l’Auvergne, la Franche-Comté, l’Ile-de-France, Nord-Pas de Calais, Rhône-Alpes, l’Allier, la Gironde, le Grand Nancy, Besançon, Carquefou, Colombes, Le Havre et Altamire pour le DIALOGUE PARTIES PRENANTES A A L’ÉCHELLE D’UN TERRITOIRE, de Décider ensemble, la Fondation Nicolas Hulot et l’Université de Nantes pour INFORMATION – FORMATION AU DIALOGUE PARTIES PRENANTES Des exemples à retrouver juste après l’édito de Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21, sur le thème « Dialoguer avec ses parties prenantes : un signe de maturité »
Edito
Dialoguer avec ses parties prenantes : un signe de maturité Le développement durable appelle à la régénération des relations entre les acteurs, à des formats qui favorisent la co-construction de nouveaux modèles de fonctionnement des écosystèmes. Le dialogue avec les parties prenantes est une démarche au long cours qui permet d’instaurer un climat de confiance entre les différents acteurs, favorisant la mise en perspective d’intérêts divers et d’éventuelles contradictions en jeu. A condition d’être bien mené, il est source d’évolution positive pour l’organisation qui l’initie, et pour les parties prenantes qui les poussent à agir. Le dialogue avec les parties prenantes est ainsi devenu l’un des piliers d’une démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE). Il conditionne la légitimité et l’efficacité des stratégies menées, sous réserve qu’il dépasse le simple exercice de communication et d’information. Depuis de nombreuses années maintenant, les entreprises ont pris conscience qu’elles agissent dans un environnement composé de multiples acteurs qui interagissent avec elles. Il n’est plus concevable qu’elles conçoivent leur stratégie et déploient leurs activités sans s’ouvrir à l’extérieur. Sur les territoires également, les collectivités ne peuvent plus se contenter d’une dynamique descendante pour construire leur projet territorial. Elles ont un rôle majeur dans le fait de fédérer et intégrer tous les acteurs socio-économiques et sont de plus en plus nombreuses à organiser ce dialogue avec eux et entre eux comme le démontrent les multiples initiatives présentées dans cet Infos 21. L’organisation socialement responsable s’engage dans une démarche de progrès continu. L’évolution de son mode de gouvernance est centrale en la matière, ainsi que le pilotage de sa stratégie et de ses projets. Ecouter ses parties prenantes et rendre compte auprès d’elles de ses décisions et de ses impacts sont au coeur de cette évolution. Or, comme le souligne Olivier Berducou dans l’entretien, les démarches de dialogue avec les parties prenantes se multiplient, ce qui est à la fois très positif mais peut aussi avoir des effets pervers : sur-sollicitation des parties prenantes, multiplication des méthodes, risque d’utilisation de la démarche à des fins purement de communication etc. Afin de poser un cadre clair et de mettre autour de la table les différents protagonistes de ce dialogue (entreprises, tiers facilitateurs et parties prenantes), le Comité 21, qui propose et anime des démarches de concertation entre entreprises et parties prenantes depuis près de dix ans, a initié un projet visant à l’élaboration d’un référentiel, co-construit par ces différents acteurs, sur le dialogue parties prenantes. Cet outil qui verra le jour fin 2014, aura vocation à être largement diffusé pour encourager le développement de ces démarches, en veillant à les organiser dans les meilleures conditions pour tous. Ces travaux, cohérents avec le programme de travail de la Plateforme nationale RSE, feront l’objet d’une communication spécifique. Je terminerai par ces mots d’Edward Bulwer-Lytton (homme politique et romancier britannique) « Le dialogue véritable consiste à s’appuyer sur l’idée de son interlocuteur, non à la démolir ». Bonne lecture Catherine Decaux – Pour en savoir plus sur le Dialogue parties prenantes du Comité 21CONCERTATION DES PARTIES PRENANTES DANS L’ENTREPRISE
AFNOR Certification
