Victoire éditions en partenariat avec le Comité 21 a publié le numéro 5/6 de la revue scientifique interdisciplinaire Vraiment durable. Au moment où va arriver en discussion au Parlement le projet de loi sur la biodiversité, cette livraison de la revue pose un enjeu crucial : la protection de la nature est-elle aujourd’hui remplacée par celle de la biodiversité ? C’est ce que suggèrent les évolutions des politiques publiques, sans toujours prendre en compte ce que révèle psychiquement et spirituellement pour la société ce renoncement implicite au terme de nature, au moment historique où elle se dégrade et où l’urbanisation du monde la met en péril, sûrement !
Pour ce numéro, Vraiment durable consacre son dossier thématique à la question « Biodiversité ou nature ? ». Sous la direction de Bettina Laville, la revue scientifique et pluridisciplinaire Vraiment durable, éditée par Victoires-Editions dans la collection « Comité 21 », pose la question « La protection de la nature est-elle remplacée par celle de la biodiversité ? ». De grands penseurs apportent leur éclairage. Au moment où va arriver en discussion au Parlement le projet de loi sur la biodiversité, cette livraison de la revue pose un enjeu crucial : la protection de la nature est-elle aujourd’hui remplacée par celle de la biodiversité ? C’est ce que suggèrent les évolutions des politiques publiques, sans toujours prendre en compte ce que révèle psychiquement et spirituellement pour la société ce renoncement implicite au terme de nature, au moment historique où elle se dégrade et où l’urbanisation du monde la met en péril, sûrement ! Cynthia Fleury, Patrick Blandin, Gilles Boeuf, Gilles Hériard Dubreuil, Gérard Ruiz, Donato Bergandi et Dominique Martin Ferrari donnent leur éclairage sur cette évolution. C’est Serge Moscovici, disparu le 15 novembre dernier, qui, dès 1970, a bien compris et explicité les rapports intimes du « naturel » et du « social », et la nécessité vitale de les conjuguer. Quelques mois après sa disparition, ce numéro de Vraiment durable lui rend hommage, avec la parution de l’un des derniers entretiens qu’il a accordés, et aussi une analyse passionnante de son oeuvre par Floran Augagneur, intitulée « La vie n’existe que là où il y a des hommes – Serge Moscovici : l’écologie ou la raison du peuple ». Hakima El Haité, la nouvelle ministre de l’Environnement du Maroc – pays qui accueillera en 2016 la 22e Conférence sur les changements climatiques après Paris – achève avec dynamisme la première stratégie du développement durable du royaume alaouite. Elle nous parle, dans un entretien exclusif, de sa conception de la nature et du développement durable. Enfin, nous donnons, avec des articles du regretté Yves Martin, une perspective historique au débat sur l’aspect incitatif ou punitif de la fiscalité écologique. L’économie est aussi présente, comme toujours, avec une illustration pratique, par Gilles Vermot Desroches, directeur du développement durable de Schneider Electric industries, de la déclinaison d’un « agenda positif » dans une entreprise. Vraiment durable évolue : une nouvelle rubrique fait son entrée dans la revue avec L’observatoire géopolitique de la durabilité. Bastien Alex, chercheur à l’IRIS, nous livre ses réflexions sur la sécurité à l’ère de l’anthropocène. Enfin, dans la rubrique « La vie vraiment durable du Comité 21 », Antoine Charlot, délégué général du Comité 21 Pays de la Loire, identifie la nature comme un élément central aujourd’hui des territoires urbains dans l’article « La nature au cœur de la ville ». VRAIMENT DURABLE N° 5/6 – Hiver-printemps 2015 230 pages, 25 € / Diffusion : Presses universitaires de France / ISBN : 978-2-35113-231-9 En librairies ou via Victoires Editions – ventes et service abonnements 38 Rue Croix des Petits Champs, CS 30016, 75038 Paris cedex 01 Tél. : 01 53 45 96 68 – Fax : 01 53 45 91 89 6 – www.victoires-editions.frN°4
