Dans l'actualité :

Peut-on (sur)vivre dans un appartement low tech ?

Les low tech sont souvent associées à un atelier...

Humanomorphe – La conspiration des bêtes, une œuvre entre polar classique et fable écologique

Au cœur du parc du Conseil, une réserve naturelle...

Adaptation aux changements climatiques : des ressources pour anticiper et agir

A l’occasion de son colloque sur "L’adaptation aux changements...
L'été CDURABLE.info

Cet été : je parraine une ruche pour sauver les abeilles

Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale dans certaines régions du monde. En butinant l’abeille participe à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs. Sa disparition serait une véritable catastrophe pour la nature et l’être humain. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, vous pouvez participer activement à la sauvegarde des abeilles en parrainant une ruche. C’est simple, c’est utile et c’est pas si cher. Explications.

Pourquoi parrainer une ruche ?

Les abeilles sont en danger. Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) et reste inexpliqué : Subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l’importance écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice. Les études en cours ne permettent à ce jour que de supposer une synergie entre plusieurs causes : traitements pesticides, infections parasitaires, maladies, pollution, réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, compétition avec des espèces invasives, changement climatique, multiplication des émissions électromagnétiques, nouveaux prédateurs… Un affaiblissement généralisé des colonies d’abeilles domestiques a été constaté dans de nombreuses régions du monde. Dans d’autres régions une surmortalité, qui affecte probablement aussi les abeilles sauvages, a entraîné des pertes importantes de cheptel (de 30 à 50% de mortalité durant l’hiver 2005 / 2006 contre 5 à 10% en situation normale aux Etats Unis, selon les régions). En France, depuis 1995, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. En 10 ans, 15000 apiculteurs ont cessé leur activité. 18 000 tonnes de miel ont été récoltées en France en 2007 contre 25000 tonnes en 2004. Pour en savoir plus sur ce phénomène, je vous invite à lire sur CDURABLE.info : Si l’abeille disparait de la planète, l’homme n’aura plus que 4 années à vivre, une synthèse régulièrement actualisée sur la disparition massive des abeilles – Le jour où l’abeille disparaîtra, un livre de Jean Christophe Vié pour approfondir – Le mystère de la disparition des abeilles, un documentaire édité en DVD par Arte. En danger : 35 % de la production mondiale de nourriture Seules 25 % des cultures ne dépendent pas de l’action des insectes pollinisateurs (les céréales par exemple). La plupart des cultures fruitières, légumières, oléagineuses, protéagineuses ainsi que celles des fruits à coques, des épices, du café et du cacao sont majoritairement pollinisées par les insectes. On estime à 153 milliards d’euros par an l’apport mondial de l’action pollinisatrice des insectes. Nous sommes confrontés à la perspective d’une perte économique de grande envergure, mais aussi d’une perte écologique majeure, les insectes ne jouant pas dans les écosystèmes le seul rôle de porteurs de pollen mais s’inscrivant dans de multiples chaînes d’interactions utiles – sinon indispensables – aux divers maillons en présence. A cette perte économique correspondrait un irréversible dommage pour l’ensemble de la biodiversité : combien d’espèces dépendent, totalement ou en partie, d’une nourriture provenant d’espèces végétales qui survivraient difficilement sans pollinisation ? Multiplier les chances de survie des abeilles en adoptant une ruche
Ruches proposées aux particuliers par Un toit pour les abeilles - Crédit photo : ECOLUTIS
Ruches proposées aux particuliers par Un toit pour les abeilles – Crédit photo : ECOLUTIS
La multiplication des colonies d’abeilles peut donner une chance supplémentaire de survie à cet indispensable insecte : les phénomènes d’affaiblissement et de disparition ne sont pas uniformes, tant d’un point de vue mondial que sur le plan régional, sans que nous sachions prévoir où ils se manifesteront ni en expliquer les raisons. Disséminer plus largement de petites colonies autonomes et issues de diverses souches contribuerait à renforcer les effectifs tout en permettant une intensification des pollinisations locales et en favorisant des diagnostics locaux en de nombreux lieux. Chacun peut participer à cet effort sans être apiculteur. Un toit pour les abeilles vous propose, sans pour autant que vous ayez à gérer les ruches, de vous inscrire dans cette démarche de protection et de sauvegarde.