AFNOR Certification développe un schéma d’évaluation de la concertation A la demande d’un client qui souhaitait faire intervenir un tiers de confiance dans un projet spécifique, l’AFNOR Certification a construit un outil d’évaluation de la concertation exhaustif et efficace. Un questionnaire évaluatif a été créé portant sur les objectifs et la définition de la concertation, puis sur les modalités de la concertation elle-même, et enfin sur les résultats observés. Des parties prenantes externes à l’entreprise ont été associées par des interviews notamment. Cette évaluation conduit à une note sur 100 qui évalue la maturité du processus de concertation sur un des quatre niveaux. Elle est adaptable en fonction de l’étape à laquelle elle est menée : pendant le projet, en amont (ex-ante), ou à la fin de celui-ci (ex-post). La principale difficulté a été d’inclure des critères de résultats dans ce schéma, c’est-à-dire de mesurer la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la cohérence et l’impact de la concertation sur le projet ; c’est particulièrement vrai pour l’évaluation ex-ante. L’AFNOR Certification s’est également appuyée, entre autre, sur le guide FD X30-031 « Gouvernance et responsabilité sociétale – ISO 26000 ». Il donne des précisions sur le thème central de gouvernance de l’ISO 26000, qui aborde largement la question de l’organisation du dialogue avec les parties prenantes autour de trois étapes : identifier les parties prenantes prioritaires, comprendre leurs intérêts, et intégrer ces intérêts dans les décisions. – Magali Tralan – magalie.tralan@afnor.orgEDF
EDF : des panels indépendants pour capter des signaux et challenger les pré-établis Pour EDF, le dialogue avec ses parties prenantes est une priorité et peut contribuer largement à la performance et à la réussite de projets. Depuis une dizaine d’années, l’entreprise a instauré un espace de dialogue organisé, le « Sustainable development group panel », qui rassemble des personnalités internationales et indépendantes, spécialistes d’économie de l’énergie, du climat, etc. ou représentants des intérêts de la société civile. Il a la double responsabilité de fournir une appréciation critique des engagements d’EDF en matière de développement durable et de leur mise en oeuvre mais aussi d’apporter aux dirigeants du Groupe d’autres points de vue pour stimuler l’innovation. Ce panel, tout comme son homologue au périmètre France, le Conseil développement durable, se réunit deux fois par an et dialogue sur des thèmes précis comme la stratégie CO2 du groupe, le stockage des déchets nucléaires, les ambitions sur les énergies renouvelables, ou encore la lutte contre la précarité énergétique. Le choix des sujets de réflexion est établi en commun ; les membres de ces panels sont associés à la préparation des dossiers travaillés en séance. L’avis du panel développement durable est par ailleurs rendu public in extenso chaque année. – Pour en savoir plus – Jean-Christophe Mollaret – jean-christophe.mollaret@edf.frLa Poste
La Poste mobilise 150 000 collaborateurs pour la construction du nouveau plan stratégique Une des ambitions de la stratégie de Responsabilité sociale et environnementale (RSE) du groupe La Poste est d’être un acteur investi avec ses parties prenantes externes dans une performance durable partagée. De par sa taille, 266 000 salariés, et par son maillage territorial, 17 000 points de contacts, le groupe La Poste ne peut pas se passer de l’avis, des idées, des opinions de ses parties prenantes et ce, à tous les niveaux de l’entreprise. Au niveau national, La poste a décidé il y a plus d’un an d’impliquer ses principales parties prenantes dans la conception du nouveau plan stratégique 2013/2018. Pour la première fois, ce sont près de 24 000 ateliers qui ont été organisés partout en France. En moins de 100 jours, plus de 150 000 postiers ont proposé près de 46 000 idées pour contribuer à bâtir les grandes orientations stratégiques du groupe La Poste pour les cinq années à venir. Les élus et les associations de consommateurs ont, eux aussi, été consultés lors de tables rondes. Riche de ces travaux et de ces échanges, le nouveau plan stratégique sera dévoilé au premier trimestre 2014. – Pierre-Olivier Bernière – pierre-olivier.berniere@laposte.frSanofi