Pour sa quatrième édition, la revue Vraiment durable consacre son dossier thématique à la question « Quelles valeurs pour le développement durable ? ». Editée par le Comité 21 et Victoires Editions, sous la direction de Bettina Laville, la revue scientifique et pluridisciplinaire Vraiment durable donne la parole à des femmes qui partagent leur vision exigeante d’un nouveau monde en construction. Le développement durable s’est construit, à l’occasion de la Conférence des Nations unies de Rio de Janeiro en 1992, sur des principes internationaux, puis nationaux, qui actualisaient les grandes valeurs humanistes consacrées par la Charte des Nations unies, en y adjoignant le droit à la préservation de l’environnement. Mais ces valeurs du développement durable sont-elles toujours les mêmes dans notre époque de crise, où le souci du long terme cède la place à la pression des réponses quotidiennes que décideurs et citoyens doivent apporter pour (sur)vivre ? Jamais le discours sur les valeurs, avec la montée en puissance de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), n’a été aussi partagé. Est-ce à dire pour autant que le respect des valeurs que sont la vie, humaine et naturelle, les droits de l’homme, le droit au bonheur, est pour autant en progrès ? Ce numéro de la revue Vraiment durable s’attache à analyser si donner un prix à un bien tellement précieux qu’on le disait inestimable est le bon moyen de lui conserver sa valeur. Donner un prix au carbone permet-il de combattre l’effet de serre ? Donner une valeur monétaire à la biodiversité est-elle la meilleure voie pour protéger la nature ? Le prix de l’eau reflète-t-il la valeur de ce bien commun ? « Créer de la valeur » est un nouvel impératif catégorique dont ce numéro essaie de dévoiler la part réelle d’éthique et la part d’instrumentalisation. Les valeurs du développement durable exigent que les estimations qui en sont faites dans la sphère économique servent le droit de vivre, et non la possibilité de survivre.Extrait – Vraiment Durable 4 – Quelles valeurs pour le développement durable ?
Entretien avec Patrick Viveret, philosopheEnjeu politique et sociétal du « bien vivre » Valeur, richesse, bénéfice sont autant de termes que l’on peut interpréter de multiples façons. Patrick Viveret, fidèle à la réflexion philosophique qu’il mène depuis de nombreuses années, nous propose de les revisiter à l’aune de l’insoutenabilité financière, écologique et sociale de ce début de XXIe siècle. L’évaluation – la mesure de la valeur de toutes choses – doit permettre de séparer les activités bénéfiques des nuisibles. Il ne s’agit pas de monétarisation mais des valeurs anthropologique et écologique, dont l’auteur nous dit qu’elles sont indissociables. C’est à la reconnaissance d’une condition humaine réincarnée, à un autre art de vivre et d’aimer, à une réappropriation du sens qu’il nous invite, prônant notamment la nécessité de nouveaux indicateurs écologiques et sociaux et la création d’un ministère de la Défense de l’humanité.
N°3
Dossier : Femmes et développement durable, quelle alliance ? Les femmes entendent incarner une vision particulière du développement durable. Elles sont été nombreuses, à l’occasion de la Conférence de l’ONU Rio+20 (juin 2012), à défendre une vision passionnée de ce développement durable. C’est le rapport avec la nature qui s’est joué, sous les termes technocratiques d’une rencontre onusienne, dans cette conférence : nature à exploiter encore ? A sauvegarder peut-être ? A sanctuariser parfois ? A remodeler bientôt pour accueillir les futurs neuf milliards d’habitants ? A adapter à nos modes de production et à nos désirs de consommation ? Au-delà des déceptions des résultats de cette conférence, des femmes… et quelques hommes… illustrent dans cette troisième édition de la revue Vraiment durable une vision historique, prospective et philosophique de ce que pourraient être de nouvelles alliances possibles avec la planète. Comme l’écrit Bettina Laville, une sagesse planétaire est à inventer. Bernard Deforge ouvre le dossier thématique de ce numéro en nous rappelant que nous sommes tous nés d’une femme, Gaïa ; Marie-Hélène Aubert revient sur Rio+20, y voyant, au-delà des paradoxes de ce Sommet, un début de trame commune entre les différents acteurs de la planète ; Geneviève Azam prône un nouvel humanisme encore à construire face à la finitude des ressources ; Sylvie Brunel apporte sur une question complexe comme l’agriculture un éclairage à la fois historique, anthropologique et environnemental ; Andrée-Anne Vézina montre l’exemplarité et la sagesse des peuples autochtones ; Bettina Laville, comparant Rio 1992 et Rio+20, propose le concept de viabilité entre les hommes et la nature. Des réflexions riches appuyées par les échanges avec Corinne Lepage qui voit dans l’économie, un instrument de la transition écologique et ceux avec Maximilien Rouer, concepteur de l’Économie Positive. 192 pages, 25 € / Diffusion : Presses universitaires de France / ISBN : 978-2-35113-213-5N°2
