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Le 18 janvier 2012 au cinéma

Le Printemps de Téhéran : l’histoire d’une révolution 2.0

Un film en partenariat avec Amnesty International

Dès le lendemain de l’élection présidentielle controversée du 12 juin 2009, des milliers de manifestants ont envahi les rues en Iran pour demander l’annulation de cette élection « truquée » à leurs yeux. Les manifestations se sont poursuivies régulièrement jusqu’à la mi-juillet 2009 malgré la violence de la répression. Le film « Le printemps de Téhéran » retrace ces événements et livre un témoignage accablant de courage.

Un film en partenariat avec Amnesty International
Un film en partenariat avec Amnesty International
Amnesty International France soutient le film de Ali Samadi Ahadi « Le printemps de Téhéran, l’histoire d’une révolution 2.0 » qui sort sur nos écrans deux ans après les évènements qu’il décrit. Il complète en images et témoignages les informations diffusées jour après jour par Amnesty International sur son site web. Voici donc le regard d’Amnesty sur ce film documentaire et d’animation signé Ali Samadi Ahadi en salle le 18 janvier. L’occasion pour nous de relayer l’appel de l’ONG dédiée aux droits humains qui a besoin de vous pour poursuivre ses missions. Alors si vous avez envie de vous engager avec Amnesty cliquez ici.
LE PRINTEMPS DE TEHERAN date de sortie : le 18 janvier 2012
LE PRINTEMPS DE TEHERAN date de sortie : le 18 janvier 2012
En juin 2009, Azedeh et Keveh sont étudiants à Téhéran. Comme d’autres générations avant eux, à l’approche des élections présidentielles, ils commencent à rêver d’une transition démocratique possible en Iran. Ils vont être emportés par cette « vague verte » qui embrase le pays. Des premières révoltes à la répression sanglante, ils nous racontent leur combat, leur espoir, leur peur et leur souffrance. Un millier d’extraits de blogs iraniens ont été la source d’inspiration des deux étudiants «fictifs» du film: leurs réflexions servent de fil rouge aux différents événements. Les histoires des étudiants Azadeh et Kaveh ont été conçues comme un dessin animé, et tranchent avec les plans en prises de vue réelles de la révolte et des entretiens avec des personnalités de tout premier ordre et des militants des droits de l’homme iraniens, comme Shirin Ebadi, Payam Akhavan ou Mitra Khalatbari. Bande annonce L’élection contestée Des millions d’Iraniens, surtout les jeunes qui forment la majorité de la population, ont exercé leur droit de vote le 12 juin 2009, malgré la l’absence de libertés durant la campagne électorale et la répression. Des milliers de personnes qui ont participé à des rassemblements pacifiques pré-électoraux avaient trouvé de nouveaux moyens d’échanger des idées et d’organiser des activités en contournant les restrictions et se tournant vers les réseaux d’échanges sociaux comme Facebook et Twitter ainsi que vers l’envoi de messages SMS.
Le Printemps de Téhéran : l’histoire d’une révolution 2.0
Le Printemps de Téhéran : l’histoire d’une révolution 2.0
Quand le président Mahmoud Ahmadinejad a été déclaré vainqueur dans les heures qui ont suivi la fermeture des bureaux de vote, la méfiance de nombreux Iraniens s’est rapidement transformée en indignation qui s’est exprimée dans la rue. Les trois candidats battus ont dénoncé des fraudes massives. Les autorités iraniennes ont réagi en bloquant les transmissions satellitaires ainsi que l’accès à Internet, en interdisant aux journalistes étrangers de couvrir les manifestations de rue, en coupant les lignes téléphoniques et en suspendant les autres moyens de télécommunication, comme l’envoi de messages SMS. Des violations massives des droits humains Le film du réalisateur iranien Ali Samadi Ahadi, montre de façon artistique mais avec un grand réalisme les événements qui ont suivi cette élection. Selon les chiffres officiels, dès les premiers jours, plus de 5 000 personnes ont été arrêtées. Les violations massives des droits humains qui ont eu lieu alors sont venues rappeler la nature précaire des libertés fondamentales dans le pays. Les autorités ont imposé de nouvelles restrictions importantes à la liberté d’expression, d’association et de réunion. Elles ont interdit des manifestations pacifiques, frappé des manifestants, procédé à des arrestations arbitraires et, dans certains cas, tiré à balles réelles sur les protestataires. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dans la rue ou en détention. Le monde entier a vu les images montrant les derniers instants de Neda Agha Soltan, une jeune femme abattue, apparemment par un bassidji, au cours d’une manifestation pacifique à Téhéran. Des centaines de personnes ont ensuite été jugées selon des procédures iniques, notamment dans le cadre de procès collectifs « pour l’exemple » ayant pour objectif principal de valider la version officielle des événements et de désigner des boucs émissaires. Le spectateur est également amené à la prison de Kahrizak, à propos de laquelle des récits effroyables faisant état d’actes de torture et de mauvais traitements sont apparus à mesure que les prisonniers étaient remis en liberté ou enfin autorisés à recevoir des visites. La répression continue L’élection présidentielle du 12 juin 2009 a déclenché une vague de répression et des protestations massives d’une ampleur sans précédent depuis la révolution qui a instauré la République islamique d’Iran en 1979. Les violations systématiques de longue date des droits humains, notamment les restrictions sévères à la liberté d’expression, d’association et de réunion qui se sont intensifiées durant les manifestations n’ont pas cessé depuis. Les forces de sécurité ont accru la répression suite à des manifestations du 14 février 2011, où un grand nombre de personnes sont descendues dans les rues en signe de solidarité avec les soulèvements en Égypte et en Tunisie. Des journalistes, des blogueurs et des professionnels du 7e art ont été visés par des mesures de répression, tout comme, entre autres, des étudiants, des militants politiques, des syndicalistes indépendants, des défenseurs des droits humains et des militants des droits des femmes, dans le cadre des efforts déployés par les pouvoirs publics pour étouffer la dissidence. Le Printemps de Téhéran Ali Samadi Ahadi au cinéma le 18 janvier 2012 – Durée : 1h20 – Nationalité : Iran, Allemagne – Genre : Animation, documentaire – Distributeur : DistriB Films.

 

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David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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