Le monde va mal. L’ensemble de la communauté scientifique s’accorde à nous prévenir des conséquences catastrophiques qu’entraîneront très vite nos modes de vie sans un sursaut citoyen. Tous nous faisons le même constat : pollution, sécheresse, inondations... mais aussi chômage, pauvreté, exlusion... Mais voilà, si nous nous accordons sur ce qui est, nous n’avons pas tous les mêmes solutions pour ce qui devrait être.
J’ai toujours envie de demander aux tenants du développement durable : "pour combien de temps ?". Un siècle, c’est peu de chose dans l’histoire de l’humanité. Un calcul simple montre que, en un siècle, un développement de 4% par an multiplie la richesse initiale par 50. C’est tout-à-fait irréaliste, même en considérant une part importante de richesses immatérielles comme l’art ou la connaissance. C’est clair : le développement ne peut pas être durable.