Dans l'actualité :

Green Friday : un mouvement anti Black Friday pour une consommation responsable

Lancé en 2017, le Green Friday répond à la...

Et si le « backlash écologique » en Europe était une conséquence de l’accord de Paris ?

C’était le grand mérite de l’accord de Paris en...

Greenpeace allume les datacenters de Facebook et Apple et félicite Google

Qui sont les entreprises informatiques les plus propres ? Qui sont les plus sales ? Après s’être intéressée au matériel des constructeurs, Greenpeace s’interroge désormais sur la façon dont les entreprises informatique gèrent leurs centres de données (et accessoirement vos données). Avec son rapport How dirty is your data, Greenpeace mesure la façon dont les centres de données des 10 plus grandes entreprises IT sont organisés, quelle est leur consommation électrique (aux Etats-Unis, cela représente déjà entre 2 et 3% de la consommation globale du pays) et d’où provient l’énergie utilisée. Selon ce classement, Yahoo est l’entreprise IT la moins « sale » suivi par Google et Amazon.

C’est Yahoo! qui se place en tête du classement avec 55,9% d’énergie issue de sources renouvelables. C’est également lui qui a le mieux choisi l’emplacement de ses installations. Il devance de loin le deuxième du classement, Google, avec une utilisation de charbon de seulement 18,3%, contre 34,7% pour le datacenter de son concurrent. Bien qu’il s’agisse d’une source d’énergie de plus en plus obsolète, les grands fabricants sont encore très dépendants du charbon avec une utilisation allant de 20 à 50% pour Facebook ou Apple en passant par IBM ou HP.

Ces trois derniers constructeurs sont les moins bien classés. Apple n’utilise que 6,7% d’énergies renouvelables, HP 9,9% et IBM 10,9%. Les autres entreprises avoisinent toutes plus ou moins les 20-25% d’énergies renouvelables contre 30 à 40% de charbon. Toutefois, Greenpeace relève que IBM, comme Google, font des efforts pour réduire leurs impacts environnementaux en améliorant l’efficacité de leurs infrastructures ou en développant des énergies renouvelables. C’est l’inverse qui se produit pour Twitter qui aggrave son cas en s’installant dans l’Utah où l’électricité utilisée provient en majeure partie de l’exploitation minière.

Les résultats publiés par Greenpeace sont toutefois à nuancer car certaines données ne sont pas prises en compte par l’organisation écologique. Par exemple, la gestion de l’eau de source n’est pas un critère qui a été retenu alors que les datacenters en sont de très gros consommateurs, comme le rappelle Clubic.

A lire

Et si le « backlash écologique » en Europe était une conséquence de l’accord de Paris ?

C’était le grand mérite de l’accord de Paris en...

Hydrologie Régénérative : science de la régénération du cycle de l’eau douce par l’aménagement du territoire

Le guide de terrain "Régénérer les rivières" est sorti...

Play 4 life : Face à l’urgence, il ne suffit plus de comprendre, il faut ressentir pour agir

PLAY4LIFE est une soirée unique dédiée à la planète...

10 ans après l’Accord de Paris, l’urgence de contributions plus ambitieuses des États

La COP30 s’ouvre à Belém (Brésil), sous présidence brésilienne,...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Green Friday : un mouvement anti Black Friday pour une consommation responsable

Lancé en 2017, le Green Friday répond à la...

Est-il possible de passer un hiver confortable sans chauffage (ou presque) ?

Et si le confort thermique en automne et en...

Comprendre 
le changement climatique en 20 infographies

Le changement climatique expliqué en 20 infographies est un...

Inventaire des 230 labels, certifications, scores RSE et d’impact

Le réseau InterScores et le Mouvement Impact France ont...

Green Friday : un mouvement anti Black Friday pour une consommation responsable

Lancé en 2017, le Green Friday répond à la frénésie consumériste du Black Friday. Ce mouvement nous invite à repenser nos habitudes de consommation...

Faut-il partager ou épargner les terres ? Pourquoi le dilemme agriculture-biodiversité est dépassé

Ce dilemme ne vous dit peut-être rien, mais il a constitué une question centrale chez tous ceux qui veillent à la protection de la...

Et si le « backlash écologique » en Europe était une conséquence de l’accord de Paris ?

C’était le grand mérite de l’accord de Paris en 2015 : transformer les déclarations d’intention diplomatiques sur le climat en engagements nationaux. Dix ans plus tard,...