Et si le Développement durable pouvait être source de plaisirs ? Qui a dit qu’il devait forcément rimer avec austérité et interdictions ? Si les nouveaux modèles qu’il nous propose pouvaient nous faire du bien ? Dans ce numéro 3, en kiosque à partir du 27 mai, le magazine Décisions durables présente de nouvelles approches qui prouvent que le plaisir responsable est possible !
Le numéro 3 de Décisions durables c’est : – Une interview d’Edgar Morin, qui nous invite à revoir nos modèles de pensée. Retrouver le plaisir selon lui, c’est comprendre que le qualitatif augmente la satisfaction, le plaisir de la vie. C’est consommer autrement, mais aussi redonner toute sa place au lien social … « Quelle est la voie ? Vivre de manière plus autonome, plus épanouie, plus solidaire. Tous ceux qui vivent avec un peu de solidarité vivent bien mieux que les autres. », poursuit-il. Une responsabilité accrue, la qualité plutôt que la quantité, seraient donc source de satisfaction. – Dans la séquence pile-face, deux points de vue s’opposent : le développement durable peut-il être source de plaisir, ou est-il d’abord source de frustrations ? A chacun de se construire son opinion. S’engager dans une démarche globale de développement durable, pour une organisation ou un individu, n’est-ce pas implicitement s’imposer de nouvelles contraintes ? Tout dépend du point de vue : pour Estelle Forget, fondatrice de l’agence de conseil Staff Planète, le DD peut devenir « un formidable outil pour redonner de la motivation à tous les étages » dans l’entreprise. Sophie Bringuy, vice-présidente chargée de l’environnement du Conseil régional Pays de la Loire est plus nuancée : « s’orienter dans une démarche écologique suppose une profonde transformation des comportements. Même si au final nous serons tous gagnants, il ne faut pas se voiler la face : la plupart des gens ont peur du changement… » ; le développement durable est donc moteur pour de nouvelles sources de plaisirs, mais certaines démarches pourraient être difficiles à admettre pour l’homo œconomicus de 2010. – La rubrique marketer montre comment les marques positionnées DD et équitables fondent leur discours sur un nouveau plaisir de consommer. L’opposition entre responsabilité d’une part et plaisir d’autre part a fait long feu. La posture « morale » des marques équitables a certes séduit une certaine cible mais aujourd’hui, elles visent plus large et ont bien compris l’intérêt d’associer responsabilité et plaisir : cela passe notamment par le côté innovant associé au développement durable mais aussi la reprise du contrôle – appelée aussi « empowerment » chez les anglo-saxons ; où le consommateur éclairé trouve une satisfaction dans la prise conscience de son mode de consommation et de ses effets… – A découvrir également, de nouvelles utopies citadines qui font rêver, comme la ferme urbaine verticale, ou des jardins dans la ville… et une sélection de lieux respectueux de l’environnement pour organiser des séminaires d’entreprise. Au menu de ce numéro 3, retrouvez également une enquête passionnante au sein d’Essilor, entreprise réputée pour ses bonnes pratiques sociales et son action en faveur des populations pauvres. Cette notoriété est-elle en conformité avec les faits ? Réponse avec cette enquête inédite et complète, réalisée sur le terrain.