Sanofi concerte ses parties prenantes En 2012, Sanofi s’est engagé dans un processus de dialogue avec ses parties prenantes françaises sous la forme d’un Comité de parties prenantes. L’objectif est d’être à l’écoute des attentes et de répondre aux interrogations de ces parties prenantes, de débattre avec elles autour d’enjeux qu’elles estiment être importants en termes de RSE et enfin de s’engager avec elles dans une démarche de co-construction pour aboutir à des actions concrètes. Le Comité de parties prenantes est composé de personnalités françaises émanant de domaines divers (ONG humanitaires et environnementales, associations de patients, acteurs institutionnels et politiques, professionnels de la santé, universitaires des sciences humaines, représentants de la sphère économique et financière, fonds d’investissement socialement responsable (ISR), syndicats, philosophes, sociologues, etc.). Sanofi est représenté par des collaborateurs issus des différentes activités et métiers de l’entreprise (R&D, Affaires industrielles, Finance, Affaires publiques, Affaires médicales, Ressources humaines, RSE, etc.). Le Comité se réunit deux fois par an. Chaque réunion est animée par un tiers facilitateur neutre spécialisé dans la conduite de concertations, le Comité 21, et fait l’objet d’une synthèse publique consultable sur ce site. Des thématiques telles que l’ancrage territorial de Sanofi en France, l’accès aux soins, les liens d’intérêt avec les politiques et les professionnels de Santé ou encore les ruptures d’approvisionnement ont fait l’objet de débats. Afin d’aller plus loin dans la réflexion et passer au mode concret, le Comité de parties prenantes France de Sanofi a travaillé également en 2013 en format resserré sous la forme d’ateliers thématiques donnant lieu par exemple à des avis et recommandations très concrets proposés à l’entreprise par les parties prenantes. – Agnès Gougeon-Chamayou – agnes.gougeon-chamayou@sanofi.comFIR
FIR : quand les investisseurs responsables ouvrent le dialogue ! Le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) pilote depuis 2010 une plateforme de dialogue avec les entreprises, intitulée CorDial pour « Corporate Dialogue », dans le cadre de sa commission relation avec les émetteurs, présidée désormais par Xavier Desmadryl en charge de la recherche ESG (environnement-social-gouvernance) chez HSBC GAM. Concrètement les membres du FIR (investisseurs, gestionnaires d’actifs agences de notation extra-financière, courtiers), organisés en binôme, vont rencontrer et interroger des entreprises sur une thématique choisie collégialement. L’objectif de CorDial est d’amener les entreprises à s’interroger sur leurs pratiques et à les faire évoluer. Les trois premières campagnes menées dans le cadre de CorDial étaient axées sur le rôle des assemblées générales d’entreprises, sur les politiques RH et sur le management, et le reporting des risques environnementaux. – Pour en savoir plus. – Grégoire Couste – gregoire.couste@frenchsif.orgFNE
FNE s’engage dans le dialogue parties prenantes Le déploiement d’une démarche RSE au sein de l’entreprise incite actuellement de plus en plus les entreprises à dialoguer avec leurs parties prenantes. Il en va de leur intérêt (dans un contexte de défiance croissante envers le pouvoir économique) et de l’intérêt de la collectivité. France Nature Environnement encourage les entreprises à s’ouvrir ainsi à des acteurs de la société civile dans leur démarche de réduction et de prévention des externalités négatives de leur activité. Il est important de promouvoir une troisième voie à la confrontation et au partenariat, modes qui émaillent traditionnellement les relations entre organisations de la société civile et entreprises. Pour y parvenir, il paraît essentiel d’édicter des règles claires et surtout de promouvoir la transparence. FNE souhaite s’engager à dialoguer avec des entreprises qui créent un lien de confiance, un lien qui se construit dans la durée et avec une gestion transparente du dialogue entre les acteurs concernés. – Rita Fahd – ritafahd@yahoo.frInstitut RSE
