Depuis près de 25 ans, Reporters sans frontières oeuvre au quotidien pour défendre la liberté de la presse. Sans une presse libre et indépendante, aucun combat ne peut être entendu. L’environnement ne fait pas exception. Déjà en 2002, le prix Reporters sans frontières avait été attribué à Grigory Pasko, un journaliste russe emprisonné pour avoir filmé des militaires de son pays en train de déverser des déchets radioactifs dans la mer du Japon. Aujourd’hui, les enjeux écologiques sont immenses, et la liste des entraves à la liberté des défenseurs de la planète, de plus en plus longue. Dans les pays autoritaires, les journalistes sont aux avant-postes d’une nouvelle ligne de front, souvent inquiétés, parfois menacés de mort ou jetés en prison pour avoir enquêté sur des sujets liés à l’environnement. Les violences qu’ils subissent nous concernent tous. Elles sont le reflet de nouveaux enjeux politiques et stratégiques.
C’est pourquoi Reporters sans frontières s’associe aujourd’hui à Minden Pictures, une agence reconnue pour la qualité exceptionnelle de ses photos de faune et de nature. À travers “100 photographies de Nature pour la liberté de la presse”, l’organisation souhaite sensibiliser à l’urgence écologique. Un combat vain sans une presse libre. Cet album témoigne de la beauté de notre planète tout autant que de son fragile équilibre. De nombreux acteurs de la défense de l’environnement ont apporté leur soutien : une préface signée par Nicolas Hulot, ainsi qu’un long entretien avec Jane Goodall, primatologue et Messager des Nations Unies pour la paix, dont les travaux ont profondément transformé les rapports Homme-Animal. Cet album sera mis en vente le jeudi 17 septembre, au prix unique de 9,90 €, chez tous les marchands de journaux, librairies, Fnac, Virgin, Relay, Maison de la Presse, Mag Presse, France Loisirs et les magasins Naturalia. Egalement le 17 septembre, Reporters sans frontières rendra public un rapport intitulé “Presse et Environnement”. Il dressera un bilan de la situation de la liberté de la presse dans le champ de l’information environnementale. – Jean-François Julliard, Secrétaire général de Reporters sans frontières : « Notre planète n’est pas correctement défendue. De graves crises environnementales sont cachées, tenues secrètes. Parfois, des Etats vont jusqu’à emprisonner ceux qui s’intéressent de trop près aux atteintes à la bonne santé de notre planète. Et parmi eux, figurent des journalistes. Au Gabon, lorsqu’ils dénoncent le trafic de bois précieux, en Chine, quand ils alertent sur les conséquences des grands travaux fluviaux, au Cambodge, alors qu’ils enquêtent sur la déforestation, des reporters sont menacés et harcelés. Une presse libre est essentielle pour mieux protéger la nature. Voilà pourquoi Reporters sans frontières s’est associée à l’agence Minden Pictures pour vous proposer cet album. Ces 100 photographies témoignent de la beauté de notre planète. Elles racontent un monde palpitant de vie, mais vulnérable et fragile. Un monde sublime et sauvage, dont on perçoit toute la vitalité et la force, mais aussi les agressions dont il est victime. Depuis de longues années, les photographes de Minden Pictures s’intéressent à la nature et aux relations complexes — à la fois bienveillantes et hostiles — que les hommes entretiennent avec elle. Ils offrent aujourd’hui 100 de leurs plus beaux clichés à Reporters sans frontières, pour défendre la liberté de la presse et la liberté de préserver notre environnement. » – Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme : « Ne sommes-nous pas entrés dans une ère de double schizophrénie ? Et d’abord, celle de scier la branche sur laquelle nous sommes assis ? Avons-nous oublié quelle incroyable combinaison de facteurs il a fallu pour que la vie puisse s’épanouir sur terre? Cette combinaison de facteurs revient à la même probabilité qu’il y aurait de prendre une boîte avec des lettres d’imprimerie, de la jeter par terre et que les lettres s’agencent pour écrire au sol l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme. Nous sommes devenus une force tellurique au point de modifier en cinquante ans les écosystèmes de la planète plus vite qu’au cours de n’importe quelle autre période de l’histoire de l’humanité. Et comble de schizophrénie, celles et ceux qui aujourd’hui témoignent par leurs photos ou leurs écrits des atteintes à ce patrimoine commun de l’humanité sont parfois harcelés, menacés, voire emprisonnés, alors même qu’ils nous alertent pour mieux nous sauver. La liberté de préserver notre environnement et la liberté de la presse ne font qu’un. Pour avoir posé mes premiers pas de reporter photo au pays de l’apartheid, j’ai pu prendre conscience à la fois de leur unicité et de leur force pour faire avancer les justes causes. Ces pages sont d’abord un hymne au vivant, un flamboyant voyage au coeur des écosystèmes. Mais que deviendront ces merveilles ne serait-ce que dans dix ou vingt ans ? Puissent ces photos nous convaincre de la nécessité de faire alliance avec la nature et avec les hommes. »
Grigory Pasko
Je me rappelle bien des photos de Grigory Pasko. Elles étaient impréssionnantes et ont bien fait parler du Japon.
Je ne sais pas si j’acheterais le livre, mais en tout cas, Reporters sans Frontières fait du bon travail depuis des années, et ça fait du bien à la conscience.
Il ne faut cependant pas oublier que c’est au quotidien que ce combat est mené par beaucoups. casino en ligne
Grigory Pasko
Un très grand photographe qui utilise son talent au service des autres, et non pas pour du pognon, à méditer
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Reporters sans frontières : 100 photos de Nature pour la liberté de la presse
Dans notre société de l’instantané, l’image et la vidéo sont devenu les meilleurs vecteurs pour faire passer un message. Grigory Pasko y arrive très bien tout en liant son message avec des images d’une beauté absolue
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