Après la sortie, en janvier 2012, du premier numéro appelant à Penser le développement durable, le second numéro de la revue Vraiment Durable, éditée par le Comité 21 et Victoires Editions, sous la direction de Bettina Laville, consacre, à l’occasion du Sommet de la Terre de juin 2012 Rio+20, son dossier thématique à la question « Rio+20 : quel cosmopolitisme ? » À l’heure où certains s’interrogent sur l’utilité des conférences mondiales, la revue Vraiment Durable tente de déchiffrer le sens, les attentes et enjeux de Rio+20 sous le prisme du cosmopolitisme. Quarante ans après la Conférence de Stockholm (1972) et vingt ans après celle de Rio (1992), la Conférence des Nations unies sur le développement durable, qui se tient du 20 au 22 juin 2012 au Brésil, sera-t-elle l’expression d’un cosmopolitisme ? À l’instar de Rio 1992, Rio+20 aura-t-elle un sens universel ? Pour répondre à ces questions et en évoquant Serge Antoine, grand artisan des premières conférences sur l’environnement mondial, des acteurs de ces conférences interprètent dans ce second numéro de Vraiment Durable le cosmopolitisme – ou la cosmopolitisation. – Lire Editos et sommaire du N°2N°1
A la veille de la Conférence de Rio, et à l’initiative de la présidente fondatrice, Bettina Laville, le Comité 21 et Victoires Editions publient le premier numéro de Vraiment Durable, revue scientifique interdisciplinaire, consacrée à approfondir la notion de développement durable. Après vingt-cinq ans de déclinaisons diverses du développement durable, il a paru fondamental de nourrir intellectuellement cette notion par des approches issues du monde de la philosophie, de la science, de la culture, de la création –autrement dit, de « penser le développement durable ». La revue se propose d’alimenter une réflexion pour donner au développement durable un contenu véritablement civilisationnel. Chaque numéro (trois par an) est élaboré avec l’appui d’un Comité d’orientation et de rédaction. Dans ce premier numéro est proposé un dossier phare autour de la thématique « Penser le développement durable » ; une rencontre avec le philosophe Dominique Bourg, professeur à l’Institut de politiques territoriales et d’environnement humain de Lausanne ; un entretien avec Daniel Cohn-Bendit, député européen ; un article sur l’histoire du développement durable avec la revue Aménagement et Nature. 140 pages, 25 € / Victoire Editions / ISBN : 978-2351131299Éditorial
Le développement durable : une pensée, une culture, une civilisation Si nous avons, de façon un peu provocante, donné à cette revue le titre de Vraiment durable c’est que nous croyons que la notion de développement durable, après un parcours local et international de plus de vingt ans, doit à la fois être sauvegardée et régénérée pour qu’elle puisse enfin exprimer son contenu civilisationnel. Sauvegardée, car les auteurs du rapport Brundtland avaient bien identifié les facteurs déterminants d’un avenir viable pour l’humanité du XXIe siècle : la prospérité économique, le bien-être social et la protection de la biosphère. Nul n’a proposé depuis une meilleure communauté d’idéaux reliant l’exigence de liberté et de progrès humain apparue au XVIIIe siècle et les aspirations et conquêtes en matière de bien-être collectif du XIXe siècle avec la vigilance indispensable sur l’utilisation des ressources naturelles, dans un approfondissement éthique de la responsabilité de chacun et de tous. Régénérée, car le concept de développement durable a connu, après des débuts timides, un engouement médiatique qui l’a transformé en slogan, instrumentalisé, voire détourné. Même si son utilité est incontestable en ce qu’il a permis de sensibiliser les dirigeants et la société civile au caractère précaire des choix faits en matière économique, il peut paraître aujourd’hui « usé » et devoir laisser la place à des notions plus adaptées dans la sphère économique, comme la