L’Institut RSE management, tiers expert pour le dialogue de Gecina avec ses parties prenantes Sept experts français des questions d’immobilier et d’urbanisme durable ont participé, le 1er octobre 2013, à la première réunion de dialogue de Gecina avec ses parties prenantes. Le principal message de conclusion adressé à la foncière est de dépasser un état de reporting jugé complet et satisfaisant, bien incarné dans le suivi qui est fait des performances durables de chaque bâtiment, pour développer une démarche plus globalisante : la recherche, par l’innovation dans l’offre et la collaboration avec les autres acteurs concernés, d’un modèle économique dépassant la logique m² loués pour développer la notion de services rendus (services liés au bon usage des surfaces partagées). Cette réunion a été conduite selon une méthodologie de dialogue parties prenantes pilotée et suivie par un tiers expert, l’Institut RSE management, qui a veillé à ce que les choix d’experts concernés, la préparation sur le fond, le déroulement ouvert et la restitution répondent toujours aux exigences d’indépendance des participants et de construction d’un dialogue authentique, sans exclusion de sujets et attaché à faire avancer une vision durable d’intérêt collectif. – Pour en savoir plus sur l’Institut RSE management – Charlotte Barbe – cb@institutrse.comUtopies
Critical Friends International, le centre de ressources de référence sur le dialogue avec les parties prenantes Co-élaboré par Rever, Uniethos et Utopies avec le soutien financier et la participation de 11 partenaires (notamment en France : Total, Schneider Electric, Danone et Egis), Critical Friends International (www.criticalfriendsinternational.com) est une plateforme de ressources en ligne consacrée aux pratiques de dialogue avec les parties prenantes dans les entreprises. Des plus traditionnelles aux plus innovantes, les différentes formes de dialogue y sont présentées, analysées et illustrées par des études de cas. Ce projet s’inscrit dans le prolongement de « Critical Friends », un rapport produit en 2007 par Utopies (avec AccountAbility) sur les panels de parties prenantes. Depuis lors, les entreprises ont continué partout dans le monde à recourir à de tels comités consultatifs externes et ont en parallèle développé leurs relations avec les parties prenantes. Six tendances émergentes ressortent plus particulièrement : les panels internationaux, le dialogue avec les parties prenantes locales, les partenariats opérationnels avec des ONG, la co-innovation, le co-lobbying et enfin la gouvernance intégrant les parties prenantes. La phase 2.0 du projet, qui s’amorce actuellement, vise à rendre cette plateforme plus mondiale, collaborative et pédagogique, avec de nouveaux développements et contenus prévus pour 2014. – Patricia Cortijo – cortijo@utopies.comDIALOGUE PARTIES PRENANTES A L’ÉCHELLE D’UN TERRITOIRE
Auvergne
L’Auvergne lance une charte de la concertation En 2013, le Conseil régional de l’Auvergne a souhaité évaluer son fonctionnement, ses politiques publiques et, plus largement, le rayonnement du territoire régional en matière de développement durable. Elle a ainsi fait le choix de se soumettre à un processus de notation extra-financière. A l’issue de celui-ci, une note de 70,4 sur 100, soit l’équivalent d’un A+, a été attribuée à la collectivité. Parallèlement, un plan de 41 préconisations va permettre à la région Auvergne d’optimiser ses pratiques et d’améliorer sa performance à long terme en matière de développement durable. La préconisation numéro 8 propose ainsi de « structurer et déployer une méthodologie participative reproductible aux différentes politiques et schémas régionaux. La formalisation d’une charte de la concertation pourrait être une première étape ». En s’engageant dans une démarche de concertation, la région Auvergne souhaite réfléchir aux moyens de repenser et d’améliorer la démocratie participative sur son territoire. Il s’agit de développer tous les projets régionaux, de manière partagée, en associant l’ensemble des acteurs concernés (agents, élus, partenaires, citoyens) et de redynamiser le processus de participation des Auvergnats aux politiques régionales (consultation, information, évaluation). Ainsi, par la rédaction et la mise en oeuvre d’une Charte de la Concertation, la région Auvergne s’assure que le processus de concertation régional soit identique quel que soit le sujet ou la politique en question. – Sandrine Theillard – s.theillard@cr-auvergne.frFranche-Comté
