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Le développement de l’ISR freiné par une jungle terminologique

Ethique, extra-financier, non traditionnel… les termes et expressions ne manquent pas pour désigner l’investissement responsable. Axa Investment Managers et AQ Research en ont recensés pas moins de 16 !

Une jungle terminologique qui entretient la confusion et peut constituer un frein au développement de ce type de gestion, selon Raj Thamotheram, directeur de l’investissement responsable chez Axa IM : « (…) étant donné qu’il existe 16 expressions différentes pour décrire les données sur la durabilité que les gérants intègrent dans leur recherche, il ne faut pas s’étonner que les gens soient perdus et que la prise en compte de ces données ne se généralise pas aussi rapidement qu’elle le devrait! Si nous souhaitons accélérer l’intégration des données de durabilité dans la recherche, il serait opportun de s’entendre sur un ou deux termes qui expriment le mieux cette démarche« .

Justement, pour y voir plus clair et tenter d’identifier la manière la plus appropriée pour évoquer le secteur de l’investissement responsable, Axa IM et AQ Research ont interrogé 350 professionnels de l’investissement dans le monde, dont 56 % ne travaillent pas dans la sphère de l’investissement responsable. Résultat, parmi les 16 expressions différentes qui leur étaient soumises, qui incluaient notamment l’investissement socialement responsable (ISR), ‘l’extra-financier’, ‘l’investissement responsable’ (IR) ou ‘non-traditionnel’, ‘ESG’ pour ‘environnement, société et gouvernance’ et ‘durabilité’ sont apparues comme les favorites.

La préférence pour les expressions ‘ESG(environnement, société et gouvernance)’ et ‘durabilité’ était particulièrement marquée en Europe et en Amérique du Nord, les deux régions principales de la population sondée (respectivement 62 % et 30 %).
A contrario, les termes les moins plébiscités sont : ‘non traditionnel’ et ‘commentaire de gestion’. Et ceux n’ayant rencontré aucun succès sont ‘non-financier’ et ‘rapport d’activités non financières’.

Par ailleurs, l’étude montre que, pour 68 % des personnes interrogées buy-side*, la principale motivation à prendre en compte les facteurs d’investissement responsable est le profit qu’ils pourront en tirer sur le long terme.

Seulement 28 % d’entre elles pensent être motivées par la réduction des risques à long terme.

*professionnels de l’investissement ne travaillent pas dans la sphère de l’investissement responsable

Brève de Laurence Marchal publiée sur le site de Newsmanager

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