responsabilité sociale et environnementale (RSE), même si celle-ci témoigne d’une moindre ambition pour l’avenir global de la planète. Or, dans un monde où les idéologies ont disparu au profit d’une pensée hésitante, souvent unique, le développement durable nous semble un fil dont il faut tirer toutes les incarnations et les interprétations. Car derrière cette notion, se joue la conception que les différentes civilisations mondiales ont de la nature, du progrès, de l’humanisme. Ou bien le développement durable a, au fil des conférences de Stockholm – où il n’était pas encore conceptualisé –, de Rio, de Johannesburg, de Copenhague, de Durban, acquis le rang d’un concept théorique et opératoire, d’une vraie proposition pour l’avenir, ou bien il doit aider à en forger un, utile pour ce passage si délicat que va devoir franchir l’humanité au XXIe siècle. Pour ce faire, nous avons décidé d’inviter des intellectuels et des personnalités engagées à s’approprier ce questionnement, qui, au contraire de beaucoup d’autres pays, ne semble pas les mobiliser. La France, pays de culture, n’a jamais surmonté le schisme du XIXe siècle entre la science et la culture, alors qu’elle a « donné » ou accueilli les philosophes et penseurs les plus précurseurs de la réflexion écologique. Faut-il citer Serge Moscovici, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, Jean Chesneaux, André Gorz, Michel Serres ou Edgar Morin ? Mais aujourd’hui, il est très difficile de nourrir un débat intellectuel rationnel sur les questions de durabilité, car s’opposent les pourfendeurs d’une écologie radicale qui, selon eux, confisquerait les libertés, nierait les avancées du progrès scientifique et nourrirait les peurs, et les défenseurs éclairés d’une planète dont les signes d’épuisement seraient reconnus par eux seuls. Le développement durable a pu être un nouveau socle commun de discussion, en ce qu’il a permis de dépasser les reproches faits, de manière souvent injuste, à beaucoup d’écologistes : préférer une planète déserte à une planète humaine. Cependant, faute d’être conceptualisé et enraciné dans les grandes questions culturelles et philosophiques, il s’est fait happer par la banalisation médiatique. Pourtant, de très nombreux universitaires approfondissent cette notion et la société civile comme les décideurs s’y réfèrent. Au moment où le développement durable devient presque populaire, il ne faut surtout pas l’abandonner au zapping général et destructeur. Il est riche de cinquante ans de réflexions, d’échanges et de constructions concrètes. Il est porteur d’une interrogation sur le temps, la finitude, l’adaptation des espèces – en particulier la nôtre. Il relaie la grande interrogation philosophique sur la nature et peut fonder un humanisme nouveau pour cette « multitude » que nous sommes désormais. Comme le dit très bien l’un des membres de notre comité de rédaction, Bernard Perret1, le développement durable a besoin d’intelligence écologique et de culture de complexité. Chaque numéro de la revue, ouverte à toutes les sensibilités et nationalités, comportera un dossier phare lié au développement durable, des entretiens avec des intellectuels, des politiques, des scientifiques et des décideurs économiques, mais aussi un regard historique car, selon nous, le développement « vraiment durable » est une nouvelle Encyclopédie qui doit s’enrichir des expériences les plus diverses. Que toutes les personnalités et partenaires qui ont bien voulu appuyer de leur nom, de leur soutien, de leur réflexion notre projet soient chaleureusement remerciés pour leur engagement et leur marque de confiance. Que Gilles Berhault, président du Comité 21 et son équipe, Charles- Henry Dubail, président de Victoire Editions, tous deux codirecteurs de publication, Patricia Aderno, vigilante et passionnée secrétaire de rédaction soient remerciés de m’accompagner dans cette aventure que je conçois comme une petite pierre utile pour surmonter les contradictions et multiples crises que nous traversons. Bettina Laville[[Conseiller d’État, Bettina Laville est aujourd’hui avocate associée spécialiste du développement durable. Elle a été directrice de cabinet de Brice Lalonde, puis conseillère sur les questions d’environnement auprès des deux Premiers ministres, Pierre