L’Agenda 21 de la Franche-Comté évalué par un comité participatif La région Franche-Comté a mis en place une évaluation participative de la démarche Agenda 21 sous la forme d’un comité évaluatif. Il se compose de cinq conseillers régionaux, cinq membres du CESER (Conseil économique, social et environnemental régional), cinq experts et quinze citoyens volontaires. Leur sélection s’est faite par un appel à candidature, selon des critères géographiques (en fonction de leur département) et de parité. Il a pour objectif de produire une évaluation indépendante qui doit permettre d’enrichir la réflexion du Conseil régional pour son Agenda 21 deuxième génération 2013-2015. Le Comité évaluatif s’est donc réuni à cinq reprises en 18 mois, afin de produire un rapport d’étape, qui préconise entre autres : une vision plus globale et prospective, le changement de l’existant, la mise en cohérence des politiques territoriales entre-elles, et la vision de l’Agenda 21 comme processus d’amélioration continue et non comme un programme d’action supplémentaire. Autant de préconisations qui construiront l’Agenda 21 2ème génération de la Franche-Comté. – Pour en savoir plus – Sylvie Delorme – sylvie.delorme@franche-comte.frIle-de-France
Les Ecociliens : la démarche participative de la région Ile-de-France Afin d’assurer sa conversion écologique et sociale, la région Ile-de-France a mis en place Les Ecociliens. Véritables États généraux qui ont réuni experts, entrepreneurs, élus, associations et citoyens et qui avaient pour objectif de faire émerger des propositions autour de trois axes : réduire l’empreinte écologique, rechercher un développement à haute qualité sociale, et diminuer les inégalités. 20 mois de concertation, 100 experts et 300 acteurs territoriaux ont permis de définir près de 100 propositions concrètes en 2011-2012. En 2013, c’est la mise en oeuvre progressive des préconisations qui est à l’ordre du jour. Plusieurs d’entre elles sont d’ores et déjà prises en compte par le Conseil régional, avec par exemple, des actions pour la filière agricole ou les dispositifs d’aides aux entreprises locales. Les franciliens ont été mobilisés grâce, entre autres, à la mise en ligne d’un site internet participatif : – www.ecociliens.fr. – Pour en savoir plus – Guillaume Cantillon – guillaume.cantillon@iledefrance.frNord-Pas de Calais
Le Nord-Pas de Calais et RCT développent une culture de débat La région Nord-Pas de Calais a récemment créé l’Instance régionale de débat public (IRDP) afin d’affirmer une ambition politique régionale et établir des règles en matière de débat public. Elle s’est fixée comme objectif prioritaire de développer une culture du débat public parmi les citoyens et les parties prenantes. Le premier débat organisé par l’IRDP doit permettre au Pays de Saint-Omer de définir et préciser sa stratégie numérique afin de comprendre comment utiliser au mieux les nouvelles technologies pour un territoire numérique durable. RCT accompagne ce projet en étroite collaboration avec l’Agence d’urbanisme et de développement du Pays de Saint-Omer en mettant en place plusieurs formes de débats destinés à des publics variés : rencontres spontanées avec les habitants, groupe de créativité avec des volontaires, journée d’information des élus, grand forum numérique, etc. – Pour en savoir plus – Caroline Bataillon – c.bataillon@rct-territoires.comRhône-Alpes
La Région interroge ses citoyens : Vivre bien en Rhône-Alpes La région Rhône-Alpes a fait appel à un panel de citoyens, représentatifs de la diversité rhônalpine. Ainsi, 50 citoyens tirés au sort et composés d’un panel d’origines sociales et territoriales diverses ont travaillé à la production d’un avis citoyen informé et argumenté sur la question « Vivre bien en Rhône-Alpes, comment définiriez-vous cette notion ? ». Ce travail collectif a été accompagné par une équipe d’animateur et alimenté par des échanges avec des grands témoins et des parties prenantes. Ces échanges leur ont permis de mettre en avant la maxime suivante : « Vivre c’est bien, vivre bien c’est mieux. » sous entendant que le préalable indispensable repose sur la satisfaction des besoins vitaux. Les Rhônalpins aspirent à vivre dans un système qui leur permet d’être acteur et d’avoir le choix, qui les invite à une participation citoyenne réelle et qui développe une économie plus solidaire. Trois thèmes prioritaires ont donc été retenus : « Activités et travail », « Territoire et nature » et « Lien social et engagement ». – Pour en savoir plus – Myriam Poitau – mpoitau@rhonealpes.frAllier