Adoptez une ruche avec Un toit pour les abeilles

Regis LIPPINOIS. Apiculteur passionné, Régis gère ses ruches sur la commune de Fouras en Charente-Maritime. Conseiller technique à la Fédération Apicole Charente-Maritime (FACM), il est impliqué dans de nombreux projets liés à la protection de l'environnement. Il a notamment créé et gère la société ECOLUTIS spécialisée dans la mise en place de solutions de covoiturage.
Regis LIPPINOIS. Apiculteur passionné, Régis gère ses ruches sur la commune de Fouras en Charente-Maritime. Conseiller technique à la Fédération Apicole Charente-Maritime (FACM), il est impliqué dans de nombreux projets liés à la protection de l’environnement. Il a notamment créé et gère la société ECOLUTIS spécialisée dans la mise en place de solutions de covoiturage.
Créé à l’initiative de Régis Lippinois, Un toit pour les abeilles propose à chaque entreprise ou particulier de participer activement à la protection de l’abeille en investissant dans une ou plusieurs ruches que l’entreprise installe et gère pour vous. Concrètement, Un toit pour les abeilles propose aux entreprises et aux particuliers de parrainer l’outil de travail des abeilles, leur ruche. En remerciement, les abeilles offrent à leur parrain le fruit de leur travail, leur miel. Chaque année, les parrains reçoivent les pots de miel correspondant à leur parrainage. Leur logo ou leur nom figure sur l’étiquette des pots. Un toit pour les abeilles vous propose de parrainer une ruche si vous êtes une entreprise, ou une partie d’une ruche si vous êtes un particulier. Par exemple : Pour un particulier Un toit pour les abeilles propose aux particuliers de s’associer à plusieurs pour parrainer une ruche. Une colonie d’abeilles comprenant environ 40 000 abeilles, ce sont au maximum dix particuliers qui peuvent être associés à une même ruche, par tranche de parrainage de 4 000 abeilles. Votre nom est inscrit sur la ruche, les pots de miel, ainsi que sur la page du site (sauf avis contraire de votre part) consacrée au parrainage des particuliers. Chaque année, les abeilles vous remercieront en vous envoyant les pots de miel correspondant à votre parrainage, pour les consommer vous-même ou les offrir à des amis, et diffuser ainsi la nécessité de les protéger. Combien ça coûte ? Il existe quatre formules. Avec la première, vous parrainez 4000 abeilles, vous recevrez chaque année 6 pots de miel (250g) pour un montant de 6 € par mois (soit 72 € pour une année). Avec la quatrième, vous parrainez 16 000 abeilles, vous recevrez 24 pots de miel pour un montant de 24 € par mois (soit 288 € pour une année). Pour en savoir plus, cliquez ici. Pour une entreprise En cette année internationale de la biodiversité, parrainer une ruche, c’est effectuer un acte concret pour participer à la sauvegarde des abeilles et, d’une manière plus générale, marquer l’intérêt de votre entreprise pour la protection de l’environnement. Combien ça coûte ? Vous pouvez parrainer une ruche (40 000 abeilles) pour 900 € HT par an. En échange vous recevrez 100 pots de miels (125g) estampillé avec le logo de votre entreprise. Il existe des tarifs dégressifs si vous souhaitez adopter plus de ruches. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Un toit pour les abeilles
Un toit pour les abeilles
Pour en savoir plus sur Un toit pour les abeilles Consultez le site de l’entreprise en cliquant ici. Flavie Briais répondra avec plaisir à toutes vos questions relatives aux parrainages des entreprises et des particuliers. Vous pouvez la joindre par téléphone au 05 17 26 10 23 ou par mail, en cliquant ici.

Les autres solutions

Plusieurs apiculteurs proposent également le parrainage d’une ruche. Comme par exemple 26ruedumiel.com. Cet apiculteur, installé dans le département de la Drôme, propose aux particuliers de parrainer une demi-ruche pour 45 €/ an (vous recevrez 4,5kg de miel) ou une ruche complète pour 85 €/an (vous recevrez alors 9 kg de miel). Les petits plus de cette offre : En que parrain, vous vous engagez notamment à ne plus traiter votre jardin avec des pesticides, vous pouvez devenir l’assistant de l’apiculteur (uniquement si vous en avez envie pendant une heure ou deux dans l’année) et vous bénéficierez de tarifs préférentiels « spécial parrain » pour divers produits apicoles (miels, propolis, pains d’épices, hydromel…). Pour en savoir plus, cliquez ici. D’autres apiculteurs proposent ce service, renseignez-vous auprès du syndicat apicole de votre région. Vous pouvez trouver la liste du syndicat le plus proche de chez vous sur le site du Syndicat National d’Apiculture, en cliquant ici.

