Dans l'actualité :

Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance

Dans un rapport passé inaperçu, Olivier de Schutter, rapporteur...

Les solutions fondées sur la nature (SFN) sont-elles économiquement rentables ?

Le travail de cette étude publiée dans la revue...

Provence-Alpes-Côte d’Azur : changement climatique et pénuries d’eau, les défis qui attendent la région

Isabelle Duhamel-Achin, BRGM et Marc Moulin, BRGM Et si le...

L’Institut de veille sanitaire organise un colloque européen afin de préciser les orientations françaises et européennes en matière de « biosurveillance »

ue2008.gif L’Institut de veille sanitaire (InVS) organise un colloque européen afin de préciser les orientations françaises et européennes en matière de biosurveillance. Cette manifestation, organisée sous l’égide de la Présidence de l’Union Européenne, aura lieu les 4 et 5 novembre prochains, au ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la Vie Associative. La biosurveillance permet de surveiller la présence et les effets sur l’organisme des substances chimiques, notamment des polluants environnementaux. En pratique, il s’agit de mesurer dans les liquides et les tissus biologiques (sang, urine, cheveux, salive, lait maternel) des biomarqueurs[[Un biomarqueur peut être défini comme une substance chimique ou ses produits de dégradation présents dans le corps humain (biomarqueur d’exposition). Il peut être aussi une réponse biologique vis-à-vis de cette substance (biomarqueur d’effet).]] qui peuvent être le signe d’une exposition à des substances toxiques pour la santé humaine ou de leurs effets sur le corps humain. Les exemples d’application de la biosurveillance sont nombreux (plomb, cadmium, dioxines, PCB, pesticides, phtalates, bisphénol A…). A l’heure où les préoccupations en santé environnementale (dont les expositions professionnelles) sont croissantes dans notre société, le développement des programmes de biosurveillance devient nécessaire pour compléter les outils de veille sanitaire. Ces outils, qui existent déjà dans d’autres pays (Etats-Unis, Allemagne), sont en effet aujourd’hui indispensables pour orienter et évaluer les politiques publiques en matière de gestion des risques environnementaux. Néanmoins, les études menées en France restent encore trop ponctuelles et limitées pour répondre à l’ensemble des besoins. C’est la raison pour laquelle l’InVS fait de la biosurveillance une priorité stratégique de développement dans le champ de la santé environnementale pour les années à venir. La conférence des 4 et 5 novembre apportera un éclairage sur ces enjeux majeurs. Elle s’adresse à l’ensemble des acteurs régionaux, nationaux et européens concernés par la santé environnementale (spécialistes du domaine, associations environnementales et de consommateurs, décideurs et gestionnaires du risque, industriels). Cette rencontre sera articulée autour de 5 sessions (40 présentations orales) et réunira la plupart des experts européens et nord-américains en matière de biosurveillance. Sur la base des conclusions et recommandations de cette conférence, l’InVS précisera les actions de biosurveillance qu’il proposera de conduire dans les années qui viennent dans le cadre de sa mission de veille, de surveillance et d’alerte. Dans le même temps, un réseau européen d’experts dans le domaine de la biosurveillance a lancé les premières bases d’une harmonisation des pratiques en vue d’une étude pilote européenne annoncée dans le cadre du plan d’action de la Commission Européenne relatif à la santé et l’environnement. – Colloque européen sur la biosurveillance humaine : « Des biomarqueurs à la biosurveillance humaine comme instrument de soutien à la politique de santé environnementale ».

 

A lire

Quel acteur du changement pouvez-vous et voulez-vous être ? 

Face au dépassement des limites planétaires et à la...

La décroissance sera sociale et solidaire ou ne sera pas

Alors que la planète bat actuellement tous les records...

Puisque la mer monte … Transformer la vulnérabilité d’un territoire en opportunité

Une digue édifiée au XIXe siècle … Une buse...

Les limites planétaires peuvent devenir une nouvelle boussole pour l’habitabilité de la terre

Aujourd'hui, 1er Août 2024, l'humanité a consommé la totalité...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

La pollution de l’air : le méchant invisible qui attaque vos poumons

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les crises d'asthme semblaient...

Agir pour le vivant et construire une écologie politique inclusive

Agir pour le vivant est un festival citoyen ouvert...

Conseils pour préserver la biodiversité pendant vos aventures de plein air

Ça y est, c'est l'été ! Fini le "métro...

Éducation canine : dresser et punir ou récompenser et respecter ?

Adopter un chiot est un engagement à long terme...

Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance

Dans un rapport passé inaperçu, Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les Droits de l’Homme, remet en question la...

Les solutions fondées sur la nature (SFN) sont-elles économiquement rentables ?

Le travail de cette étude publiée dans la revue Science de l'Environment Total, a porté sur plus de 20 000 études scientifiques évaluant l'efficacité...

Provence-Alpes-Côte d’Azur : changement climatique et pénuries d’eau, les défis qui attendent la région

Isabelle Duhamel-Achin, BRGM et Marc Moulin, BRGM Et si le scénario de 2022 se répétait ? Dans les Bouches-du-Rhône, plusieurs dizaines communes étaient placées en alerte...