Le Bilan du monde (en kiosque le 17 janvier) offre dans cette édition 2012 un panorama de la situation économique, sociale et environnementale de l’année 2011, en France et à l’étranger, à travers des analyses, des infographies, des chronologies et des portraits. Dans la partie « Atlas » du Bilan, les correspondants du Monde retracent l’actualité de l’année 2011 dans 180 pays de la planète, de l’Afghanistan au Zimbabwe, classés par ordre alphabétique et par continent.
« Les marchés financiers ont, depuis la crise de la dette, renforcé leur autorité sur les Etats, mais aussi sur l’ensemble des agents économiques, entreprises et banques y compris », constate dans un préambule qui donne le ton à ce « Bilan », Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers (AMF). « Le paradoxe, ajoute-il, est que la domination des marchés est le signe de l’extinction du marché en tant qu’institution unique où se confrontent ordres d’achat et de vente de titres, et comme lieu de formation de leurs prix ». Il préconise « la création d’un registre standardisée » toutes les entités et de toutes les transactions. Car, « pour être efficaces dans la détection des manquements, il faut absolument que nous allions vers un système de surveillance centralisé des ordres et des transactions et avoir le courage de faire peur aux acteurs du marché » pour les dissuader de s’installer dans des paradis fiscaux par exemple. Et d’asséner qu’« on ne peut pas accepter que les acteurs et les institutions qui composent les marchés financiers soient les seuls à rester à l’abri de la révision des comportements qu’impose la crise actuelle ». Vaste programme auquel, en particulier, ne doivent pas échapper les Britanniques ! UNE PARTIE « PLANÈTE » INÉDITE L’économie – déclinée à travers des chapitres consacrés à l’international (comme les mouvements de contestation, pas seulement dans les pays arabeo-musulmans), à la France (par exemple la situation de l’emploi catastrophique) et aux entreprises (le succès d’Airbus, les soucis de Carrefour ou le marché contrasté des matières premières) – est complétée par une partie « Planète » inédite d’une trentaine de pages supplémentaires par rapport à d’édition précédente du « Bilan » : lutte contre le réchauffement, question du nucléaire et des énergies renouvelables à travers le drame de Fukushima, démographie – alors que la Terre compte désormais plus de 7 milliards d’habitants – et ses conséquences, problèmes sanitaires (sida, choléra, bisphénol A, etc.), biodiversité menacée, en sont les principaux thèmes développés. Printemps arabes, sommets du G8 et du G20, création du Soudan du Sud, mort de Steve Jobs, débuts de l’affaire des prothèses mammaires Poly Implant Prothèse, aventures de DSK en Amérique, séisme et tsunami au Japon, conférence sur les changements climatiques de Durban, acquisition de Yoplait par l’américain General Mills… ou mariage du prince William et de Kate Middleton : des chronologies, enfin, permettent de resituer, jours après jours, mois après mois, ce qui a fait l’actualité de la planète en 2011. 180 PAYS La partie « Atlas » de ce hors-série du quotidien « Le Monde », enfin, passe en revue la situation économique et politique de 180 pays de la planète, classés par ordre alphabétique, par continent. Ainsi, de l’Afghanistan au Zimbabwe, les journalistes et les correspondants du « Monde » font le point sur l’actualité de l’année 2011 écoulée de ces Etats, à travers une centaine de pages. Pour chaque pays, il y a une carte et une fiche technique indiquant le nom du chef de l’Etat, de son premier ministre, la superficie, la population, etc. ainsi que le nom et le cours de sa monnaie. Des encadrés traitent plus particulièrement des paradis fiscaux, du Kosovo (pas encore reconnu par les Nations-unies) ou de la Palestine. « Bilan du monde 2011 », 220 pages, en vente en kiosques 9,95 euros (propose en exclusivité un lien pour accéder au contenu mis à jour de « France, portrait social », édité par l’Insee).