Pour une participation citoyenne : la démarche du Vivre ensemble du département de l’Allier Le Conseil général de l’Allier accorde une grande importance à la participation citoyenne. Différentes démarches sont mises en oeuvre dont les rendez-vous de l’Allier qui ont invité, d’octobre à novembre, les habitants à discuter autour d’ateliers participatifs sur des thèmes (habiter, produire et vivre ensemble). Un temps sera consacré à une restitution publique le 5 décembre 2013. Les contributions viendront nourrir le projet stratégique départemental « la démarche du Vivre-ensemble » avec un comité départemental et des comités locaux qui regroupent élus, habitants, associations et qui réalisent des actions. Un des comités a organisé la caravane du Vivre-ensemble pour consommer et produire autrement en 2013. Enfin, un comité départemental du développement durable invite la société civile à prendre part à la démarche d’Agenda 21 de la collectivité. – Pour en savoir plus – Emilie Mauroy – mauroy.e@cg03.frGironde
Le Conseil général de la Gironde lance un débat citoyen élargi à tous les Girondins Le Conseil général de la Gironde lance un débat citoyen élargi à tous les girondins lors d’une tournée sur le territoire à la rencontre des habitants, et sur un site internet dédié animé par une équipe d’animation indépendante du Département. Le site internet suit la tournée terrain en mettant en ligne des vidéos, interviews, cartes et documents permettant aux girondins de réagir dans une rubrique « S’exprimer ». Cette rubrique recense les réponses des habitants du territoire aux questions posées par le Département ou les habitants eux-mêmes : « En 2033, comment allons-nous nous déplacer ? », « En 2033, comment dépenser moins ? » ou encore « En 2033, pour quelles raisons serons-nous fiers d’être girondins ? ». Pour guider les citoyens dans leur réflexion, des ressources pédagogiques leur sont proposées. L’analyse et la synthèse des différentes visions élaborées par les girondins seront proposées lors de six réunions en avril 2014. – www.33tours.fr – Julie Chabaud – j.chabaud@cg33.frGrand Nancy
La participation citoyenne, le défi du Grand Nancy Le Grand Nancy, engagé dans une démarche d’exemplarité et de responsabilité, s’attache à développer la participation citoyenne et à renforcer le dialogue avec ses habitants. L’enjeu est double : améliorer la compréhension de ce qu’est une agglomération durable et faire partager le sens de l’action communautaire. Favorisant une nouvelle manière de conduire l’action publique, l’introduction de la participation au sein des politiques publiques permet de mieux les articuler entre-elles et d’évaluer leur pertinence au regard des besoins réels des citoyens. Ainsi, le Conseil de développement durable et le Conseil de la vie étudiante sont de véritables laboratoires d’idées au service de la collectivité. Le territoire a également été divisé en « pôles attractifs » qui appellent une large concertation pour réussir leur transition. Se déployant sur plusieurs communes, ces territoires stratégiques organisent des ateliers thématiques avec leurs parties prenantes. – Pour en savoir plus – Ludovic Entemeyer – ludovic.entemeyer@grand-nancy.orgBesançon
Besançon organise une concertation sur la réforme des rythmes scolaires La ville de Besançon a décidé d’anticiper les conséquences d’une réforme des rythmes scolaires qui concerne de nombreux acteurs à l’échelle d’une commune que ce soit les familles, les enseignants du premier degré, les associations ou les agents territoriaux travaillant dans les écoles (ATSEM, agents d’entretien, animateur, etc.). Afin de prendre le temps de la concertation, la ville a choisi d’appliquer la réforme à partir de la rentrée 2014. Au cours du premier semestre 2013, des rencontres individuelles avec les membres de la communauté éducative, un questionnaire aux familles sur le schéma horaire, des groupes de travail avec les directeurs d’école, les agents et les associations ont été initiés. Ces concertations ont permis à la Ville d’établir ses premiers choix sur l’organisation horaire qu’elle souhaite mettre en place à la rentrée 2014. A l’heure actuelle, la concertation se poursuit pour affiner la construction de l’offre périscolaire et élaborer un projet éducatif de territoire ambitieux. – Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.frCarquefou