Bérégovoy et Lionel Jospin, et du président de la République François Mitterrand et, à ce titre, responsable de la préparation des conférences de Rio, Kyoto et Johannesburg. Elle a représenté la France à l’UICN et cofondé le Comité 21. Chargée de plusieurs rapports sur l’environnement et auteur de nombreux articles, elle est coauteur de Villette Amazone (1996), a publié, en 2002, La Machine ronde et a cosigné, en 2010, Développement durable – Aspects stratégiques et opérationnels.]]Directrice de la rédaction Éclairer la route du développement durable Le Comité 21, Comité français pour le développement durable, a initié et accompagne depuis plus de quinze ans les évolutions du développement durable en France. C’est une structure associative totalement indépendante ; 460 organisations en sont les membres engagés. Sa grande originalité, y compris sur le plan international, est de regrouper toutes les parties prenantes du développement durable, structures publiques et privées, pour une collaboration active. Il est organisé en quatre collèges : entreprises, collectivités territoriales, associations, institutions-médias-enseignement. Le Comité 21 reste convaincu que le développement durable est une part importante de la réponse aux mutations et crises actuelles, qu’il est la grille d’analyse et d’actions du XXIe siècle. Aucune autre démarche ne permet de mettre en cohérence solidarité humaine et conservation de la biosphère, dans un cadre novateur de réflexion et d’action, quand il n’est pas seulement un axe de communication. Après ces années au service de tous nos membres, mais aussi de l’ensemble de la société, nous devons éclairer intellectuellement notre route. Le monde a engagé une transformation immense ; les transitions sont culturelles autant que technologiques ; nous avons besoin de prendre le temps de l’écoute des apports des sciences humaines. Dans le film Indiana Jones et la dernière croisade, le héros, archéologue et professeur, dit à ses élèves : « Des faits, l’archéologie ce sont des faits! Si certains cherchent la vérité, il y a un cours de philosophie au fond du couloir. » Le Comité 21 veut aller au fond du couloir ! Chacun, en effet, vit un monde d’accélération permanente et de déséquilibres périlleux. Nous sommes spectateurs, mais nous produisons des messages. Les peurs sont collectives mais les contributions de chacun peuvent devenir des remèdes. Nous sommes sept milliards, susceptibles d’en produire, bientôt beaucoup plus, avec deux milliards de nouveaux urbains dans les trois prochaines décennies, avec une espérance de vie de plus en plus grande et une moyenne d’âge de plus en plus basse. Les questions qui se posent sont nombreuses tant cette nouvelle approche de l’humanité nous transporte dans un monde du complexe et de l’incertain. Il nous semble donc que l’urgence du développement durable est d’accompagner et de soutenir une réflexion sur la modernité qui ne peut qu’aboutir à la construction d’un humanisme nouveau. C’est pourquoi le projet de revue de l’une de nos trois fondatrices, Bettina Laville, nous a enthousiasmés. C’est l’opportunité de donner au Comité 21, sur le chemin de ses vingt ans, une feuille de route nouvelle et de proposer à ses membres des outils conceptuels pour affronter les métamorphoses que nous devons, non pas subir, mais assumer pleinement. Merci à tous ceux qui soutiennent et soutiendront cette revue importante. Gilles Berhault[[En 2000, Gilles Berhault crée ACIDD, l’Association communication et information pour le développement durable, engagée sur les questions de la communication et du marketing responsables, de la contribution de l’internet et des nouvelles technologies au développement durable et de l’éducation. Il est président du Comité 21. Il est l’auteur de Développement durable 2.0. L’internet peut-il sauver la planète ? (Éditions de l’Aube et Aube Poche). Il pilote l’atelier du think tank Métamorphose numérique de l’InstitutTélécom sur la question de la ville durable, donne des cours et conférences sur les thématiques de la transformation économique, sociale et culturelle. Il préside le comité d’orientation du « Club France RIO+20 ».]]
Président du Comité 21, codirecteur de publication
Acheter Vraiment Durable
Edité par Victoires Editions au prix de 25 €.