Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement et Benoist APPARU, Secrétaire d’Etat chargé du Logement, ont présenté, suite à une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, 6 mesures pour améliorer et fiabiliser le diagnostic de performance énergétique (DPE).
Rendu obligatoire depuis le 1er janvier 2011 par le Grenelle de l’Environnement, l’affichage de la performance énergétique des logements dans les annonces immobilières constitue une véritable avancée dans l’amélioration de l’information des Français. Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est ainsi amené à jouer un rôle de plus en plus important dans les décisions d’acquisition ou de location de logements.
Un outil apprécié des Français
Le DPE permet à chaque ménage de mieux évaluer sa consommation d’énergie ainsi que son coût. La performance énergétique des bâtiments représente un double enjeu : elle permet d’améliorer le pouvoir d’achat des Français par une meilleure maitrise des dépenses d’énergie, et par ailleurs, elle participe à la lutte contre le changement climatique. Désormais connu du grand public, le dispositif bénéficie d’une image positive auprès des français puisqu’en mars 2011, 80% des ménages considèrent la consommation énergétique du logement comme un critère de choix très important, et 60% déclarent que s’ils étaient appelés à mettre leur appartement en vente, ils envisageraient de faire des travaux pour en améliorer la performance énergétique.
"Le DPE a été très rapidement adopté par les Français et est devenu un critère essentiel pour guider leur choix d’acquisition et location de logement, il était donc important d’en faire un outil dans lequel ils ont une entière confiance. Les mesures qui vont être mises en place ont pour but de faire de l’étiquette énergétique un outil de référence incontestable, permettant aux Français d’améliorer leur pouvoir d’achat en évaluant et en maitrisant mieux leur consommation d’énergie" ont souligné les Ministres.
6 mesures pour une étiquette énergétique fiabilisée
Jeune outil, mis en place en 2006, le DPE présentait quelques défauts, notamment en termes de calcul, et nécessitait un ajustement afin de devenir une référence en matière d’étiquetage énergétique. Dans ce contexte, les ministres ont engagé dès le mois d’octobre 2010 une large concertation afin de définir un programme d’actions dans le but de fiabiliser et d’améliorer le DPE.
Ce programme s’axe autour de 6 mesures portant sur plus de transparence, une amélioration des méthodes de calcul, une meilleure formation des diagnostiqueurs ou encore un contrôle plus efficace de la profession.
L’ensemble de ces mesures, qui entreront en vigueur dès le 1er janvier 2012, permettront l’amélioration d’un outil encore récent, mais dont l’utilité et l’efficacité sont déjà démontrées.