Carquefou : un Forum Ouvert pour la participation des habitants à la conception de nouveaux projets La ville de Carquefou a inscrit dans la fiche 20 de son Agenda 21 une action spécifique sur la proximité et la concertation avec les acteurs du territoire. L’objectif est de mobiliser les habitants sur des projets contribuant au bon développement durable de la Ville. Ils ont été invités à participer à un Forum Ouvert, afin d’échanger sur l’avenir de l’éco-site des Renaudières. La méthode du Forum Ouvert permet d’organiser des discussions et débats entre participants (habitants, associations et entreprises) qui peuvent exprimer leurs attentes sur le projet. Le Forum a permis d’aborder de nombreuses thématiques, telles que la biodiversité, le tourisme, l’éducation à l’environnement et au développement durable, le lien social au sein du quartier… L’ensemble des sujets explorés par les participants s’est concrétisé par des propositions d’aménagements, d’organisation et d’activités. Certaines de ces propositions seront reprises dans le programme d’aménagement. Le Forum Ouvert est un travail convivial de concertation pour élaborer un projet par tous et pour tous. – Annabelle Duval – a.duval@mairie-carquefou.fr – Invitation au forum ouvertColombes
Colombes organise une concertation citoyenne pour la piétonisation du centre ville La ville de Colombes dans le cadre du projet de piétonisation de son centre ville (rue Saint Denis) a mis en place une large concertation avec les riverains, les commerçants et les conseils de quartier tout au long de l’élaboration du projet (2011-2012). Réunions de présentation du pré-projet, recueil des questionnements, enquêtes auprès de l’ensemble des commerçants concernés et sondage téléphonique sont autant d’outils utilisés. Des groupes de travail ont également été organisés avec la population (riverains et commerçants) afin de faire évoluer les différents aspects du projet (modalités d’accès, horaires….). En terme de communication et d’information, de 2011 à 2013, différents articles dans le journal municipal, sur le site Internet de la Ville, ainsi que la tenue de stands lors de manifestations (Fête de la Cerise / Forum des Entreprises) ont permis d’informer les habitants sur le projet. Des brochures ont également été distribuées et des panneaux d’exposition installés en centre ville. Actuellement, des ambassadeurs circulent dans la rue et informent les passants sur le fonctionnement de l’aire piétonne. – Pauline Leguern – pauline.leguern@mairie-colombes.frLe Havre
Le Havre : des parties prenantes engagées sur le terrain pour le devenir du quartier Danton La ville du Havre se lance en 2012 dans un processus de co-construction afin d’élaborer un projet partagé de restructuration du site de l’ancienne maison d’arrêt et de ses abords situé dans le quartier Danton, et créer un véritable quartier de centre-ville. Cette démarche de concertation rassemble des habitants du quartier, et plus généralement les Havrais et toutes les personnes intéressées dans le cadre de réunions publiques et d’ateliers. Ces réunions sont organisées notamment à La Fabrique, un espace situé sur cette même place principalement, créé pour la concertation et où l’on trouve toute l’actualité sur l’avancement du projet. Accompagnés par une équipe spécialisée, à partir de règles du jeu et d’objectifs, les participants ont élaboré, lors de la première étape en 2012, les grandes lignes d’un schéma d’aménagement. Aujourd’hui, la concertation Danton entre dans une seconde étape afin d’aborder de manière concrète les futurs aménagements. Il s’agit d’une part de concrétiser quelques premières propositions pour commencer à transformer le quartier sans attendre les aménagements définitifs. Pendant ce temps, une maitrise d’oeuvre urbaine affine le projet d’ensemble ainsi défini et qui sera présenté aux parties prenantes en février 2014. – Isabelle Maze-dit-Mieusement – isabelle.mazeditmieusement@lehavre.frAltamire
