On croyait les PME françaises jalouses de leur indépendance, rétives à l’idée de s’associer ; or, ce n’est pas une fatalité. Les 300 groupements d’entreprises recensés dans notre pays intégrant 11 000 PME, sous forme de clusters, de systèmes productifs locaux (SPL) et de pôles de compétitivité, sont une efficace réponse à la crise mondiale et aux menaces qu’elle fait peser sur les entreprises françaises. Leur histoire démontre que, pour de nombreux secteurs d’activité, « avancer en meute » permet d’accroître les chances de succès. Les auteurs Pierre d’Ornano et Denis Bachelot ont enquêté sur le terrain pour connaître les modes de fonctionnement de ces organisations entrepreneuriales, et identifier les modèles qui marchent. Les témoignages recueillis montrent que les groupements d’entreprises contribuent à maintenir le tissu industriel français et à défendre les emplois.
– Les auteurs : Journaliste économique, Pierre d’Ornano, a notamment travaillé pour Investir, RFI, La Vie Financière. Il a été rédacteur en chef éditorialiste de la Lettre Verte, et a créé deux entreprises de presse. Il est aujourd’hui conseil en communication. Denis Bachelot est journaliste économique et essayiste. – Références : Survivre à la crise de Pierre d’Ornano et Denis Bachelot – Editeur : Bourin éditeur – Parution : 18/06/2009 – 326 pages – EAN13 : 9782849411292 – Prix public : 25,00 € – Acheter l’ouvrage Survivre à la crise chez notre partenaire Eyrolles pour 23,75 € Jean-Marie Boucher, président de Small business club, signe la préface de Survivre à la crise. Sa longue carrière de chef d’entreprise l’a conduit notamment à la vice-présidence de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. « Cette expérience m’a appris que la seule façon de s’en sortir, pour les entreprises, était de se regrouper. C’est encore plus vrai depuis la crise. Les auteurs de ce livre ont enquêté sur le terrain et interrogé des dizaines de chefs d’entreprises qui ont décidé de s’intégrer dans un groupement. Le résultat est passionnant ». Pour lui, le groupement d’entreprise peut être « des clusters (grappes en anglais) ou pôles de compétitivité, des systèmes productifs locaux (SPL), des districts. Ils ont en commun de regrouper des petites entreprises sur un territoire commun, qui sont concurrentes tout en étant complémentaires ». « Il faut « l’indépendance dans l’interdépendance », comme disait le général de Gaulle ! L’indépendance n’est pas la panacée. On peut rester indépendant, mais en lien avec les autres. En France, il y a beaucoup de gens formidables, mais qui restent dans leur coin ; les petites entreprises ont du mal à sauter le pas du regroupement », constate-t-il dans un entretien au site Le Cri du Contribuable.Quelques exemples de groupements et de SPL
– Le Pôle Eco-Industries d’Alès regroupe 50 PME éco-industrielles au service de l’environnement – La Glass vallée, dans la vallée de la Bresle, est le premier pôle de verrier au monde. – Les Lunetiers du Jura regroupe une centaine de PME sur le modèle des districts italiens.