 

A lire

Adaptation aux changements climatiques : des ressources pour anticiper et agir

A l’occasion de son colloque sur "L’adaptation aux changements...

Développer la gouvernance environnementale participative par le jeu

À travers la description d’un jeu sérieux (‘Serious Game’...

Et si la transition écologique devenait une aventure collective, au cœur de chaque métier

Comment passer de la prise de conscience des enjeux...

Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales

Le 17 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Le système alimentaire mondial absent du débat à la COP29 sur le changement climatique ?

Heura Foods, La Vie, HappyVore et Planted co-signent une...

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

Peut-on (sur)vivre dans un appartement low tech ?

Les low tech sont souvent associées à un atelier qui permet de bricoler, un potager, et un peu de temps — des choses peu...

Humanomorphe – La conspiration des bêtes, une œuvre entre polar classique et fable écologique

Au cœur du parc du Conseil, une réserve naturelle énigmatique et sévèrement gardée, se déroule l’ultime conférence mondiale sur le Grand Partage : une...

Adaptation aux changements climatiques : des ressources pour anticiper et agir

A l’occasion de son colloque sur "L’adaptation aux changements climatiques : l’ardente obligation des acteurs privés et publics des territoires", le Comité 21 a...

15 Commentaires

  1. Cet été, je parraine une ruche pour suver les abeilles !
    Bonjour à tous les amoureux de nos p’tites amies qui nous sont si précieuses !

    Ces actions sont des initiatives on ne peut plus heureuses! Je me souviens combien nous étions fascinés, enfants, lorque l’institutrice nous racontait l’histoire des abeilles… Signer Isabelle en réaction à un article traitant des abeilles, on ne peut pas rêver mieux, n’est-ce pas ? Lénigme du jour, je vous la pose: pourquoi? Sachant que vous la connaissez certainement déjà et que vousavez tous répondu, je me permets de vous poser maintenant une question beaucoup plus sérieuse: avez-vous remarqué que les dictionnaires ne répertorient aucun mot pour définir les gens qui,comme nous, aiment passionnément les abeilles? L’éducation au respect des richesses de la nature passe aussi par les mots, qui sont énergie, et en trouver un digne de porter le drapeau de la passion pour la sauvegarde de nos petites amies si précieuses, n’est pas chose facile. Avec une amie, Anne, nous avons eu beau chercher partout, nous n’avons rien trouvé debeau: « abeillophile », déniché au hasard du Web, c’est facile, pas cher,et ça ne rapporte rien ni à la langue française, ni à la poésie qu’il y a dans le fait d’être amoureux de ces petits êtres si ardents au travail pour le bien de l’ingrate humanité qui non seulement ne rend pas aux abeilles une parcelle du bienfait qu’elles lui donne, mais encore a fini par réussir à se faire croire que les abeilles avaient besoin d’elle pour ne pas disparaître! Bienvenue au royaume des pompiers pyromanes, ce monde à l’envers où Homo Sapiens Sapiens, loin de mériter le nom ronflant qu’il s’est attribué par usurpation d’identité, est devenu fou au point de scier en toute quiétude la frêle branche sur laquelle il est assis? Ce monde qui ne sait même pas comment appeler ceux qui aiment les abeilles pour de vrai! Donc, on la dit, « abeillophile », ce n’est pas beau et ça ne marchera pas. « Apicophile », pourquoi pas, mais mon amie et moi-même avons l’intuition que ce n’est pas encorela bonne formule. Alors, la nature ayant horreur du vide, Anne a décidé que le mot magique, il fallait l’inventer. Et comme sa grande fille se prénomme Melissa, et que le substantif latin Melis signifie « petite abeille » (désignant donc l’abeille ouvrière), eh bien, bonnes gens, désormais, un amoureux des abeilles, qu’il soit apiculteur ou seulement défenseur de leur cause, sera appelé « méliophile ». Nous avons d’ailleurs décidé (et telle est aussi la raison pour laquelle je publie ici ce message), de parrainer une ruche via le site « un toit pour les abeilles », afin entre autres, de donner une réalité concrète à notre passion pour ces chères petites travailleuses de l’ombre. Méliophiles nous sommes, méliophiles nous resteront, et chiches qu’afin de faire accepter ce mot des lexicographes et même des académiciens, partout où on aime les abeilles, on le fera entrer dans l’usage en le propageant comme la meilleure et la plus douce des épidémies. Vive les abeilles, et vive les… méliophiles!

