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La semaine de la bonne conscience durable

Ecologie. Une quatrième édition très commerciale.

La semaine de la bonne conscience durable

par Laure NOUALHAT

QUOTIDIEN Libération lundi 29 mai 2006

Comme les hirondelles font le printemps, la Semaine du développement durable clôt le mois de mai. La quatrième édition démarre aujourd’hui, avec comme chaque année un déferlement de manifestations qui sont surtout l’occasion, pour les entreprises, de se donner à peu de frais des couleurs tirant sur le vert… Au moins 1 400 initiatives ont ainsi été labellisées par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable.

En quelques années, le développement durable est devenu l’alpha et l’oméga de la communication d’entreprise, au point que le concept a été un peu vidé de son sens initial. Ainsi, les hypermarchés Carrefour abreuveront tout au long de la semaine leurs clients de 1 million de livrets de 16 pages (papier 100 % recyclé) sur les gestes écocitoyens ; Auchan organise un concours pour que les meilleures idées de sa clientèle se traduisent en actes concrets (grâce à elles, l’année dernière, l’enseigne a supprimé les sacs de caisse…) ; l’opérateur Bouygues Télécom lance un concours artistique baptisé : «Mobil’isons-nous pour la Terre» ; la Sita, filiale déchets de Suez Environnement, invite plus prosaïquement à visiter ses 62 centres de tri ; la Générale des eaux ­ et beaucoup d’autres ­ fait portes ouvertes.

C’est la semaine de la bonne conscience. Si le développement durable a intégré le discours de chacun, ou presque, sa mise en oeuvre, qui exige une profonde remise en cause de nos modes d’organisation, de production et de développement, se fait attendre.


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