Cette année, le sujet s’est porté naturellement sur la ville, car depuis 2008 plus de la moitié de la population mondiale est urbanisée et cela ne cesse d’augmenter. Cette urbanisation a des impacts sur le capital humain et naturel. Les questions de consommation et de production d’énergie, de mobilité, d’alimentation, de traitement de l’eau et des déchets sont autant de challenges à relever pour des villes de plus en plus étendues et denses.
Cette conférence se veut être en rupture totale avec le discours actuel sur la ville durable. La ville durable, telle que définie aujourd’hui, s’efforce de limiter ses impacts sur l’environnement mais ne les
supprime pas : réduction de la consommation d’énergie fossile, mais consommation tout de même, faibles émissions de carbone, mais émissions, réduction de la consommation d’eau, mais qui existe
toujours. Cette logique de réduction des impacts n’est pas compatible avec une urbanisation en constante accélération. Il faut aller plus loin, être plus ambitieux.
C’est pourquoi, la ville positive part du principe qu’elle répare son environnement grâce à sa performance écologique : la ville positive produit plus d’énergie renouvelable qu’elle n’en consomme, elle réutilise toutes ses eaux, elle valorise et recycle tous ses déchets et les transforme en matière première, elle dépollue l’air et améliore la santé de ses habitants, elle crée de la biodiversité. La ville positive n’est pas uniquement une association d’innovations techniques, même si ces dernières seront importantes. L’objectif premier de la ville positive est sa pérennité, c’est-à-dire d’offrir un cadre de vie agréable et de qualité pour sa population : la ville positive doit évoluer, prendre en compte le passé du site où elle s’installe et s’adapter. Elle doit répondre à tous les besoins de sa population : se nourrir, se loger, travailler, se déplacer, être en bonne santé et en sécurité, se déplacer, consommer, se divertir, communiquer, s’informer, apprendre.
La conférence du 22 mars présentera à la fois des solutions concrètes pour construire la ville positive aujourd’hui mais aussi des solutions de ruptures, innovantes, encore en recherche, et qui pourraient définir la ville positive de demain. Concrètement, que peut-on faire aujourd’hui et que pourra-t-on faire demain ?
- Comment réduire la consommation d’énergie de la ville positive ?
– * Quelle énergie produire pour la ville positive ? Comment compenser la consommation ? - Quel type de traitement des déchets pour la ville positive ? Quelle place pour le traitement et la valorisation sur site ?
- Quel traitement de l’eau pour la ville positive ? Les bâtiments de la ville positive traitent-ils eux-mêmes leurs eaux ?
– * Quelle mobilité dans la ville positive ? - Quelle place pour l’agriculture dans la ville positive ?
– * Comment généraliser la ville positive ? Qu’est-il nécessaire de faire pour que la ville positive ne soit pas uniquement une initiative isolée ? - Comment financer la ville positive ? Quels liens entre le secteur public et le secteur privé ?
Tant de questions auxquelles industriels, chefs d’entreprises, ONG, financiers répondront le 22 mars. Les intervenants donneront des exemples de solutions et de business modèles concrets, réels ainsi
que des solutions de ruptures permettant dans la lignée de l’Economie Positive la restauration de notre planète.
Près de 50 intervenants dont Maximilien Rouer, Président de BeCitizen et créateur de « l’Economie Positive » - Emmanuel Faber, Directeur Général délégué de Danone - Serge Papin, Président Directeur Général de Système U - Gunter Pauli, créateur de la « Blue Economy » - Didier Roux, Directeur de la Recherche et de l’Innovation de Saint-Gobain et Julien Dossier, fondateur du cabinet Quattrolibri.
Lieu : Campus HEC - 1 rue de la libération Jouy-en-Josas - De 9h00 à 19h00 - Pour plus d’informations sur la conférence : http://hec-sbc.org/