    • Cet été, je parraine une ruche pour suver les abeilles !
      Bonjour,

      Pour sauver les abeilles, agissez/parrainez des ruches avec Bee-happy, association a but non lucratif

      Consulter le détail sur le site de l’association: http://www.bee-happy.asso.fr/?q=parrainage
      Télécharger la brochure: http://www.bee-happy.asso.fr/sites/bee-happy.asso.fr/files/users/Ludovic/Modalite-Parrainage.pdf

      Bee-Happy vous garantit:
      * une transparence totale sur ses activités de sauvegarde des abeilles et des plantes locales,
      * la traçabilité et la qualité de gestion du rucher.

      Les apiculteurs de Bee-Happy ont une démarche de sauvegarde de l’abeille. Ils travaillent en priorité avec des abeilles locales. Les abeilles sont traitées avec le moins de produits chimiques possibles ou alors seulement les produits certifiés BIO. Leur pratique est tournée vers l’apiculture naturelle et la cueillette de miel. La migration des abeilles est évitée. Les races d’abeilles sont choisies pour leur qualité génétique au regard de la biodiversité et non de leur productivité.

      Bien cordialement,
      Ludovic Maillet, Président

    • Cet été, je parraine une ruche pour suver les abeilles !
      Bonjour Isabelle,
      Merci pour ce moment de lecture en poésie qui a un sens pour moi et mes abeilles et oui! je suis apicultrice professionnelle dans les Vosges et- je travail en partenariat avec un Toit pour les Abeilles.Grasse à tous nos parrains et tous les défenseurs de la nature peut être qu’un jour nous aurons la chance d’apparaitre(nous les amoureux des abeilles) dans le dictionnaire?
      Car le combat n’est pas gagner,malheureusement.
      Apicolement
      Sarah

  2. Cet été : je souhaite connaitre et participer à la récolte du miel , un bapteme en sorte
    je souhaite faire l’experience de la recolte de miel et m’initier juste par curiosité pour comprendre cet univers de l’abeille.
    Je suis à Marseille et je ne connais pas de producteurs si vous connaissez quelqu’un merci

    • Cet été : je parraine une ruche pour sauver les abeilles
      Le parrainage est une aide privilégiée pour le développemnt des abeilles et le soutien aux apiculteurs;comme le souligne François BELPAIRE il est possible, aussi ,de s’impliquer plus directement encore en installant une ruche chez soi.
      En Normandie nous avons mis sur pied un groupement apicole :
      http://apiculturebionormandie.aceboard.fr/i-331444.htm
      où l’objectif est de se familiariser avec les abeilles et de faire en sorte que soient installés des ruches ,là où c’est possible.
      Nous nous efforçons notamment de promouvoir des ruches vitrées qui permettent de suivre ,de l’extérieur, sans déranger la ruche.Dans cet état d’esprit nous favorisons des ruches « ecologiques » qui prennent en compte le type de developpement dans la nature
      Bruno FREMONT

  3. Cet été : je parraine une ruche en Corse pour sauver les abeilles pendant mes vacances
    J’ai parrainé un jeune apiculteur lors de mes vacances en Corse pour 50€ j’ai eu 6 gros pots de miels certifiés AOP et en cadeau une délicieuse confiture artisanale expédiés directement chez moi que demande le peuple!
    un certificat et une photo de la ruche
    voila le site
    http://www.domaine.petricajola.sitew.com
    c’est vraiment un jeune méritant et passioné il faut l’encourager…
    J Pierre

  4. Cet été : je parraine une ruche pour sauver les abeilles
    Je suis écolo j’adore les abeilles je sais que c’est du boulot mais 72€ 1,5kg de miel merci,moi je l’achète chez moi 6.5€ le kg et pas du miel de grande surface.Faut quand même pas prendre les gens pour des cons .

  5. Cet été : je parraine une ruche pour sauver les abeilles
    Bonjour, je sais que j’arrive en retard mais ce billet est plus d’actualité que jamais (les taux de mortalité des colonies n’a jamais été aussi haut !!!). Notre association Ruche citadine basée en Gironde vient de lancer un site internet pour inciter les citadins à acheter des petits abris destinés aux abeilles solitaires. C’est un tout jeune site, il reste encore beaucoup de travail, soyez indulgents ! http://ruche-citadine.fr/

    Merci beaucoup !!!