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La Ruche qui dit Oui ! permet de vous réunir pour acheter directement aux producteurs de votre région

Après le succès des Amap, les initiatives se multiplient pour développer le commerce direct entre les producteurs et les consommateurs. Vous pouvez notamment rejoindre La ruche qui dit oui !, une communauté de voisinage imaginée par Guilhem CHERON qui connaît un développement assez exceptionnel. Le principe ? Des producteurs envoient directement sur un site des propositions commerciales incluant la livraison. Les communautés de consommateurs réunies en ruches sont livrées si le minimum de commande fixé par le fournisseur est atteint. Lancé en 2010, la formule a convaincue des centaines de personnes, il existe déjà 249 ruches (crées ou en création) réparties sur l’ensemble du territoire français. Explications.

Le principe d’une ruche La Ruche qui dit Oui ! permet à ses membres de se fournir en produits frais et locaux directement auprès des producteurs de leur région, pour redécouvrir le goût des aliments et le plaisir de cuisiner en famille ou entre amis. Grâce à un portail site internet, une communauté de voisins se forme, devient une Ruche et organise des achats groupés auprès des producteurs locaux. Chaque semaine, les producteurs viennent déposer les commandes à la Ruche, et le responsable y organise un moment de distribution où les membres se retrouvent. Pour des communautés vivantes et solidaires La Ruche qui dit Oui ! fonctionne grâce à la puissance de la consommation collaborative : en formant une communauté de voisinage, les consommateurs bénéficient de meilleurs prix. Chaque membre peut faire connaître le projet à ses proches, ses collègues, ses voisins. D’autre part pour promouvoir leur Ruche et qu’elle soit bien fournie, les membres ont la possibilité de contacter des producteurs ou des artisans. La Ruche qui dit Oui ! ce n’est pas seulement échanger des denrées : c’est partager tout ce qui est autour ! En se connectant au site internet propre à chaque Ruche, les membres et les fournisseurs partenaires communiquent en toute liberté. Les producteurs peuvent faire partager leur quotidien aux membres : où en sont les tomates ? Et les pommes ? Et pourquoi ne pas poster des photos de la ferme ? Grâce à la communauté qui se forme, les producteurs peuvent mieux faire comprendre leur travail aux consommateurs. Le lien se fait aussi entre voisins, qui peuvent partager leurs recettes et leurs astuces ou demander un conseil… Et, puis, pourquoi ne pas s’inviter, entre membres de la Ruche, à déguster les bons petits plats des uns et des autres ? Et pourquoi ne pas donner son avis sur le nouveau petit resto qui vient d’ouvrir dans le quartier ?

Pour ouvrir ou rejoindre une ruche

Les Ruches peuvent s’ouvrir chez un particulier, dans un commerce, un restaurant, une école, une entreprise : partout où les gens peuvent se retrouver régulièrement et ainsi construire une véritable communauté. – Vous êtes intéressé pour ouvrir une ruche ? Inscrivez-vous en cliquant ici. – Vous voulez rejoindre l’une des 249 ruches ? cliquez ici (liste des ruches accessible en cliquant ici). – Producteurs, vous souhaitez fournir une ruche ? Cliquez ici.

 

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Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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8 Commentaires

  1. La ruche est-elle un réel progrès ?
    Idée super séduisante en effet, mais en creusant un peu plusieurs détails me chatouillent :
    – le principe de rémunération du site à hauteur de 10 % du prix de vente et 10 de plus pour « l’hôte » de la ruche me parait être un recul par rapport aux amap qui tiennent grâce à l’engagement de chacun.
    Je comprends bien que le site comme « l’hôte » fournissent un service aux consommateurs … mais on revient justement à une vision passive de ce dernier.
    – La ruche qui dit oui cherche un « chef de projet » stagiaire pour construire son site. Je sais bien, mon pauv’ monsieur, qu’avec toutes les charges qui pèsent sur les bras des entrepreneurs, un employé est hors de prix, mais « chef de projet » est-ce que ça signifie que c’est lui qui va mettre en place le service ? Celui-là même qui donne son sens à la dime prélevée ensuite ?

