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Climat

Evolution préoccupante du niveau de CO2 dans l’atmosphère

Les puits de carbone deviennent des sources et le réchauffement s’emballe

Quand les puits de carbone deviennent des sources, le réchauffement s’emballe

Le changement climatique pourrait avoir dépassé un seuil majeur qui se traduirait par un élèvement des températures plus rapide que prévu et plus difficile à maitriser. Le haut niveau de CO2 observé depuis cinq ans pourrait provenir des végétaux qui, stressés par le changement climatique, n’absorbent plus autant du carbone que nous produisons. logo-2.jpg Une équipe de scientifiques de l’université de Bristol estime que l’accroissement rapide des niveaux de CO2 dans l’atmosphère, jusqu’àlors inexpliqué, serait du à des émissions de carbone relâchées par les arbres, les plantes et les sols. Ils incriminent le réchauffement climatique qui rendrait les végétaux moins aptes à capturer le CO2 produit par l’activité humaine. Cette modification du rôle des végétaux dans l’équilibre global, si elle est avérée, rendrait encore plus sombre l’avertissement lancé la semaine dernière par le GIEC, annonçant qu’il reste moins de 10 ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour éviter les conséquences les plus graves du réchauffement climatique. A l’heure actuelle, près de la moitié des émissions de carbone dues à l’activité humaine sont absorbés par l’environnement, mais les scientifiques craignent que l’élévation des températures ne réduise cet effet. Wolfgang Knorr, chercheur spécialisé dans le climat à l’université de Bristol, déclare : « nous pourrions être en train d’assister à une accélération des mécanismes du cycle du carbone, ce qui est rassurant pour les scientifiques, car cela prouve que nos modélisations sont justes, mais qui constitue une mauvaise nouvelle pour tout le monde. » Les mesures du taux de Dioxide de Carbone montrent une accélération rapide depuis le début du siècle, avec des niveaux inhabituellement élevés pour quatre des cinq dernières années. Ce pic observé ne semble pas s’expliquer par l’augmentation due à l’usage des énergies fossiles, et ne peut s’expliquer que partiellement par des causes naturelles comme les feux de végétaux ou des phénomènes naturels comme le courant El Nino. (…) Lire l’intégralité de l’article sur le site contreinfo.info

Evolution préoccupante du taux de CO2 présent dans l’atmosphère

Deux articles, publiés jeudi 17 mai, révèlent des résultats préoccupants sur l’évolution du taux de CO2 présent dans l’atmosphère. Cette évolution est le résultat des émissions (combustibles fossiles, déforestation), pondérées par les puits de carbone (océans, écosystèmes continentaux) qui absorbent près de la moitié des émissions. Selon une collaboration internationale [[Collaboration internationale rassemblant des économistes, des experts en matière de cycle du carbone et d’émissions, rassemblés autour du Global Carbon Project coordonné par le Pr. Mike Raupach de la CSIRO (Australian Commonwealth Scientific and Research Organization) en Australie et impliquant le LSCE, pour mesurer les émissions globales de carbone et leurs facteurs.]] impliquant Philippe Ciais du LSCE/IPSL [[Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement de l’Institut Pierre Simon Laplace (CEA-CNRS-UVSQ).]], les émissions du CO2 des combustibles fossiles ont augmenté plus rapidement que prévu. Ces analyses font l’objet d’un article publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences. L’autre étude, publiée dans Science, menée par une équipe internationale de scientifiques spécialisés dans l’observation et la modélisation du cycle de carbone océanique et atmosphérique, comprenant des équipes du LSCE/IPSL et du LOCEAN/IPSL (3), démontre une saturation du puits de carbone dans l’océan Austral. L’intensification des vents dans cette zone, en brassant les eaux de surface avec celles des profondeurs, riches en CO2, limite la quantité de CO2 atmosphérique que l’océan est capable d’absorber. Ces deux résultats vont dans le sens d’une accélération de l’augmentation du CO2 atmosphérique au cours des prochaines décennies. logo_cnrs.gif Les émissions du CO2 des combustibles fossiles, cause principale du réchauffement climatique, ont accéléré globalement à un taux bien plus grand que prévu, passant de 1,1 % par an dans les années 90 à 3% par an pour la période 2000 à 2005. Presque 8 milliards de tonnes de carbone fossile ont été émises globalement dans l’atmosphère en 2005, comparé à seulement 6 milliards de tonnes en 1995. Chaque personne en Australie et aux Etats-Unis émet maintenant plus de 5 tonnes de carbone par an, pour 1,9 tonne en France, alors qu’en Chine, ce chiffre est seulement de 1 tonne par an. Depuis le début de la révolution industrielle, les Etats-Unis et l’Europe totalisent plus de 50 % du total des émissions globales accumulées depuis plus de deux siècles. La Chine, quant à elle, représente moins de 8 %. Les 50 pays les moins développés ont ensemble contribué à moins de 0,5 % des émissions cumulatives globales sur 200 ans. L’augmentation des émissions de CO2 est plus alarmante que le pire scénario retenu par le GIEC, le groupe international d’experts sur l’évolution du climat. (…) Lire l’intégralité de l’article « Evolution préoccupante du taux de CO2 présent dans l’atmosphère » sur le site du cnrs 20070524.FIG000000021_12686_1.jpg

