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Pour pouvoir atteindre les nouveaux objectifs du développement durable, il faut accroître l’investissement en faveur de l’agriculture paysanne, déclarent les chefs de file du développement lors de la conférence de Rome

Le Président de la République italienne, Sergio Matarella parle à l'ouverture du Conseil des gouverneurs du FIDA. ©FIDA/Giulio Napolitano
Le Président de la République italienne, Sergio Matarella parle à l’ouverture du Conseil des gouverneurs du FIDA. ©FIDA/Giulio Napolitano
Chefs de file du développement, chefs d’État et représentants gouvernementaux se sont réunis à l’occasion de la trente-neuvième session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole (FIDA) pour trouver les moyens de stimuler l’investissement dans l’agriculture paysanne, condition essentielle pour pouvoir atteindre les objectifs du développement durable que sont l’éradication de la pauvreté et de la faim. Dans son discours d’ouverture, le Président de la République italienne, Sergio Mattarella, a déclaré que l’investissement en faveur de l’agriculture paysanne dans les pays en développement, question de nature transversale, concourt à la stabilisation des communautés et des pays ainsi qu’à la réduction de la migration et des conflits. « L’agriculture joue un rôle fondamental », a déclaré Sergio Mattarella. « Vous trouvez les moyens de nourrir les familles, de promouvoir des formes d’organisation sociale, de préserver la terre et la biodiversité, de lutter contre le changement climatique, de créer des emplois et de favoriser la prospérité, de contribuer à la mise en place de sociétés stables et justes et, surtout, d’éradiquer les causes profondes à l’origine de l’émigration croissante. » Se référant plus précisément à l’augmentation du nombre de réfugiés fuyant le conflit syrien, Sergio Mattarella a ajouté que « la faim et la pauvreté sont des phénomènes de nature insidieuse, qui génèrent conflits et instabilité et constituent le maillon de la chaîne qu’il nous faut d’abord briser pour pouvoir faire face aux situations d’urgence et aux catastrophes humanitaires. »
Le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze à l'ouverture des travaux du Conseil des gouverneurs du FIDA. ©FIDA/Flavio Ianniello
Le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze à l’ouverture des travaux du Conseil des gouverneurs du FIDA. ©FIDA/Flavio Ianniello
Dans son discours, le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze, a insisté sur l’urgence de la situation, ajoutant que, outre la menace terroriste et la migration de masse, la sécheresse qui sévit en Afrique australe menace désormais de famine près de 14 millions de personnes. Il a mis l’accent sur le fait que, même si les gouvernements se trouvent confrontés à des priorités concurrentes face à des situations d’urgence, ils ne peuvent pas se permettre de perdre de vue le développement à long terme. « Le risque d’assister à une inversion des progrès réalisés dans la lutte contre la pauvreté et la faim au cours des dernières années est très réel », a déclaré Nwanze. Il a ajouté que le Programme 2030, avec ses 17 nouveaux objectifs du développement durable, vise, au cours des quinze années à venir, rien de moins que la prospérité, la santé et la sécurité pour chacun de nous tout en préservant la planète. « Le programme et le calendrier sont ambitieux parce que nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de perdre du temps. Nous devons agir maintenant », a-t-il dit aux hauts fonctionnaires représentant les 176 États membres du FIDA assistant à la conférence annuelle. Quelque 3 milliards de personnes vivent dans les zones rurales de pays en développement. Elles représentent environ 40% de la population mondiale, mais plus de 70% des personnes les plus pauvres et qui souffrent le plus de la faim sur cette planète. Elles dépendent pour la plupart de l’agriculture pour leur vie et leurs moyens d’existence. Par conséquent, concentrer notre attention sur les populations rurales pauvres, et en particulier les petits exploitants agricoles, est essentiel pour réaliser l’ODD1 – Éliminer la pauvreté – et l’ODD2 – Éliminer la faim. Comme on peut le voir actuellement en Afrique australe, le changement climatique constitue l’une des principales menaces à la production vivrière. Anticipant le problème, le FIDA avait déjà en 2010 élaboré une stratégie concernant le changement climatique, dans le cadre de laquelle a été créé le Programme d’adaptation de l’agriculture paysanne (ASAP), qui aide aujourd’hui les agriculteurs des pays en développement du monde entier à s’adapter aux nouvelles conditions climatiques. Dans son discours d’ouverture, Nwanze a remercié tout particulièrement les représentants des organisations paysannes qui ont pris part à la sixième réunion mondiale du Forum paysan, qui s’est tenue les 15 et 16 février, en marge du Conseil des gouverneurs.

Le FIDA

Le FIDA investit dans les populations rurales, en les autonomisant afin de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer leur résilience. Depuis 1978, nous avons octroyé plus de 17,6 milliards d’USD sous la forme de dons et de prêts à faible taux d’intérêt en faveur de projets qui ont touché environ 459 millions de personnes. Le FIDA est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est à Rome – la plateforme des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

 

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