    Cette entreprise doit alerter ceux pour qui les amap sont aussi un moyen d’auto-organisation dépassant les rapports commerciaux.
    Personnellement, j’ai construit un site internet basé sur le cms Drupal pour le SEL de ma région.
    Il me parait possible d’adopter le même genre de démarche décentralisée pour les AMAP. J’imagine que plusieurs l’ont déjà effectué dans leurs coins. Y’a-t-il une zone d’échanges pour partager les efforts, rendre la chose accessible au plus grand nombre et lutter ainsi contre la « franchisation » que je vois se profiler derrière la ruche ?

    • La ruche est-elle un réel progrès ?
      Chère monsieur, La ruche qui dit oui, ne viens pas derranger les terrains des AMAP, c’est une alternative. Une alternative pour ceux qui cherchent des bons produits proches mais qui n’ont pas le temps de s’engager dans les demarches d’une AMAP. Moi même je suis résponsable de ruche à Cessy dans L’Ain, et je reponds aux besoin des voisins qui eux sont très pris par leur travail que une activité associative serait invisagable. Et oui, eux aussi ont le droit de manger bien et manger juste! Mes amis qui me soutiennent viens de temps en temps quand j’ai besoin d’un coup de main, et certains membres se proposent pour aider quand ils sont des vacances ou des soirées moins chargés. Je me trouve seule de temps en temps face aux membres avec mes producteurs, et j’assure les distributions avec eux. C’est bien un service que je rends aux autres, avec la recherche d’un bien commun… Mais je suis sure que je ne me serais pas éngagée si je n’avait pas une petite remuneration derriere parceque ça prends du temps, et je prends ce temps du temps que je passe avec mes enfants.. comme le temps que j’ai passé à vous écrire ce message, pendant que mes enfants jouent et attends le dinner… Donc je ne vous dit pas que les Amaps et autres activitées associatives sont mauvaises, tout le contraire elle sont très bien.
      Mais pour certains personnes le travail des Ruches est aussi une solution, si vous ne me croyez pas demandez à mes producteurs qui eux sont très contents de fonctionement de notre ruche, et à mes membres qui trouvent des produits frais les soir après le travail en la quantité qu’ils le souhaitent et à un prix correct. Et tout eux producteurs et membres ont aussi le choix de appartenir à une AMAP, mais ils choisisent les Ruches!
      Bien amicalement, ML.

    • La ruche est-elle un réel progrès ?
      Je trouve vos remarques très pertinentes. Il n’y a pas encore de Ruche fonctionnent près de chez moi, seulement une en construction. J’ai proposé de fournir du pain car c’est mon métier et ma façon de l’aborder (local, sain etc.) qui correspond à la volonté des Ruches. Par rapport aux AMAP telles que je les connais, il y a deux points qui me plaisent.
      Tout d’abord il y a une souplesse intéressante pour le consommateur. S’il l’engagement peut être justifié vis-à-vis d’un maraîcher, il l’est nettement moins lorsqu’il s’agit d’un boulanger. Un boulanger même bio n’est pas sujet aux mêmes aléas qu’un maraîcher. Le client gagne a pouvoir être libre de commander à sa guise. C’est au boulanger de tenir une exigence de qualité qui créera la confiance et la fidélisation du client.
      Ensuite il y la facilité du système de commande et de facturation qui soulage considérablement le fournisseur. Ca ne paraît pas mais ça devient vite infernal d’avoir un contrat par client, sans parler des interminables remises de chèques de 3 euros…

      En revanche je trouve la note un peu salée. 20% du prix HT c’est beaucoup au final. En biocoop pour le pain, la marge est de l’ordre de 30%. La Ruche bénéficie-t-elle de la même fréquentation? De la même notoriété? Ce n’est pas sûr. Le fait que la Ruche reste une activité lucrative amoindrie considérablement la force de l’outil informatique qui a été développé.
      Je note toutefois un effort marketing assez réussi. J’aurais assez envie d’aller dans une Ruche maintenant… mais pour en partir assez vite quand même. Le goût de la liberté n’a pas de succédané.

      • La ruche est-elle un réel progrès ?
        Concept local qui est voué à l’échec : lorsque les acheteurs en auront marre de payer 20% (10% au site et 10% au responsable de la ruche) pour des achats récurrents, l’achat direct va vite remplacer la ruche. Retour à la case départ.