Les émissions de CO2 s’envolent depuis 2000

Les émissions de gaz à effet de serre sont en croissance accélérée dans le monde, notamment à cause du charbon utilisé en Chine. figaro.jpg « Ce ne sont pas de bonnes nouvelles », prévient Corinne Le Quéré, chercheuse à l’University of East Anglia et coauteur d’une étude internationale publiée cette semaine * sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans le monde. En effet, depuis 2000, les quantités de gaz à effet de serre envoyées dans l’atmosphère par l’usage de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) augmentent. Et la vraie sur­prise, est que la hausse s’accélère. Entre 2000 et 2005, la croissance était de 3 % par an, contre 1 % dans les années 1990. « Cela montre qu’il y a un vrai décalage entre les déclarations politiques que l’on peut entendre un peu partout en faveur d’une ­lutte active contre le réchauffement climatique et la réalité » », s’inquiète Corinne Le Quéré. Premier constat : la courbe actuelle des émissions mondiales se trouve dans la fourchette la plus pessimiste – voire au-delà, selon certains chiffres – des scénarios envisagés par le Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) pour estimer les hausses de température possibles pour le siècle en cours. Les conséquences des gaz à effet de serre sur le climat devraient donc être maximales. On a extrait ces données en analysant les chiffres de la consommation d’énergie dans le monde centralisés par deux administrations indépendantes du département américain de l’énergie (DOE). En 2005, la production de CO2 due aux énergies fossiles et à l’activité industrielle a contribué à envoyer 7,9 milliards de tonnes de carbone dans l’atmosphère. (…) Lire l’intégralité de l’article de CYRILLE VANLERBERGHE sur le site du Figaro : CO2.jpg

Réchauffement climatique : Un plan Marshall ou le déluge

Coup de semonce des scientifiques : si dans les cinq ans le monde ne se mobilise pas pour livrer bataille à la fièvre planétaire, c’est foutu ! Seule une stratégie de choc permettra de limiter la hausse à 2 degrés. logo_lepointfr.gif Non, il n’est plus temps d’éviter le réchauffement planétaire. Oui, il est encore possible d’éviter le pire. C’est-à-dire un bouleversement climatique trop rapide qui entraînerait l’humanité dans un abîme économique et alimentaire. Récemment réunis à Bangkok, les menbres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont publié un rapport pour avertir les décideurs que la dernière carte encore jouable permet tout juste de limiter la surchauffe mondiale à +2 °C. A condition d’une mobilisation immédiate et totale. Objectif impératif : réduire presque de moitié les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2050. Ce qui reviendra à diviser par deux nos besoins énergétiques. Un effort immense compte tenu des mauvaises habitudes occidentales qui se répandent dans le tiers-monde et de l’augmentation de la population mondiale. C’est pourquoi de plus en plus de voix à travers le monde appellent à une sorte de plan Marshall antiréchauffement impliquant toutes les nations, des Etats-Unis à San Marin. Or l’humanité ne prend pas vraiment le chemin d’une diète hypocarbonée. En 2004 (dernier chiffre connu), 49 milliards de tonnes de CO2 sont allées se perdre dans l’atmosphère. Soit dix mille pyramides de Kheops ! Et la situation ne fait qu’empirer. A un rythme même supérieur aux prévisions les plus alarmistes du GIEC. Surtout avec ce diable de Bush, qui ne veut embarrasser son économie et ses amis pétroliers d’aucune réelle contrainte. Mais aussi avec les Chinois, obsédés par leur développement économique. Ne s’apprêtent-ils pas à détrôner les Américains au hit-parade des émetteurs (voir page 88) ? Sans parler des Indiens, placés en embuscade. Bref, si personne ne met le pied sur le frein, les émissions auront grimpé de 25 à 90 % vers 2030. On fonce dans le mur. Ce n’est pas le protocole de Kyoto qui inversera la vapeur avec ses 5,2 % de réduction de GES (entre 1990 et 2008/2012) engageant 38 pays industrialisés. Il n’aura pas plus d’effet qu’un cataplasme sur une jambe de bois. D’autant qu’il n’est même pas certain que son modeste objectif soit tenu. Plusieurs pays sont mal partis, comme le Canada, qui s’est engagé pour une baisse de 6 % et qui, en 2004, affichait une hausse de 27 % ! Meilleure élève, l’Union européenne ne fait pas non plus la fière. Selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE), les 15 nations de l’Union engagées par le protocole de Kyoto affichaient une baisse de 1,9 % en 2005 qui pourrait se transformer en 4,6 % en 2010 si aucun effort supplémentaire n’est entrepris. Bien loin de leur engagement commun de 8 %. Ces résultats inquiétants n’ont pourtant pas dissuadé la verte Allemagne de pousser les feux européens lors du sommet du mois de mars. Angela Merkel a obtenu l’accord de ses partenaires pour porter la réduction des rejets européens à 20 % en 2020. Et même à 30 % si d’autres régions du monde accrochent le wagon européen. Un mois plus tôt, le Parlement européen avait même adopté à une écrasante majorité une résolution réclamant une réduction de 60 à 80 % d’ici à 2050. Un exemple qui devra être suivi par l’Amérique, le Japon, l’Australie, la Chine et le reste de la planète. Sinon, comme le rapport Stern l’a récemment écrit, la note risque d’être très salée. Bien davantage, en tout cas, que celle qui est nécessaire pour dégraisser le mammouth énergétique. D’après les experts du GIEC, une lutte efficace contre le réchauffement peut encore être tentée sans mettre en péril la demeure économique. Pour en convaincre les décideurs, ils ont publié à Bangkok un vade-mecum qui conclut que l’objectif + 2 °C peut être tenu en écornant seulement le produit intérieur brut mondial (PIB) de 0,2 à 3 % d’ici à 2030. (…) Lire l’intégralité de l’article de Frédéric Lewino sur le site lepoint.f

 

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