Altamire au service des parties prenantes entreprises et collectivités Altamire, cabinet ligérien spécialisé dans la consultation et les études des attentes des acteurs clés des entreprises et des collectivités, a élaboré de nombreux outils méthodologiques pour accompagner ses clients (notamment des enquêtes, des groupes de travail avec les parties prenantes, des chartes de participation, ou encore un observatoire des pratiques). Par exemple, la ville de Changé (Mayenne) a récemment missionné Altamire pour réaliser une évaluation complète de sa démarche de développement durable et préconiser les axes de son prochain Agenda 21. Grâce à une enquête auprès des habitants, des agents, des interviews d’élus et de parties prenantes, une démarche de mobilisation des parties prenantes s’est engagée. Cette évaluation participative contribue à la mise en place optimale du prochain Agenda 21 de la ville de Changé. – Florence Brunet – fbrunet@altamire.comINFORMATION – FORMATION AU DIALOGUE PARTIES PRENANTES
Décider ensemble
Formation de Décider ensemble : Concertation, développer la culture du regard croisé Décider ensemble organise une nouvelle formation sur le thème « Concertation : développer la culture du regard croisé », le 17 décembre 2013 (de 9h00 à 17h30 – 30 rue des favorites, 75015 Paris). La concertation est une science sociale en devenir. Il n’existe pas une méthode clés en main adaptable à tout type de projet et à tout type de territoire. En effet, chaque maître d’ouvrage, chaque projet, et surtout chaque territoire est différent de par sa géographie, son histoire, sa configuration politique locale… Mais une concertation bien menée peut permettre de limiter les aléas et au final, sur l’ensemble d’un projet, permet des gains de temps tout en favorisant la légitimité des décisions. Ces formations Décider ensemble sont destinées aux acteurs de l’entreprise, des collectivités locales… susceptibles d’être confrontés aux questions de concertation et de débat public. L’objectif est d’offrir un regard nouveau sur les relations entre les parties prenantes. – Pour en savoir sur cette formation – inscription est obligatoire via le formulaire d’inscription. – Luc Picot – l.picot@deciderensemble.comFondation Nicolas Hulot
Fondation Nicolas Hulot : un guide pour agir en faveur de la démocratie participative L’objectif du guide de la Fondation Nicolas Hulot est de s’interroger sur le rôle de la démocratie participative dans la transition écologique. L’humanité se trouve à un moment clé de son histoire : celui de la transition vers une société qui tend à la recherche de l’épanouissement humain en respectant les limites de la biosphère. Il semble qu’à travers les phénomènes de réchauffement climatique, d’épuisement de nos ressources et de désertification, l’impasse de notre modèle de société est désormais bien établie, et la démocratie participative semble être un moyen efficace pour parvenir à la refonte de notre système démocratique. Construit sous la forme d’un guide pratique et sur la base d’entretiens, ce guide décrit quatorze outils de démocratie participative, illustrés par des exemples de mise en pratique et accompagnés de témoignages. Forum ouvert, world café, sondage collaboratif, initiative citoyenne européenne… Autant d’outils et d’expériences dont la démultiplication sera la clé pour ouvrir les chemins de cette transition. – Téléchargez le guide – Charline Diot-Labuset – c.diot-labuset@fnh.orgUniversité de Nantes
Comment se former au dialogue avec les parties prenantes à l’Université de Nantes ? L’Université de Nantes a mis en place une formation en alternance en 18 mois sur « le développement durable appliqué ». Elle s’adresse aux professionnels en entreprise, collectivité ou association, aux élus et aux demandeurs d’emplois. La formation s’articule autour de sept parcours-métiers : développement durable appliqué aux organismes de formation ; aménagement durable des territoires ; tourisme, culture, conduite de projets durables et Agenda21 ; politique de la ville et habitat social. La pierre angulaire de la formation est « l’atelier des pratiques », dispositif pédagogique de 30 heures pendant lesquelles les stagiaires des différents parcours sont mélangés, pour échanger sur leurs projets, leurs missions, leurs pratiques. A travers ces rencontres, les stagiaires des différentes filières pratiquent le dialogue multi-acteurs et trans-sectoriels. Le retour des stagiaires est unanime : ces ateliers apportent plus que n’importe quel cours théorique sur une hypothétique méthode pour apprendre à dialoguer ! – Pour en savoir plus – Isabelle Galesne – isabelle.galesne@univ-nantes.fr