  2. La ruche qui dit oui ! pour une consommation alimentaire en direct des producteurs
    L’achat groupé alimentaire est intéressant aussi bien pour les consommateurs que pour les producteurs.
    Plusieurs organisations proposent ce type d’achat selon des modalités différentes, comme par exemple des SEL ou encore les Accorderies.
    Un site de petites annonces gratuites vient également de se lancer dans le domaine des produits alimentaires fabriqués localement : http://www.Mandji.fr
    Le site doit maintenant se remplir, mais il peut représenter une alternative intéressante (et Gratuite)pour aider les consommateurs à trouver des produits de qualité à coté de chez eux, et les producteurs à développer la vente directe.

  3. La Ruche qui dit Oui ! permet de vous réunir pour acheter directement aux producteurs de votre région
    ET LES PRODUCTEURS QU’EN PENSE T IL?
    Outre le fait que nous devions augmenter nos prix de 20%, afin de garder un revenu correspondant à notre travail!
    D’ailleurs ce fait ne nous plait guére , car les consommateurs doivent s acquitter d un coup supplémentaire qui ne correspond pas au principe de la vente directe,
    du Producteur au consommateur au meilleur prix!
    Il nous arrivent également d’être rayer des listes des fournisseurs, des mails de contacts et de commentaires
    et ceci sans mot dire, sans explication ,
    cela me rappelle des comportement des GMS … le référencement est donc leur choix et les fournisseurs nont rien à dire
    SUPER le systéme!!!!
    rééllement en tant qu’agricultrice et productrice , voila encore un exemple que l on se fout de nous! je suis donc convaincue que nous pourrons gagner notre vie correctement
    c est à dire se servir de nos outils de nos démarches que nous avons mis en place le réseau Bienvenue à la Ferme est donc là pour réunir producteur et consommateur sans arriére pensée mercantile
    au juste prix pour les 2 parties et avec toutes nos solutions marché, boutique à la ferme ou collective, site internet, drive à la ferme
    je suis sure que le bon sens des clients sauront bien trouver cette petite fleur

    Une agricultrice qui vient d’être référencée…. sans explication!

  4. La Ruche qui dit Oui ! permet de vous réunir pour acheter directement aux producteurs de votre région
    Bonjour à toutes et à tous,
    A priori, vous êtes tous sur ce site parce-que votre recherche première est de pouvoir trouver des produits (comestible ou non comestible) serte en circuits court mais artisanal et BIEN PRODUIT. Encourager l’artisanat c’est défendre les productions locales quelles qu’elles soient. C’est également se fondre, s’instruire et instruire une identité locale que l’on appelle autrement « terroir ». Se sont d’un point de vue « génétique » cultivé les diversités locales que se soit de céréales, de légumineuses, de cépages vinicole, de fruitiers, de légumes et autres espèces de vaches, lapins volailles dont chacune et chacun sont l’expression d’un recoin de terre et de terroir. Se sont vos envie et vos façons de « consommé » qui se traduise dans les produits eux même.
    Donc, que ce soit une AMAP, une ruche, la vente directe à la ferme il ne faut pas perdre à l’esprit que se sont d’interminable heures de confection et/ou d’élevages et cultures pour arriver au produits que de toute façon vous consommeraient en quelques minutes ou secondes. Je ne crois pas que les producteur se plaignent de pouvoir compter sur une organisation qui leurs facilite la mis en vente de leurs produits, dès lors ou ce n’est pas régis uniquement sur le gain dé-mesurer. Juste ce qui est nécessaire pour vivre!!!
    L’intérêt également réside, pour chacun d’entre nous, de pouvoir accéder a des produits dont la provenance est reconnaissable, dont le gout l’est également, la forme et pourquoi pas son nom (d’espèce ou de genre). Cela contribue à une éducation populaire mais pas que dans les produits comestibles mais également vers les ressources locale. Le bois, la pierre, la terre, la paille.
    Nous nous plaignons d’un manque d’emploi, mais le local est un vivier d’activité artisanale inépuisable…ont l’à oublier depuis fort trop longtemps… voila tout!
    Je crois qu’il nous ai encore possible de façonner nos quotidiens a notre échelle, « Humaine ».
    Ré-apprenons a consommer, une distribution a besoin de panier; il faut donc un vannier. Besoin de récipient pour le lait de chèvre ou le vin; un artisan potier ou souffleur de verre peuvent faire l’affaire. Le blé qui nous donne notre farine laisse derrière lui de la paille; une construction écologique pourra ce servir de cette vertueuse matière…
    Bien à vous!
    Un écologiste convaincu.